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sciences

Il se confirme donc que, d'une part, les cycles et les règles sont cancérogènes et que, d'autre part, la mise en sommeil des ovaires - quel que soit son mécanisme -, réduit le risque de cancer du sein. L'allaitement n'est qu'une façon parmi d'autres de faire cesser l'activité ovarienne. Tout autre mode de blocage ovarien-à condition qu'il ne provoque pas de division cellulaire dans la glande mammaire-devrait donc être aussi efficace pour protéger contre le risque de cancer du sein.

Auteur: Vignal Philippe

Info: L'enfer au féminin

[ femmes ]

 

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sciences

Le faible nombre de cancers du sein chez les femmes inuites indique que le cancer du sein est très directement lié à la durée de l'allaitement et donc au faible nombre d'épisodes de règles qu'il induit puisque l'allaitement exclusif et intensif supprime les cycles. La disparition du mode de vie traditionnel des Inuits depuis les années 1980 s'est accompagnée d'une explosion de l'incidence du cancer du sein ; les femmes inuites étaient touchées par le cancer du sein dans les mêmes proportions que les femmes occidentales, soit environ une femme sur dix.

Auteur: Vignal Philippe

Info: L'enfer au féminin

[ femmes ]

 

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sciences

La fécondité des femmes est visible, mais qu'en est-il de celle des hommes ?
Combien de femmes dans le monde sont-elles répudiées pour leur stérilité alors que c'est leur mari qui est stérile ? Les règles sont une manière pour les femmes de prouver leur aptitude à la maternité, mais les hommes, eux, n'ont jamais à prouver leur fertilité. A quand le spermogramme systématique pour les hommes ? Pourquoi ne pas généraliser un test post-coïtal permettant de vérifier la présence de spermatozoïdes dans la glaire cervicale, après un rapport sexuel ? Les femmes n'ont pas plus que les hommes à faire preuve de leur seule aptitude à la maternité, Les femmes savent qu'avec ou sans règles, elles peuvent faire des enfants. En l'absence de projet d'enfant, les règles n'ont pas de sens.

Auteur: Vignal Philippe

Info: L'enfer au féminin

[ femmes ]

 

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sciences

Le traitement hormonal de la ménopause (THM), en apportant des hormones aux femmes à une période où elles sont normalement sans hormones, a fourni à la médecine une opportunité formidable de confirmer le lien entre hormones et risque de cancer du sein;
Comme les hormones naturelles ovariennes, les hormones artificielles données aux femmes ménopausées augmentent la prolifération cellulaire. D'ailleurs, ces traitements provoquent souvent des règles.
L'histoire du THM remonte aux années 1960, avec la sortie du livre Feminine Forever de Robert Wilson. L'auteur, un gynécologue américain d'origine britannique, soutenait que la ménopause était en quelque sorte une maladie comme une autre, qu'elle était liée au manque d'hormones et que, par conséquent, elle pouvait être guérie par les hormones. L'idée était judicieuse, mais le docteur Robert Wilson avait simplement oublié l'effet cancérogène des hormones, connu pourtant depuis longtemps !

Auteur: Vignal Philippe

Info: L'enfer au féminin

[ femmes ]

 

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régulation naturelle

De tout temps, l'aménorrhée (absence de règles) due à l'allaitement a constitué le principal facture de limitation des naissances. La nature est bien faite : l'allaitement empêche les cycles et une nouvelle grossesse qui serait une catastrophe pour la mère (fatigue supplémentaire) et son nouveau-né, qui serait alors privé de lait.

Nous raisonnons comme si les hommes avaient toujours vécu dans une société d'abondance où la nourriture ne manquait jamais et où les laits maternisés étaient toujours disponibles. Il n'en a pas toujours été ainsi et rien n'a changé dans certains pays moins favorisés. L'aménorrhée due à l'allaitement a permis et permet aux femmes de limiter le nombre des naissances, augmentant ainsi les chances de survie des nourrissons.

Elle a aussi permis aux femmes de ne pas supporter à la foi la charge de l'allaitement et les règles.

Auteur: Vignal Philippe

Info: L'enfer au féminin

[ sagesse externe ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sciences

Vivre sans règles ne présente que des avantages pour la femme : ne pas avoir de règles lui apporte en particulier un confort dans la vie quotidienne, que ce soit par l'absence de contraintes hygiéniques, la disparition de la douleur, de la fatigue ou des troubles de l'humeur dus au cycle menstruel.
La femme sans règles n'est pas différente des autres femmes.
Elle est simplement dans une disposition différente vis-à-vis de la grossesse : dans un cas, une porte (celle de la vie) est ouverte, dans un autre cas, elle est fermée. Or, une porte ne peut pas être ouverte et fermée en même temps : image qui symbolise la situation des femmes qui ont leurs règles et dont le corps se prépare chaque mois à accueillir un bébé alors qu'elles n'ont pas le projet de concevoir un enfant. Les jeunes filles prépubères, les femmes enceintes, allaitantes, ou ménopausées, n'ont pas de règles et sont pourtant des femmes à part entière. Le "besoin de règles" pour les femmes est donc devenu strictement culturel, même si celles-ci gâchent la vie de certaines d'elles.

