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pragmatisme

Nous n'avons pas besoin d'une réponse à la question du sens de la vie, tout comme nous n'avons pas besoin d'une théorie du tout. Ce dont nous avons besoin, ce sont de multiple descriptions de beaucoup de choses, de nouvelles approches des phénomènes, qui changeront l'aspect sous lequel  nous les voyons, qui les éclairent différemment et nous permettent de les voir à nouveau.

Auteur: Critchley Simon

Info: Sur nytimes.com

[ humilité ] [ à petits pas ] [ sciences ] [ recherche ]

 

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théorie du tout

(…) notre modèle offre d’intéressantes perspectives sur le psychisme, et sur le mécanisme lui-même de la connaissance. En effet, de notre point de vue, notre vie psychique n’est rien d’autre qu’une suite de catastrophes entre attracteurs de la dynamique constituée des activités stationnaires de nos neurones. La dynamique intrinsèque de notre pensée n’est donc pas fondamentalement différente de la dynamique agissant sur le monde extérieur. On s’expliquera ainsi que des structures simulatrices des forces extérieures puissent par couplage se constituer à l’intérieur même de notre esprit, ce qui est précisément le fait de la connaissance.

Auteur: Thom René

Info: Théorie des catastrophes, 1991

[ solipsisme miroir ] [ priméité - secondéité ]

 

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théorie du tout

Le biocentrisme est une théorie philosophique et scientifique selon laquelle toutes les formes de vie et de conscience sont fondamentales pour la nature de l'univers. Selon le biocentrisme, la vie et la conscience ne sont pas simplement le résultat de processus physiques, mais plutôt des aspects fondamentaux de l'univers qui façonnent et influencent la façon dont le monde fonctionne. Le biocentrisme suggère que l'univers n'est pas une collection d'objets séparés, mais plutôt un réseau complexe de processus interconnectés qui impliquent des systèmes vivants et non vivants. Cette théorie est souvent associée aux travaux du scientifique et philosophe américain Robert Lanza, qui a soutenu que le biocentrisme offre une compréhension plus complète et plus holistique de l'univers que les modèles scientifiques traditionnels.

Auteur: OpenAI

Info:

[ définition ]

 
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idiome définitif

Tegmark soutient que "notre univers n'est pas seulement décrit par les mathématiques - il est les mathématiques" [c'est nous qui soulignons]. Son argumentation part de l'hypothèse peu controversée de l'existence d'une réalité physique externe indépendante des êtres humains. Il examine ensuite ce que pourrait être la nature de la théorie ultime d'une telle réalité (ce que les physiciens appellent la "théorie du tout"). Puisque ce monde physique est entièrement indépendant des humains, soutient Tegmark, sa description doit être exempte de tout "bagage" humain (par exemple, le langage des hommes en particulier). En d'autres termes, la théorie finale ne peut inclure aucun concept tel que "particules subatomiques", "cordes vibrantes", "espace-temps déformé" ou autres constructions conçues par l'homme. À partir de cette intuition présumée, Tegmark conclut que la seule description possible du cosmos est celle qui n'implique que des concepts abstraits et des relations entre eux, ce qu'il considère comme la définition pratique des mathématiques.

(...)

Malheureusement, je ne trouve pas que le raisonnement de Tegmark soit extrêmement convaincant. Le saut de l'existence d'une réalité extérieure (indépendante de l'homme) à la conclusion que, selon les mots de Tegmark, "Vous devez croire en ce que j'appelle l'hypothèse de l'univers mathématique : que notre réalité physique est une structure mathématique", implique, à mon avis, un tour de passe-passe. Lorsque Tegmark tente de caractériser ce que sont réellement les mathématiques, il dit : "Pour un logicien moderne, une structure mathématique est précisément ceci : un ensemble d'entités abstraites avec des relations entre elles." Mais ce logicien moderne est humain ! En d'autres termes, Tegmark ne prouve jamais vraiment que nos mathématiques ne sont pas inventées par les humains ; il le suppose simplement. De plus, comme l'a souligné le neurobiologiste français Jean-Pierre Changeux en réponse à une affirmation similaire : "Prétendre à une réalité physique des objets mathématiques, sur un plan comparable à celui des phénomènes naturels que nous étudions en biologie, nous pose, semble-t-il, un problème épistémologique préoccupant."

