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communication

La douleur est une forme de langage.

Auteur: Avallone Silvia

Info: La vie parfaite

[ apparence ] [ sensibilité ] [ signal ]

 

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moteur

L'imperfection de la vie est le cœur de la vie même.

Auteur: Avallone Silvia

Info: Marina Bellezza

[ constant rééquilibrage ] [ existence funambule ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

séparation

C'étaient les dernières minutes, maintenant. Puis chacune irait vers son avenir. Déjà elles commençaient à percevoir cette sensation étrange: découvrir soudain qu'on est seul.

Auteur: Avallone Silvia

Info: D'acier

[ solitude retrouvée ] [ réconfort grégaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

grandir

Devenir adulte, c'est savoir distinguer la réalité du désir (...); savoir renoncer, s'il le faut, au désir. Savoir le nommer, lui donner une autre dimension.

Auteur: Avallone Silvia

Info: Marina Bellezza

[ maturité ]

 

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langage

Les paroles prononcées (..) ne sont jamais comme celles qui demeurent à l'état de pure intention, dans la tête. Comme si, une fois réelles, partagées avec les autres, elles s'appauvrissaient jusqu'à ne plus rien signifier du tout.

Auteur: Avallone Silvia

Info: Marina Bellezza

[ inutile ] [ gaspillage ]

 

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consumérisme

Au-dessus des boîtes à lettres, bourrées de publicités pour Mediaworld et Ricci Casa, trônait une phrase écrite au feutre noir : La vie est belle à condition d’avoir du fric. Elle voulut ouvrir la porte de l’ascenseur : en panne.

.

Auteur: Avallone Silvia

Info: La vie parfaite. Page 137, Liana Levi, 2018

[ graffiti ] [ paradoxe ] [ frustration ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Adele avait appris que les soucis des hommes sont mille fois plus sérieux que ceux des femmes. Que les femmes devaient garder leurs problèmes pour elles, alors que les hommes pouvaient les gueuler à la cantonade, les jeter à la figure des autres.

Auteur: Avallone Silvia

Info: La vie parfaite, p. 97, Liana Levi, 2018

[ hommes-par-femmes ] [ égoïstes ]

 

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banlieue

Ça veut dire quoi, grandir dans un ensemble de quatre barres d'immeubles d'où tombent des morceaux de balcon et d'amiante, dans une cour où les enfants jouent à côté des jeunes qui dealent et des vieilles qui puent ? Quel genre d'idée tu te fais de la vie, dans un endroit où il est normal de ne pas partir en vacances, de ne pas aller au cinéma, de ne rien savoir du monde, de ne pas feuilleter de journaux, de ne pas lire de livres, où la question ne se pose même pas ?

Auteur: Avallone Silvia

Info: D'acier

[ éducation ] [ ressentiment ] [ pauvreté ]

 

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joie

Dès qu’elle voyait la mer, Anna devenait comme folle.

Elle lâchait sac à dos et serviette n’importe où, prenait son élan et se mettait à courir. Elle courait jusqu’à ce que l’eau devienne trop haute, que ses poumons explosent dans sa poitrine, et là, elle plongeait. Elle frottait son ventre contre le dos ondulé du fond sableux, ressortait une dizaine de mètres plus loin, où l’on n’avait plus pied, même du bout des orteils. Elle adorait frôler ce dos, rêche et doux à la fois. Le toucher de la main, y enfoncer les doigts. Sous l’eau, là où les bruits du monde deviennent placenta, où le sel brûle la cornée et que tu n’entends plus que le bruit de ton coeur, qui ne t’appartient plus.

Auteur: Avallone Silvia

Info: D'acier

[ amniotique ] [ baignade ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-femme

Une femme à son balcon, en train de fumer. Les cheveux desséchés par les décolorations, la peau ternie par la nicotine et le regard marqué par les heures supplémentaires. Elle était en jogging, ou peut-être en pyjama, observant la cour en bas où s’était rassemblé un groupe de jeunes en scooter. Zeno fut certain qu’elle cherchait parmi eux le visage absent de son fils. À d’autres fenêtres, à d’autres balcons des sept tours qui enserraient les Lombriconi sur trois côtés, comme pour les assiéger, il y avait des dizaines de femmes semblables. Plus jeunes, plus vieilles. À demi cachées derrière un rideau, ou le front plissé contre la vitre. Des pinces à linge à la main, un petit miroir de maquillage, un portable. Toutes identiques dans leur façon de regarder dehors, tels des oiseaux coincés dans un colombier.

Auteur: Avallone Silvia

Info: La vie parfaite, Page 18, Liana Levi, 2018

[ banlieue ] [ HLM ]

 

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