être humain
L’homme moderne ne chasse plus pour vivre, mais son instinct de chasseur, il le retourne contre lui-même.
Auteur:
Guay de Bellissen Héloïse
Années: 1981 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: écrivaine, slammeuse
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Le dernier inventeur
[
animal particulier
]
[
dénaturé
]
[
autodestructeur
]
excitation
Craig titillait, suçotait sans relâche le bourgeon ultra sensible. Chaque coup de langue, de dents lui faisait entrevoir le paradis. Son corps alangui se cambrait, ondulait sauvagement sous les vagues de volupté, incapable d’en endiguer les flots. Elle ne maîtrisait plus ses membres qui tremblaient de bonheur.
Auteur:
Cordelles Héloïse
Années: 198? -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: écrivaine de romance sentimentale ou érotique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Détraqué
[
sexuelle
]
déclaration d'amour
[...] Tu sais, mon bien aimé, et tous le savent, combien j'ai perdu en toi ; tu sais dans quelles terribles circonstances l'indignité d'une trahison publique m'arracha au siècle en même temps que toi, et je souffre incomparablement plus de la manière dont je t'ai perdu que ta perte même. Plus grand est l'objet de la douleur, plus grands doivent être les remèdes de la consolation. Toi seul, et non un autre, toi seul, qui seul es la cause de ma douleur, m'apporteras la grâce de la consolation. Toi seul, qui m'as contristée, pourras me rendre la joie, ou du moins soulager ma peine. Toi seul me le dois car aveuglément j'ai accompli toutes tes volontés, au point que j'eus, ne pouvant me décider à t'opposer la moindre résistance, le courage de me perdre moi-même, sur ton ordre. Bien plus, mon amour, par un effet incroyable, s'est tourné en tel délire qu'il s'enleva, sans espoir de le recouvrer jamais, à lui-même l'unique objet de son désir, le jour où pour t'obéir je pris l'habit et acceptai de changer de coeur. Je te prouvai ainsi que tu règnes en seul maître sur mon âme comme sur mon corps. Dieu le sait, jamais je n'ai cherché en toi que toi-même. C'est toi seul que je désirais, non ce qui t'appartenait ou ce que tu représentes. Je n'attendais ni mariage, ni avantages matériels, ne songeais ni à mon plaisir ni à mes volontés, mais je n'ai cherché, tu le sais bien, qu'à satisfaire les tiennes. Le nom d'épouse paraît plus sacré et plus fort ; pourtant celui d'amie m'a toujours été plus doux. J'aurais aimé, permets-moi de le dire, celui de concubine et de fille de joie, tant il me semblait qu'en m'humiliant davantage j'augmentais mes titres à ta reconnaissance et nuisais mois à la gloire de ton génie. [...] Quel roi, quel philosophe, pouvait égaler ta gloire ? Quel pays, quelle ville, quel village n'aspirait à te voir ? Qui donc, je le demande, lorsque tu paraissais en public, n'accourait pour te regarder et, quand tu t'éloignais, ne te suivait du regard, le cou tendu ? Quelle femme mariée, quelle jeune fille, ne te désirait en ton absence, ne brûlait quand tu étais là ? Quelle reine, quelle grande dame, n'a pas envié mes joies et mon lit ? [...]
Auteur:
Héloïse
Années: 109? - 1164
Epoque – Courant religieux: Moyen Âge
Sexe: F
Profession et précisions: intellectuelle
Continent – Pays: Europe- France
Info:
à Abélard, 12 e siècle
[
regrets
]