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impératif catégorique

Le devoir n'est qu'un vain mot, si, aux yeux d'une raison qui observe, il ne peut être justifié. Rien d'aveugle ne saurait conduire, parmi des êtres sensés. Si cet impératif prétendu ne peut être justifié aux yeux de la raison, — au nom même de la raison, je la déclare tyrannique, déraisonnable, inacceptable. Je n'en veux à aucun prix.

Auteur: Pègues Thomas

Info: Dans "Aperçus de philosophie thomiste et de propédeutique", page 248

[ critique ] [ absurde ] [ sans fondement ]

 

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aristotélisme

[...] le propre de la raison est l'ordre : rationis est ordinare. Ordre à établir dans les actes mêmes de la raison; et nous avons la Logique. Ordre à contempler dans les choses où il ne dépend pas de nous; et c'est la Physique, au sens aristotélicien de ce mot, avec la Métaphysique. Ordre à établir dans l'agir moral humain; et l'on a, pour l'individu, l'Éthique; pour la famille, l'Économique ; pour la cité, la Politique.

Auteur: Pègues Thomas

Info: Dans "Aperçus de philosophie thomiste et de propédeutique", page 244

[ définis ] [ triade ]

 

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perceptions sensibles

La sensation [...] consiste essentiellement en ceci, que la forme de l'objet perçu vient dans le sujet qui la perçoit, pour l'informer, c'est-à-dire, pour le déterminer, non pas dans l'ordre d'être, mais dans l'ordre de connaître, à ce qu'il est lui-même dans la ligne qui constitue sa raison formelle d'objet de connaissance : couleur, son, odeur, saveur, qualités tangibles. Le sujet connaissant devient l'objet connu, tous les objets connus. Il reste uniquement lui-même, dans l'ordre de son être substantiel.

Auteur: Pègues Thomas

Info: Dans "Aperçus de philosophie thomiste et de propédeutique", page 187

[ définie ] [ mouvement vital ]

 

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théologie-sur-philosophie

Pour Leibnitz, le continu n'existe pas ; ni, par suite, à vrai dire, l'étendue ou le corps, pris au sens d'une réalité extérieure à nous qui aurait des dimensions ou des parties quantitatives pouvant être mesurées en elles-mêmes, indépendamment de toute perception de nos sens. Il n'existerait que des monades, c'est-à-dire des réalités simples, inétendues, formant, chacune, un être à part. Cette doctrine n'a qu'un tort. Elle attribue à la matière ce que nous verrons plus tard être le propre des esprits.

Auteur: Pègues Thomas

Info: Dans "Aperçus de philosophie thomiste et de propédeutique", page 48

[ critique ] [ erreur catégorielle ]

 

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organismes

Tout être mû, dont le mouvement a pour principe ou pour cause propre et immédiate un autre être, est un être qui est en dehors, comme tel, du monde de la vie. Un être, au contraire, dont l'action ou le mouvement a pour cause, qui l'explique immédiatement et adéquatement dans l'ordre de sa cause propre, un principe qui est intérieur à cet être, appartient au monde des vivants. L'être vivant est celui dont le mouvement n'est pas dû à un autre, mais qui se meut lui-même.

Auteur: Pègues Thomas

Info: Dans "Aperçus de philosophie thomiste et de propédeutique", page 166

[ animaux ] [ hommes ] [ défini ]

 
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vision du monde préscientifique

Ainsi donc, pour Aristote, le mouvement, tous les mouvements ou changements et mutations que nous constatons dans le monde des corps s'expliquaient par ceci que les corps célestes étaient eux-mêmes mis en mouvement d'un mouvement local circulaire par certains moteurs qui n'appartenaient pas comme tels ou dans leur nature propre au monde des corps. Et c'était ensuite ce mouvement circulaire qui expliquait, par ses diverses combinaisons amenant ce que nous appelons les diverses saisons parmi nous sur notre terre, tous les mouvements ou changements et altérations et transformations substantielles qui constituent la trame de notre monde terrestre.