Auteur: Vignal Philippe

Info: L'enfer au féminin

[ femmes ]

 

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afrique

En 1986, l'anthropologue américain Beverly Strassman s'installa chez les Dogons, tribu du Sud-Est du Mali, près des collines du Bandiagara. Ces pasteurs cultivateurs vivent toujours selon un mode ancestral comportant la polygamie des hommes. Selon leurs croyances religieuses, les femmes sont impures quand elles ont leurs règles, ce qui perturbe les Esprits. Aussi leur impose-t-on de séjourner pendant cette période dans une hutte à l'écart du village : la "maison des femmes". Les femmes continuent de travailler dans les champs, mais sont le reste du temps confinées dans la hutte, dans l'obscurité. Les hommes peuvent voir qui est dans la hutte et quand.
Cette pratique n'a pas seulement une fonction religieuse, elle permet aussi aux hommes de s'assurer de leur paternité : ils sont sûrs qu'une femme qui sort de la hutte n'est pas enceinte. La maison des femmes permet également aux hommes de contrôler la fidélité de leurs femmes. Une femme qui ne séjournerait pas à la hutte alors qu'elle n'aurait pas eu de rapports sexuels avec son mari dans le mois est considérée avec suspicion : l'absence de règles peut révéler qu'elle a trompé son mari.

Auteur: Vignal Philippe

Info: L'enfer au féminin

[ tradition ] [ menstruation ]

 

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contagion

AU milieu du XIXe siècle, Ignace Philippe Semmelweis, gynécologue hongrois, découvrit qu'il suffisait que les médecins se lavent les mains avant d'examiner les jeunes accouchées pour que la mortalité liée à la fièvre puerpérale (maladie infectieuse survenant après un accouchement) diminue. Dans certaines maternités, cette mortalité pouvait atteindre 20% des femmes.
Malgré un combat acharné pour convaincre ses confrères, ce médecin novateur est mort misérable et incompris, dans un asile psychiatrique. Semmelweiss disait à propos des décès causés par la fièvre puerpérale, transmise par les mains souillées des médecins : "Tout ce qui se fait ici me paraît bien inutile, les décès se succèdent avec simplicité. On continue à opérer, cependant, sans chercher à savoir vraiment pourquoi tel malade succombe plutôt qu'un autre dans des cas identiques." Pasteur lui donna raison quelques années plus tard. La fièvre puerpérale n'était pas due à un quelconque déséquilibre entre les quatre éléments fondamentaux - air, feu, eau et terre - contenus dans les humeurs (croyance de l'époque), mais à l'action d'une bactérie, le streptocoque du groupe A, présent dans le sang des femmes et transmis par les mains souillées des médecins. La théorie microbienne de la maladie ouvrit enfin la porte de la prévention par l'asepsie.

Auteur: Vignal Philippe

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[ femmes ] [ sciences ] [ santé ] [ historique ]

 

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sciences

Les règles n'ont qu'un seul but : la grossesse. A partir de la puberté, la glande hypophyse, située à la base du cerveau, ne va pas cesser de stimuler l'activité ovarienne pour que les ovaires produisent des ovules en vue d'une grossesse. Cette stimulation persistera même après l'épuisement des ovaires à la ménopause. La seule pause accordée par la nature est celle de la période d'allaitement, à condition qu'il soit exclusif et intensif. L'obsession de la nature pour la reproduction de la vie se met alors en sommeil, les cycles s'interrompent pour donner au nouveau-né immature le temps de se développer grâce au lait maternel dont la production se tarirait en cas de nouvelle grossesse. Dans une société "naturelle", un nouveau-né qui ne serait pas allaité n'aurait aucune chance de survie. La nature fait alors passer la vie du nouveau-né avant une grossesse potentielle. Aujourd'hui, nous avons tendance à oublier que les cycles cessent pendant l'allaitement, tant celui-ci n'est pas systématique et surtout très bref. L'interruption des règles pendant cette période est la preuve manifeste de la nocivité des règles pour l'organisme féminin. L'organisme doit réduire au maximum ses dépenses d'énergie afin d'assurer la production de lait. Or, les règles, et surtout les cycles qui en sont la cause, demandent une surcharge énergétique non négligeable.

Auteur: Vignal Philippe

Info: L'enfer au féminin

[ femmes ] [ menstrues ] [ horloge biologique ]

 

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