Auteur: Livio Mario

Info: Dieu est-il un mathématicien ?

[ codage dernier ] [ physicien-sur-physicien ] [ programme de langlands ]

 

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chronos

Une nouvelle théorie propose que le temps ait trois dimensions... Et nous pourrons bientôt la tester !

 Depuis plus d’un siècle, la physique moderne repose sur une idée simple : l’univers est constitué de quatre dimensions. Trois pour l’espace (hauteur, largeur, profondeur), une pour le temps. Cette vision de l’espace-temps, formulée par Einstein, a révolutionné notre compréhension du cosmos. Mais cette belle construction pourrait être… incomplète.

Un chercheur de l’Université d’Alaska Fairbanks, Gunther Kletetschka, propose une théorie radicale : et si le temps possédait lui aussi trois dimensions, au même titre que l’espace ? Une hypothèse qui semble sortie d’un roman de science-fiction, mais qui s’appuie sur des fondements mathématiques solides – et surtout, qui pourrait être testée expérimentalement.

Aujourd’hui, nous percevons le temps comme un fil tendu entre hier et demain. Un axe linéaire, sur lequel nos vies avancent inexorablement. Mais pour Kletetschka, cette représentation est trop limitée. Il suggère que le temps forme une structure tridimensionnelle, tout comme l’espace.

Dans cette nouvelle vision, l’espace serait une manifestation de cette matrice temporelle, un peu comme une peinture sur une toile invisible. « L’espace existe bien avec ses trois dimensions », précise le chercheur, " mais il n’est que la projection d’une réalité temporelle plus vaste. »

Concrètement, comment fonctionne un temps à trois dimensions ?

Imaginez que vous marchez sur un sentier : c’est le temps tel que nous le vivons – passé, présent, futur. Maintenant, imaginez un autre sentier perpendiculaire qui vous permettrait de rester au même moment… mais de changer d’univers, ou d’explorer d’autres versions possibles de cet instant.

C’est l’idée derrière la deuxième dimension temporelle. Et la troisième ? Elle permettrait d’expliquer comment l’on passe d’un "scénario" temporel à un autre. Résultat : au lieu d’un simple point sur une ligne, chaque moment de votre vie serait une sorte de volume temporel, avec plusieurs chemins possibles à explorer.

Cela bouleverse complètement notre rapport au temps. Et cela pourrait expliquer certains phénomènes mal compris en physique… voire même réconcilier des lois fondamentales qui, jusque-là, refusaient de coexister.

Le problème ? Ces deux théories sont incompatibles. Ce qui fonctionne dans l’une devient absurde dans l’autre. D’où la quête, presque mythique, d’une "théorie du tout" qui permettrait d’unifier les lois de l’univers.

C’est ici que la théorie de Kletetschka entre en jeu. En intégrant trois dimensions temporelles à la structure de l’univers, elle offrirait un nouveau cadre mathématique capable d’accueillir à la fois la relativité et la physique quantique.