Auteur: Pègues Thomas

Info: Dans "Aperçus de philosophie thomiste et de propédeutique", page 104

[ philosophie antique ] [ cause ] [ gravitation ]

 

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christianisme

- En quoi consiste exactement le don de piété ?

- Il consiste en une disposition habituelle de la volonté, qui fait que l’homme est apte à recevoir l’action directe et personnelle de l’Esprit-Saint, le portant à traiter avec Dieu, considéré dans les plus hauts mystères de sa vie divine, comme avec un Père tendrement et filialement révéré, servi et obéi ; et à traiter avec tous les autres hommes ou toutes les autres créatures raisonnables, dans ses rapports extérieurs avec eux, selon que le demande le bien divin et surnaturel qui les unit tous à Dieu comme au Père de la grande famille divine (q. 121, a. 1).

Auteur: Pègues Thomas

Info: Dans le "Catéchisme de la Somme théologique de Saint Thomas d’Aquin en forme de catéchisme pour tous les fidèles", 1918

[ défini ] [ justice ]

 

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études religieuses

Cette admission de la raison, sous sa raison de raison, si l'on peut ainsi s'exprimer, dans le domaine proprement dit des choses de la foi, à côté de l'acte même de la foi et en dépendance absolue de cet acte, mais s'en distinguant au point de n'être plus, comme acte nouveau, acte de foi, mais, proprement et formellement, dans le sens le plus haut, le plus profond, le plus grand, le plus étendu, le plus divin, acte de science, — n'est pas autre chose que l'origine et la mise en exercice ou l'entrée en fonction, dans l'économie de nos sciences humaines, de cette science qui aura pour caractères distinctifs ceux-là mêmes que nous venons d'énumérer, et qui s'appelle de son vrai nom : la Théologie.

Auteur: Pègues Thomas

Info: Dans "Aperçus de philosophie thomiste et de propédeutique", page 437

[ définie ] [ harmonisation ] [ rationalisme ]

 
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hiérarchie cosmologique

Car le principe formel de notre être, notre forme substantielle, bien qu'exigeant nécessairement, pour la perfection de l'être spécifique humain, son union à la puissance essentielle qu'est la matière, est déjà d'une qualité telle, dans l'ordre des formes substantielles, qu'elle porte en elle, pouvant le garder toute seule, l’être qu'elle communique à la matière ou au corps. Si elle n'est pas, au sens parfait et proprement spécifique, une forme pure, elle est cependant une forme qui peut subsister sans la matière et qui, même dans la matière, subsiste indépendamment de cette matière, ayant, par suite, une vie propre, qui est, précisément, sa vie de pensée. A ce titre, elle n'est déjà plus du monde des corps ou des êtres mobiles, matériels ; elle est du monde des esprits, du monde des formes pures, du monde proprement métaphysique.

Auteur: Pègues Thomas

Info: Dans "Aperçus de philosophie thomiste et de propédeutique", page 223

[ homme ] [ intermédiaire ] [ condition humaine ] [ lien ] [ abstraction ]

 

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aristotélisme

Considérée comme faculté de l'âme, la raison ne dépend en rien du sens. Elle lui est de tout point supérieure, étant d'ordre métaphysique et spirituel, tandis que le sens est d'ordre physique et corporel, comme nous aurons à l'expliquer plus tard.

Mais comme acte de connaître, ou comme mise en œuvre de la faculté spirituelle, comme fonctionnement de cette faculté, la raison dépend du sens de la manière la plus absolue, dans l’ordre naturel. Et cela veut dire que, naturellement parlant, nous n'avons ni ne pouvons avoir aucun acte de raison sans le concours des sens. Bien plus, c'est par le sens que commencent toutes nos connaissances ; et nos connaissances les plus spirituelles porteront toujours en elles la marque ou l'empreinte des connaissances sensibles qui les ont précédées, dont elles sont une émanation en quelque sorte.

Auteur: Pègues Thomas

Info: Dans "Aperçus de philosophie thomiste et de propédeutique", page 9

[ perception des réalités ] [ objet ] [ origine ]

 

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