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auto-analyse

Souvent, en grandissant, on continuera à rechercher des gens qui ressemblent à nos premiers tortionnaires, espérant qu'à travers eux, on obtiendra ce qui avait fait défaut dans la première relation. Voilà comment on crève à petit feu.

Auteur: Arcé Alexandra

Info: Dans son compte-rendu critique du livre d'Alice Miller "Notre corps ne ment jamais"

[ traumatismes ] [ enfance ] [ dépression ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

auto-analyse

Je peindrais volontiers mes légères pensées,
Mais déjà, le pensant, mon penser est changé,
Ce que je tiens m’échappe, et les choses passées,
Toujours par le présent se tiennent effacées,
Tant à ce changement mon esprit est rangé.

Auteur: Durand Etienne

Info:

[ instabilité ] [ mental insaisissable ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

auto-analyse

Je ne peux m’analyser que sur la base de connaissances objectives, comme je pourrais le faire pour un étranger… La self analyse est à proprement parler impossible. Sans cela, il n’y aurait pas de maladie. C’est dans la mesure où je rencontre quelque énigme dans mes cas, que l’analyse doit s’arrêter.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Lettre de 1897

[ limites ] [ questions en suspens ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

auto-analyse

C’est une caractéristique humaine que, lorsque nous affrontons des problèmes personnels, ce sont justement ces choses profondément intimes qui résistent le plus à l’examen de la logique. Nous avons alors tendance à nous empêtrer, à nous en prendre à tout sauf à la chose bien réelle et profondément enracinée qui est notre véritable but.

Auteur: Herbert Frank

Info:

[ difficile ] [ introspection ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

auto-analyse

Après avoir été ici vraiment plein d’entrain, je connais maintenant une période maussade. Le principal patient qui m’occupe, c’est moi-même. Ma petite hystérie, fortement accentuée par le travail, a un peu avancé dans sa solution. D’autres choses restent encore cachées. C’est d’elles que dépend en premier lieu mon humeur. Cette analyse est plus difficile que n’importe quelle autre. C’est elle aussi qui paralyse la force psychique dont j’ai besoin pour présenter et communiquer ce qui a été acquis jusqu’ici. Je crois pourtant que cela doit être fait et que c’est une pièce intermédiaire nécessaire dans mes travaux.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Lettre à Wilhelm Fliess du 14 août 1897, trad. Françoise Kahn et François Robert, éditions P.U.F., Paris, 2006

[ difficulté ] [ baisse de régime ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

auto-analyse

Oui ! Et telle fut ma destinée, dès ma plus tendre enfance. Tout le monde lisait sur mon visage les signes des plus mauvais penchants ; ces signes n’existaient point, mais on les pressentait, et ils ne parurent jamais, j’étais modeste, on m’accusa d’astuce et je devins sournois. Je ressentais profondément le bien et le mal ; personne ne me prodiguait la moindre caresse ; tous m’outrageaient ; je devins vindicatif. J’étais morose, les autres enfants étaient gais et babillards ; je me sentais au-dessus d’eux, on me mit plus bas, je devins envieux. J’étais disposé à aimer tout le monde ; personne ne me comprit ; j’appris la haine. Ma jeunesse flétrie s’écoula au milieu d’une lutte entre la société et moi. Craignant de voir tourner en ridicule mes meilleurs sentiments, je les enfouis au fond de moi-même et ils s’évanouirent. J’aimais la vérité, on ne me crut pas : je me mis à mentir. Connaissant à fond le monde et le mobile de la société, je devins habile dans la science de la vie et je m’aperçus que d’autres, sans la moindre habileté, étaient heureux et recevaient des honneurs et des avantages que je briguais infatigablement. Alors le désespoir naquit dans mon cœur, mais non pas ce désespoir que guérit la balle d’un pistolet ; non ! mais un désespoir froid et sans force, qui se cache sous un sourire aimable et bienveillant. Je devins un paralytique moral. Une moitié de mon âme languit, se dessécha, et mourut. Je la coupai et la rejetai. L’autre partie s’agita et se mit à vivre dans chacune de ses parties, et personne ne remarqua cela, parce que personne ne savait l’absence de la moitié perdue. Mais vous venez de réveiller en moi son souvenir et je vous lirai son épitaphe. Au plus grand nombre, les épitaphes paraissent ridicules, mais à moi, non ; je pense toujours à celui qui repose sous elle. Du reste je ne vous prie point de partager mon opinion ; si ma sortie vous paraît ridicule, riez-en ! Je vous préviens que cela ne m’affligera pas le moins du monde.

Auteur: Lermontov Mikhail Yuryevich

Info: Un héros de notre temps

[ confession ]

 

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Ajouté à la BD par miguel