Auteur: Internet

Info: https://www.science-et-vie.com/, Brice Louvet, 29 Juin 2025, Source : Reports in Advances of Physical Science

 

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science dure

Je défends une position radicalement épistémologique : les " lois " de la physique n'existent pas réellement en tant que structures objectives et définitives, mais comme des constructions humaines, des modèles mathématiques cohérents appliqués à des fragments de la réalité concernés.​

1) C
e que nous appelons " lois " — qu'il s'agisse des équations de Newton, de Schrödinger ou d'Einstein — ne sont que des formulations mathématiques cohérentes qui déterminent certains aspects du monde ; elles ne sont ni universelles ni immuables. Leur nature évolutive reflète directement l'état de notre savoir empirique, et non une vérité ontologique préexistante. Autrement dit, le physique fonctionne par approximation successive, jamais par révélation finale.​

2) La 
recherche scientifique est comme une pelure d'oignon infinie : " À mesure que nous découvrons davantage sur la nature, nous affinons nos descriptions, mais c'est sans fin ".  Ainsi, chaque progrès ne dégage pas une vérité absolue mais une couche  supplémentaire vers une compréhension sans conclusio. La tentative de formuler des " lois ultimes " constitue l'illusion métaphysique héritée d'un désir humain de clôture rationnelle.​

3) La 
quête d'une théorie unifiée du réel ne rime à rien.  Je vois dans les approches telles que la théorie des cordes ou le rêve einsteinien d'une " théorie du tout " un excès de confiance : toute théorie reste provisoire, conditionnée par la portée de nos instruments et de notre cognition.  L'idée que l'humanité du XXIᵉ siècle ait atteint une formulation définitive est totalement irréaliste, notamment avec la mécanique quantique : Il est difficile d'imaginer qu'à mille ans d'ici, on utilisera encore la mécanique quantique pour décrire fondamentalement la nature ; quelque chose  la remplacera, comme elle-même a remplacé Newton.  

4) Si 
l'hypothèse des multivers est exacte, alors chaque univers obéit à ses propres régularités ; parler d'une loi générale de la physique revient dès lors à confondre description locale et universalité absolue. L'humanité, confinée à un seul univers, ne peut prétendre extrapoler ses équations à l'ensemble du réel.​

5) Pour conclure 
l'absence de " lois éternelles " n'affaiblit pas la science ; elle la rend au contraire plus créative et ouverte. La physique n'a pas pour vocation d'acquérir le savoir, mais celle d'enrichir perpétuellement notre représentation du monde. Imaginer que la connaissance serait " bloquée " à jamais sur la mécanique quantique est une pensée véritablement déprimante.​

La physique n'est pas la découverte d'un ordre transcendant, mais une entreprise indéfiniment perfectible, ancrée dans la relation dynamique entre l'esprit humain, les mathématiques et la matière.

Auteur: Das Sarma Sankar

Info: Pourquoi les lois de la physique n'existent pas réellement. décembre 2022

[ anthropique ] [ désir de conclure ] [ savoirs éphémères ] [ transitoire noétique ]

 

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théorie du tout

Un physicien affirme que l’Univers serait pixélisé

Cet article présente les travaux du Dr Melvin Vopson, physicien à l’Université de Portsmouth, qui avance l’idée audacieuse que l’Univers serait " pixélisé ", c’est-à-dire constitué d’unités fondamentales d’information, analogues à des pixels dans une image numérique1. Selon Vopson, la gravité ne serait pas une force fondamentale, mais le résultat d’un processus computationnel visant à organiser et à compresser l’information dans l’Univers. Cette approche s’appuie sur la " seconde loi de la dynamique de l’information ", postulant que chaque particule élémentaire stocke des données sur elle-même, à la manière de l’ADN dans une cellule vivante. Ainsi, l’espace serait composé de pixels, chaque pixel servant de support à cette information.

Principaux arguments et analogies

Vopson compare ce mécanisme à celui observé dans les jeux vidéo ou les environnements de réalité virtuelle, où il est plus efficace de calculer la position d’un seul objet plutôt que de multiples entités. Par extrapolation, il suggère que l’Univers pourrait fonctionner de façon similaire, optimisant sa " puissance de calcul " en regroupant l’information, ce qui se manifesterait, à notre échelle, par l’attraction gravitationnelle.

