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humour

- Vous êtes quelqu'un de très atteint. Vous vous croyez en état de suspension cryonique et vous avez des souvenirs d'un autre univers. Je me demande ce qui se serait passé si je ne vous avais pas mis le grappin dessus.

- J'aurais connu de bons moments sur la Côte Ouest. Plus agréables que ceux que je connais maintenant.

- Et Dieu vous a dit autre chose ?

- Oui.

- Dieu vous parle souvent ?

- Non, rarement. Je suis son père légal.

Le flic le dévisagea. "Quoi ?"

- Je suis le père légal de Dieu. Pas son vrai père, simplement son père légal, je vous répète. C'est parce que ma femme est sa mère. »

Le flic continua de le regarder fixement. Le pistolet laser qu'il tenait à la main vacilla légèrement.

"Vous comprenez, Dieu m'a obligé à me marier avec sa mère pour que...

- Tendez-moi vos deux mains."

Auteur: Dick Philip K.

Info: La Trilogie divine, Tome 2 : L'invasion divine

[ dialogue ] [ divin beau-fils ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déclaration d'amour

Or que l'hiver roidit la glace épaisse,
Réchauffons-nous, ma gentille maîtresse,
Non accroupis près le foyer cendreux,
Mais aux plaisirs des combats amoureux.
Assisons-nous sur cette molle couche.
Sus ! Baisez-moi, tendez-moi votre bouche,
Pressez mon col de vos bras dépliés,
Et maintenant votre mère oubliez.
Que de la dent votre tétin je morde,
Que vos cheveux fil à fil je détorde.
Il ne faut point, en si folâtres jeux,
Comme au dimanche arranger ses cheveux.
Approchez donc, tournez-moi votre joue.
Vous rougissez ? Il faut que je me joue.
Vous souriez : avez-vous. Point ouï
Quelque doux mot qui vous ait réjoui ?
Je vous disais que la main j'allais mettre
Sur votre sein : le voulez-vous permettre ?
Ne fuyez pas sans parler : je vois bien
A vos regards que vous le voulez bien.
Je vous connais en voyant votre mine.
Je jure Amour que vous êtes si fine,
Que pour mourir, de bouche ne diriez
Qu'on vous baisât, bien que le désiriez ;
Car toute fille, encor' qu'elle ait envie
Du jeu d'aimer, désire être ravie.
Témoin en est Hélène, qui suivit
D'un franc vouloir Pâris, qui la ravit.
Je veux user d'une douce main-forte.
Hà ! Vous tombez, vous faites jà la morte.
Hà ! Quel plaisir dans le coeur je reçois !
Sans vous baiser, vous moqueriez de moi
En votre lit, quand vous seriez seulette.
Or sus ! C'est fait, ma gentille brunette.
Recommençons afin que nos beaux ans
Soient réchauffés de combats si plaisants.

Auteur: Ronsard Pierre de

Info: Recueil : Second livre des Amours, Amourette

[ poème ]

 

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