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réussite

Le succès se prend pour la gloire, et il n'en est que la contrefaçon.

Auteur: Nugent Nicolas Charles de

Info: Pensées vagabondes, p. 82 in Revue de Bretagne et de Vendée, 6e année, t.1, Nantes, 1862

 

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attitude

On devrait rester droit, ne fût-ce que pour éviter la peine et la difficulté de se redresser.

Auteur: Nugent Nicolas Charles de

Info: Pensées vagabondes, p. 82 in Revue de Bretagne et de Vendée, 6e année, t.1, Nantes, 1862

[ stabilité ]

 

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égoïsme

Les moeurs démocratiques produisent et développent l'individualisme, qui nous expose aux dangers que courrait une ruche sans reine : chaque abeille songe à elle et aucune ne songe à l'essaim.

Auteur: Nugent Nicolas Charles de

Info: Pensées vagabondes, p. 82 in Revue de Bretagne et de Vendée, 6e année, t.1, Nantes, 1862

 

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humilité

Chacun cherche à s'élever, et cependant chacun sait que c'est au pied et non au sommet de la montagne qu'on se trouve à l'abri des coups de vent et des coups de soleil.

Auteur: Nugent Nicolas Charles de

Info: Pensées vagabondes, p. 82 in Revue de Bretagne et de Vendée, 6e année, t.1, Nantes, 1862

[ paradoxe ]

 

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nature

Les plantes voyagent. Les herbes surtout.
Elles se déplacent en silence à la façon des vents. On ne peut rien contre le vent.
En moissonnant les nuages, on serait surpris de récolter d'impondérables semences mêlées de loess, poussières fertiles. Dans le ciel déjà se dessinent d'imprévisibles paysages.

Auteur: Clément Gilles

Info: Eloge des vagabondes

[ graines ] [ poésie ] [ spores ]

 

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pulsion

Les pensées vagabondes sont comme ses sangsues, on ne les voit pas venir et quand on les remarque il est déjà trop tard : elles ont envahi notre esprit. Elles sont comme le feu qui couve sous les braises. Les braises se sont nos habitudes, nos penchants invétérés, il suffit que les événements de la vie les attisent pour que les flammes de la colère ou de l'envie ressurgissent.

Auteur: Ricard Matthieu

Info: La Citadelle des Neiges

[ rage ] [ self-contrôle ] [ zen ]

 

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mythologie

Les hommes vivaient dans les bois quand un personnage sacré, un interprète des dieux, Orphée, les détourna du meurtre et d’une nourriture infâme, et voilà pourquoi l’on dit qu’il domptait les tigres et les lions féroces… Telle était autrefois la sagesse : distinguer l’intérêt de l’intérêt privé, le sacré du profane ; faire cesser des unions vagabondes, fixer un droit pour le mariage ; bâtir des places ; graver des lois sur le chêne. C’est ainsi que la gloire, que le nom de divin, furent acquis aux poètes inspirés et à leurs clients. 

Auteur: Horace Quintus Horatius Flaccus

Info: Art poétique in Epilos, Société d’éditions Les belles lettres, Paris, 1955, trad. François Villeneuve, page 222.

[ pacification ] [ civilisateur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

désolation

La neige tombe, indiscontinûment,
Comme une lente et longue et pauvre laine,
Parmi la morne et longue et pauvre plaine,
Froide d'amour, chaude de haine.

La neige tombe, infiniment,
Comme un moment -
Monotone - dans un moment ;
La neige choit, la neige tombe,
Monotone, sur les maisons
Et les granges et leurs cloisons ;
La neige tombe et tombe
Myriadaire, au cimetière, au creux des tombes.

Le tablier des mauvaises saisons,
Violemment, là-haut, est dénoué ;
Le tablier des maux est secoué
A coups de vent, sur les hameaux des horizons.

Le gel descend, au fond des os,
Et la misère, au fond des clos,
La neige et la misère, au fond des âmes ;
La neige lourde et diaphane,
Au fond des âtres froids et des âmes sans flamme,
Qui se fanent, dans les cabanes.

Aux carrefours des chemins tors,
Les villages sont seuls, comme la mort ;
Les grands arbres, cristallisés de gel,
Au long de leur cortège par la neige,
Entrecroisent leurs branchages de sel.

Les vieux moulins, où la mousse blanche s'agrège,
Apparaissent, comme des pièges,
Tout à coup droits, sur une butte ;
En bas, les toits et les auvents
Dans la bourrasque, à contre vent,
Depuis novembre, luttent ;
Tandis qu'infiniment la neige lourde et pleine
Choit, par la morne et longue et pauvre plaine.

Ainsi s’en va la neige au loin,
En chaque sente, en chaque coin,
Toujours la neige et son suaire, la neige pâle et inféconde,
En folles loques vagabondes,
Par à travers l’hiver illimité du monde.

Auteur: Verhaeren Emile

Info: "La neige" dans les Villages Illusoires

[ homme-univers ] [ paysage ] [ poème ]

 

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