Implications et prolongements

Cette perspective ouvre de nouvelles voies pour comprendre des phénomènes complexes comme les trous noirs ou l’énergie sombre, en reliant la gravité à la théorie de l’information quantique. Elle pose également des questions fondamentales sur la nature de la réalité : l’Univers serait-il, en définitive, une construction informatique ? Cette hypothèse, bien que spéculative, rejoint les réflexions de figures comme Elon Musk sur la possibilité d’un univers simulé.

La physique de l’information 

L’article rappelle que la physique de l’information est une discipline émergente qui postule que toute réalité physique – des particules aux forces fondamentales – peut être décrite en termes de traitement et de stockage de l’information. Cette approche, issue de la mécanique quantique et de la théorie de l’information, envisage l’Univers comme un immense ordinateur, chaque interaction étant une opération de calcul.

Limites et état de la recherche

La théorie de Vopson reste à ce stade spéculative et nécessite des preuves expérimentales pour être validée. Elle s’inscrit dans un courant de pensée plus large qui cherche à unifier les lois de la physique en les reliant à l’information, notamment à travers l’étude de l’entropie et de la gravité dans le contexte des trous noirs.

Conclusion

L’article met en avant une vision novatrice et controversée de l’Univers, où la gravité et la structure même de l’espace-temps émergeraient de principes d’optimisation de l’information. Si elle venait à être confirmée, cette théorie bouleverserait notre compréhension des lois fondamentales de la physique et de la nature de la réalité elle-même.

 

Auteur: Internet

Info: 3 mai 2025. synthése littéraire par deepseek

[ technologie miroir ]

 

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chronos

Le temps à trois dimensions : une révolution silencieuse

Imaginez un instant que le temps ne soit plus ce fil tendu, unique et implacable, qui relie le passé au futur. Osez concevoir qu’il puisse, à l’instar de l’espace, se déployer en trois dimensions, tissant une trame invisible et foisonnante où chaque instant recèle une infinité de possibles. C’est la proposition vertigineuse du chercheur Gunther Kletetschka, de l’Université d’Alaska Fairbanks, qui bouleverse les fondements de la physique moderne et invite à repenser la nature même de la réalité.

Un paradigme renversé

Depuis Einstein, l’univers se décrit comme un espace-temps à quatre dimensions : trois pour l’espace, une pour le temps. Mais cette architecture, aussi élégante soit-elle, laisse subsister des énigmes majeures, notamment l’impossibilité de réconcilier la relativité générale et la mécanique quantique. Kletetschka propose alors une audace : et si le temps, lui aussi, possédait trois dimensions, formant une matrice aussi riche et complexe que celle de l’espace ?

Dans cette vision, l’espace ne serait qu’une manifestation secondaire, une peinture déposée sur la toile profonde du temps. Le temps, ainsi démultiplié, deviendrait le véritable socle de l’univers, la matrice originelle d’où jaillissent tous les phénomènes physiques.

Trois axes pour l’infini

Pour saisir cette idée, imaginez marcher sur un sentier : c’est le temps tel que nous le vivons, linéaire, du passé vers le futur. Mais à ce chemin s’ajoutent deux autres, perpendiculaires, qui permettraient de rester au même moment tout en explorant d’autres versions de cet instant, d’autres scénarios possibles. La première dimension du temps correspond à notre expérience quotidienne ; la deuxième ouvre la porte à des alternatives, des univers parallèles d’un même moment ; la troisième permettrait de passer d’un scénario à l’autre, d’explorer la richesse des possibles sans jamais sortir de l’instant présent.

Chaque moment de vie ne serait plus un simple point sur une ligne, mais un volume, un espace à explorer, où se croisent et s’entrelacent d’innombrables chemins temporels.

Vers une théorie du tout ?

L’enjeu de cette théorie n’est pas seulement philosophique. En intégrant trois dimensions temporelles à la structure de l’univers, Kletetschka offre un nouveau cadre mathématique susceptible d’unifier la relativité générale et la physique quantique, ces deux piliers incompatibles de la science moderne. Son modèle, qui combine six dimensions (trois d’espace, trois de temps), permettrait de reproduire avec précision les masses des particules connues et d’en prédire d’autres, encore mystérieuses. Il pourrait aussi expliquer des phénomènes quantiques comme la superposition, où une particule existe dans plusieurs états à la fois, et offrir une nouvelle perspective sur l’origine de la masse.

