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charisme

Il était capable de métamorphoser une femme d’aspect insignifiant en l’encadrant d’une coiffure vaporeuse et en recouvrant à l’artifice de cosmétiques savamment appliqués, mais, surtout, il était à même de pénétrer chacune de la certitude de son charme, car, en dernière instance, la beauté n’est rien d’autre qu’une façon d’être et de se tenir.

Auteur: Allende Isabelle

Info: D'amour et d'ombre

[ confiance en soi ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pensées d'enfance

Il a plu cette nuit, une naïve odeur parfume le ciel gris. Un voile d'eau charmant sur les vergers remplis de songe et de candeur jette sa transparence et vaporeuse mante. Il fait à peine jour, l'étroite villa dort. Et j'entends, cependant que des ruisseaux d'air glissent, avec un bruit divin de porcelaine et d'or une cloche sonner là-bas, chez les Clarisses.

Auteur: Noailles Anna de

Info:

[ décor sonore ]

 

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Ajouté à la BD par GAIOTTINO

recherche

Je cherchais une parole, j'entendis une voix...
J'étais en quête de la parole. Cette parole que j'avais employée à tour de bras, dépensée sans compter, soufflée dans des bulles de savon, dilapidée ; cette première phrase qui marquerait le début de l'histoire et la ferait s'acheminer jusqu'à son terme. La phrase impossible à mettre par écrit, qui se dissout dans la légèreté vaporeuse de la pensée au moment précis où je crois la saisir... La parole perdue...
Mais j'entendis cette voix, j'oubliais la parole et suivis le cri.

Auteur: Oya Baydar

Info: Parole perdue

[ son ] [ incarnation ]

 

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nature

Une brume immobile s'étaient levée de la terre humide et répandue comme un lac blanc sur les prés, et, à mesure qu'il descendait des hauteurs pour s'enfoncer dans cette fine couche vaporeuse, il vit disparaître ses pieds, ses jambes et sa taille alors que sa poitrine et sa tête demeuraient à la surface. Au bord de l'eau, les cimes des saules taillés en têtards surnageaient sur une étendue de néant, le soleil levant brillait de mille feux sur les particules dansantes, et les fils d'un millier de toiles d'araignées se balançaient et resplendissaient. Comment puis-je en toute conscience, se demanda-t-il, quitter ce paradis terrestre pour Londres ?

Auteur: Nicholson Christopher

Info: Hiver, p 30

[ mégapole ] [ matin ]

 

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femme-par-homme

Cette nuit-là, Parker dormit dans la cabine pour gagner du temps, une sensation de hâte le dominait depuis le moment où il avait décidé de revoir cette femme. “Maytén”, répétait-il dans sa tête. Le son de ce prénom évoquait la terre et le paysage, les lacs bleutés de la cordillère, la brise tiède du printemps qui caressait les corps ; il produisait un écho fragile et cristallin, un accent, un final sans voyelle, ce qui ajoutait une grâce subtile, vaporeuse. Plus Parker se répétait ce prénom dans la pénombre du camion immobile sous les étoiles, plus il prenait de significations, jusqu’à devenir magique et parfumer l’aube.

Auteur: Varela Eduardo Fernando

Info: Patagonie route 203

[ romantisée ] [ espérance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

prose poétique

Quand le bac traversait la rivière, sur les berges les joncs se mettaient à bouger ; peut-être un animal s’y cachait-il, se préparant à plonger et à prendre part à la course. En ce cas, il ne restait au voyageur aucune chance de lui échapper, d’autant plus que le bac glissait lentement, remorqué par un filin accroché sur l’autre rive, filin que le passeur saisissait à pleines mains et tirait.

Des marais s’étendaient aux alentours, troublés ainsi périodiquement par un investissement hypothétique et mystérieux. Le bac n’avait pas de rebord et le moindre clapotis provoquait une montée d’eau ; malgré sa largeur, il se prêtait facilement au jeu du naufrage et du rétablissement, repliant ou déroulant les algues au passage. Mais cela ne dérangeait pas les pressions tranquilles et constituées. Mieux encore : en quittant une rive pour l’autre, on était pénétré par le sentiment d’une durée immobile, d’un glissement devenu peu à peu imperceptible. Alternance ou substitution des mobiles, les surfaces indiquaient surtout l’unicité d’un instant et de son miroir.

En débarquant, les voyageurs avaient tendance à s’attarder parmi les limpidités et les nonchalances vaporeuses du matin qui plus tard s’en allaient, laissant l’air indemne. À vrai dire, les voyageurs ne se sentaient pas à l’aise, soupçonnant la présence de l’être embusqué dans les joncs, dont l’intelligence s’identifiait par moment à l’espace pur, sans escalade. Ils finissaient par apprendre que le rejeton du passeur avait là son champ d’action. Lors de la montée des eaux il allait se mettre debout, se débusquant, certes, mais aussi s’enfonçant davantage dans le marais ; comme son père, il garderait le filin et il tirerait pour ramener les choses à leur expression insensible et effacée.

Auteur: Fardoulis-Lagrange Michel

Info:

[ embarcation ] [ allégorie ] [ instants évanescents ]

 

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Ajouté à la BD par miguel