Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 9
Temps de recherche: 0.0392s

innocence

Les beautés qui s'ignorent sont les seules qui me touchent.

Auteur: Martinez Carole

Info: La terre qui penche

[ émotion ] [ pureté ]

 

Commentaires: 0

absorbé

Mais qui du livre ou de sa lectrice dévorait l'autre ?

Auteur: Martinez Carole

Info: Le coeur cousu

[ lecture ] [ question ]

 

Commentaires: 0

indiscrétion

Je ne suis pas assez profonde pour garder mes secrets, je déborde.

Auteur: Martinez Carole

Info: La terre qui penche

[ pensée-de-femme ] [ bavarde ] [ épanchement ]

 

Commentaires: 0

rotation

C'est nous, les Gitans, qui faisons tourner la terre en marchant. Voilà pourquoi nous avançons sans jamais nous arrêter plus qu'il ne faut.

Auteur: Martinez Carole

Info: Le coeur cousu

[ monde ] [ moteur ]

 

Commentaires: 0

pensée-de-femme

J'ai regardé, impuissante, mon enfant s'éloigner en prenant conscience que je ne le reverrais sans doute jamais. J'ai compris cette douleur à laquelle Dieu avait condamné les femmes depuis la chute. L'enfantement n'était pas seulement une torture physique, mais une peur attachée comme une pierre à une joie intense. Les mères savaient la mort déjà à l'oeuvre dès le premier souffle de leur enfant, comme accrochée à leur chair délicate.

Auteur: Martinez Carole

Info: Du domaine des murmures

[ maman ] [ angoisse ]

 

Commentaires: 0

langage

Grognements inaudibles, mots dévorés, mis en pièces, mots éviscérés, longuement mastiqués, puis recrachés comme de vieilles chiques. Noirs, pleins de salive à moitié digérés. la vieille parlait comme on crache. Elle torturait la langue, la tordait comme un vieux chiffon pour l'adapter à sa bouche édentée. Elle mêlait un filet de bave sale à chacune de ses phrases, faisait des sons une terrible bouillie et pourtant ne répétait jamais rien.

Auteur: Martinez Carole

Info: Le coeur cousu

[ éructation ]

 

Commentaires: 0

pensée-de-femme

Et ses mains, vous ai-je jamais parlé de ses mains ?
Les mains des conteuses sont des fleurs agitées par le souffle chaud du rêve, elles se balancent en haut de leurs longues tiges souples, fanent, se dressent, refleurissent dans le sable à la première averse, à la première larme, et projettent leurs ombres géantes dans des ciels plus sombres encore, si bien qu'ils paraissent s'éclairer, éventrés par ces mains, par ces fleurs, par ces mots.

Auteur: Martinez Carole

Info: Le coeur cousu

[ fabuliste ]

 

Commentaires: 0

relation amoureuse

J'attrape mon portable sur la table de nuit et le rallume. Cet objet s'installe dans ma vie, je l'oublie de moins en moins, il est devenu ce que je touche en premier le matin et en dernier le soir. Peu à peu, il avale tout : réveil, montre, agenda, appareil photo...

Depuis que je vis ici, il a dévoré mes enfants, mes amis, mon mari.

Est-ce parce qu'il contient Laurent que ce téléphone m'est désormais essentiel ? Sa voix y est enfermée avec tout un bric-à-brac d'objets du quotidien.

Auteur: Martinez Carole

Info: Les roses fauves

[ mobile phone ] [ addiction technologique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

pensée-de-femme

Sans résistance, elle se laissa allonger sur le sol. Après quelques maladresses et une courte errance dans le labyrinthe des tissus, il comprit qu'une jupe se trousse plus vite qu'elle ne se défait. Elle le suivit, mains et lèvres humides, tandis qu'il se perdait, affolé, entre le lin et la peau de ses cuisses ouvertes, puis elle vit le sexe mauve jaillir du pantalon et sa main à lui le tenir comme une dague. Il faillit s'arrêter à l'orée de sa chair, elle sentit son membre contre son poil brun et soyeux, un instant immobile. Mais il poursuivit sa course. Il se glissa en elle profondément et ce fut doux malgré l'impatience et la force. Ce fut leurs corps encastrés l'un dans l'autre au même rythme, avec les mêmes soupirs, puis ce fut elle qui voulut plus, plus fort, plus loin. Alors, elle entendit un fil se rompre. Il pleura quand il jouit, lui qui n'avait jamais pleuré. Il ne voulut pas sortir de son corps à elle et y demeura le plus longtemps possible.

Auteur: Martinez Carole

Info: Le coeur cousu. Rajouté en commentaire par une lectrice : - Ce passage... Qui "répare" l'autre, difficile.

[ sexualité ] [ libération ] [ homme-par-femme ]

 

Commentaires: 0