Une théorie à l’épreuve du réel

Aussi séduisante soit-elle, cette hypothèse reste spéculative. Elle devra affronter l’épreuve du laboratoire, se soumettre à la rigueur de l’expérimentation et convaincre une communauté scientifique encore prudente. Mais elle incarne la force de la pensée audacieuse, capable de remettre en question les certitudes les plus ancrées et d’ouvrir des horizons insoupçonnés.

Ainsi, la théorie du temps à trois dimensions ne se contente pas de défier notre intuition : elle invite à contempler l’univers comme un vaste poème, où chaque instant recèle la promesse de mondes inexplorés, et où le temps, loin d’être un simple fil, devient la trame infinie de toutes les réalités possibles.



 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.science-et-vie.com/, 29 juin 2025 - synthèse littéraire par perplexity.ai

[ triadique ]

 

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théorie du tout

Une nouvelle "loi de la nature" qui englobe le vivant, les planètes et les étoiles

(Photo) Ammonite irisée trouvée près de Calgary, Canada. La diversité biologique (biodiversité) entraîne la diversité minérale, et vice versa.


Selon une équipe composée de scientifiques et de philosophes, la théorie de l'évolution formulée par Charles Darwin au 19e siècle n'est qu'un "cas particulier" d'une loi de la nature qui engloberait le vivant mais aussi les minéraux, les planètes et les étoiles. Attention, débats en perspective !

Et si l'évolution ne se limitait pas à la vie sur Terre ? C'est ce que suggère une équipe de neuf scientifiques et philosophes américains dirigés par la Carnegie Institution for Science, à travers un nouvel article publié dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.

La publication énonce la "loi de l'augmentation de l'information fonctionnelle", selon laquelle tous les "systèmes naturels complexes" – qu'il s'agisse de la vie sur Terre ou des atomes, des minéraux, des planètes et des étoiles – évoluent vers des états "plus structurés, plus diversifiés et plus complexes".

Vivant, atomes, étoiles…

Concrètement, qu'est-ce que cela signifie ? Juste avant d'en venir aux exemples, il faut définir en quelques mots ce que les auteurs entendent par "évolution". Un terme qu'il faut ici comprendre comme "sélection pour la fonction". Restez concentré, c'est tout simple !

Si le naturaliste du 19e siècle Charles Darwin avait globalement assimilé la "fonction" à la survie des êtres, c'est-à-dire à la capacité de vivre assez longtemps pour produire une progéniture fertile, les auteurs vont plus loin en reconnaissant également comme fonctions la "stabilité" (capacité à perdurer) et la "nouveauté" (nouvelles configurations).

Pour illustrer la sélection de la "nouveauté", l'article évoque à la fois des cas qui concernent le vivant, à l'instar de la photosynthèse, de la vie multicellulaire (quand les cellules ont "appris" à coopérer jusqu'à ne former plus qu'un organisme) et des comportements animaux. Mais aussi des exemples au sein du règne minéral !

Ainsi, les minéraux de la Terre, qui étaient au nombre d'une vingtaine à l'aube de notre système solaire, sont aujourd'hui près de 6 000. Et c'est à partir de seulement deux éléments majeurs – l'hydrogène et l'hélium – que se sont constituées, peu après le big bang, les premières étoiles, au sein desquelles se sont ensuite formés une vingtaine d'éléments chimiques plus lourds, avant que la génération suivante d'étoiles ne s'appuie sur cette diversité initiale pour produire près d'une centaine d'autres éléments.

"L'évolution est partout"

"Charles Darwin a décrit avec éloquence la façon dont les plantes et les animaux évoluent par sélection naturelle, avec de nombreuses variations et caractéristiques des individus et de nombreuses configurations différentes. Nous soutenons que la théorie darwinienne n'est qu'un cas très particulier et très important au sein d'un phénomène naturel beaucoup plus vaste", résume dans un communiqué le Pr Robert M. Hazen, de Carnegie, qui a supervisé les travaux.

Et son collègue Michael L. Wong, astrobiologiste à Carnegie et premier auteur de l'étude, de compléter : "l'univers génère de nouvelles combinaisons d'atomes, de molécules, de cellules, etc. Les combinaisons qui sont stables et qui peuvent engendrer encore plus de nouveauté continueront à évoluer."

"C'est ce qui fait de la vie l'exemple le plus frappant de l'évolution, mais l'évolution est partout."

Cette nouvelle "loi de la nature" qui décrit une complexité croissante n'est pas sans en rappeler une autre : le deuxième principe de la thermodynamique. Celui-ci stipule en effet que "l'entropie" (autrement dit, le désordre) d'un système isolé augmente avec le temps – raison pour laquelle la chaleur circule toujours des objets les plus chauds vers les objets les plus froids.

Discussion ouverte

Forces et mouvement, gravité, électromagnétisme, énergie… La plupart des "lois de la nature", décrivant et expliquant les phénomènes observés en permanence dans le monde naturel, ont été énoncées il y a plus de 150 ans.

Nul doute que la nouvelle "loi de la nature" énoncée par l'équipe américaine – formée de trois philosophes des sciences, de deux astrobiologistes, d'un spécialiste des données, d'un minéralogiste et d'un physicien théorique – suscitera moult réactions au sein de la communauté scientifique.

"À ce stade du développement de ces idées, un peu comme les premiers concepts au milieu du 19e siècle pour comprendre "l'énergie" et "l'entropie", une discussion ouverte et large est maintenant essentielle", a d'ailleurs commenté dans le communiqué Stuart Kauffman, chercheur à l'Institut de biologie des systèmes (Seattle).

Pour rappel, une théorie n'est "scientifique" que si les principes qui la constituent conduisent à au moins une prédiction suffisamment précise pour pouvoir être testée par une expérience (ou une mesure) susceptible de la réfuter…

Auteur: Internet

Info: https://www.geo.fr, Nastasia Michaels, 16/10/2023

[ panthéisme ] [ panpsychisme ] [ complexification ]

 

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théorie du tout

Notre réalité est pure information. Information géométrique. L'information étant le sens, sous forme de symbolisme. 

D'où la question, quel type d'information pour exprimer un langage géométrique ?

Information implique signification. Mais que veut dire signification ?

C'est une comparaison, c'est à dire la perception de quelque chose relativement à quelque chose d'autre. Ainsi, pour pouvoir exister une chose doit être perçue, ou mesurée, par quelque forme de conscience. 

Einstein a montré que passé et futur existent simultanément dans un objet géométrique ; de fait tous les temps existent conjointement (les mathématiques le montrent de plein de manières). Donc : passé et futur s'influençant sans cesse, tout est toujours dans l'instant présent. Alors, si chaque moment influence et co-crée chaque autre moment dans quelque sens que ce soit, la réalité ne peut qu'être un massif  réseau neuronal qui sillonne l'espace et le temps.

Réseau doté d'une spécificité étonnante. Il serait son propre créateur.

Parallèlement, comme l'a démontré la mécanique quantique, le futur n'est pas prédéterminé. Conséquemment existe le libre-arbitre.

Comment marche le libre-arbitre ? La physique quantique montre que la réalité n'existe que lorsqu'elle est observée. Wheeler déclara en son temps que la réalité est constitué d'informations, elles-mêmes créées par l'observation. Frank Wilczec ajouta ensuite que la physique quantique reste obscure et sujette à débat. Et qu'elle le restera tant qu'on aura pas défini, au sein du formalisme quantique, un observateur, entité moderne dont les conditions et/ou contours correspondent à une caricature reconnaissable de la conscience consciente. C'est à dire une entité, pas nécessairement terrestre, capable d'observer et mesurer.

Mais comment pourrait être cette entité ? Je suis, nous sommes... tous conscient, mais qu'est-.ce que cela veut dire ?

On sait juste que la conscience est liée de manière proche à  la science physique mais personne ne sait dire ce qu'elle hors de l'idée qu'elle joue un rôle central dans l'existence du réel.

Est-elle juste l'émergence d'une boucle de rétroaction de causalité ? Heisenberg développa en son temps les maths matricielles, arrivant à la conclusion que la réalité est pixelliseé en nano unités tridimensionnelles insécables, de la taille la plus petite dans l'échelle de Planck. Chacune (nommée tétrahedron, c'est à dire un polyèdre composé de quatre faces triangulaires) fonctionnant comme nos pixels sur les écrans TV.

Hélas ce qui précède n'apporte aucune preuve que cet espace, le notre, soit un tel ensemble uniforme, homogène, fluide, etc.  Malgré tout, mathématiquement, tout converge vers la consolidation de cette idée d'une pixellisation de la réalité.

Du coup quel code géométrique sera-t'il à même de modéliser cette réalité pixellisée ?

Les recherches au CERN ou ailleurs  sur la physique des particules conduisent toutes vers ce que les physiciens nomment "transformation de symétrie de jauge", chacune menant vers une notion de forme, géomètrique donc.

Mais ici apparait une forme, et pas n'importe laquelle. Il s'agit d'un modèle géométrique à 8 dimensions, plus précisément un crystal 8 D (Rappelons que crystal signifie motif périodique), modèle qu'on pourra se représenter tel un "treillis à 8  dimensions" (E8 lattice), structure 8 D qui présente 240 noeuds, ou points tournants (vertex-vertices), que nous nommons gosset polytope.

Lorsque ce gosset polytope est projeté en 4 dimensions il se métamorphose en deux formes identiques de tailles différentes, dont le ratio est précisément 0,618, c'est à dire celui du nombre d'or, constante fondamentale de la nature qui apparait à toutes les échelles de l'univers connu (par exemple il détermine le moment précis ou un trou noir passe de positif à négatif en étant partie de l'équation qui précise la limite inférieure de son entropie). Il se rapporte aussi à la gravité de la boucle quantique.

Ainsi ce ratio de Fibonnaci unifie les limites inférieures et supérieures (cosmiques - quantique) de la préhension du réel par les scientifiques, physiciens pour grande partie.

Et, si on revient aux maths matricielles qui fonctionnent à partir d'eigen values (Valeur propre, vecteur propre et espace propre) indiquées comme triviales (1,2 ou 0) ou non triviales (pour les nombres plus complexes.) on arrive à la partie intéressante : les deux plus grandes probabilités d'eigenvalues non triviales qui apparaissent dans une matrice binaire sont :

-  le golden ratio  et

-1 sur (over) le nombre d'or.

Tel est le lien très profond qui unit mécanique quantique et cosmologie. Ce ratio, qui est apparu dans un grand nombre d'observations, a cependant toujours été appréhendé par les scientifiques comme un truc d'amateurs. Et maintenant on constate, une fois de plus, que ce nombre d'or apparait vraiment partout.

Pour terminer résumons ici les sept indices que nous donne la nature pour contruire cette théorie du tout (emergence theory)

information   -   indéterminisme   -   boucle de causalité   -   conscience   -   pixellisation   -   cristal E 8  (à 8 dimensions)   -   nombre d'or

Auteur: Anonyme

Info: Youtube - Quantum Gravity Research, What Is Reality? Official Film. https://www.youtube.com/watch?v=w0ztlIAYTCU

[ sciences ] [ septénaire ] [ miroir anthropocentrique ] [ monde humain consensuel ] [ atemporalité ] [ programme de langlands ]

 

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