confusion catégorielle
[...] se divertir, c’est offusquer l’essentiel par l’accessoire, l’éternel par le contingent.
Auteur:
Thirouin Laurent
Années: 1957
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: critique littéraire, professeur
Continent – Pays: Europe - France
Info:
"Pascal ou le défaut de la méthode", Honoré Champion Editeur, Paris, 2023, page 318
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distraction
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égarement
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détournement
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confusion catégorielle
Et ce qui achève notre impuissance à connaître les choses, est qu’elles sont simples en elles-mêmes, et que nous sommes composés de deux natures opposées et de divers genre, d’âme et de corps. [...]
De là vient que presque tous les philosophes confondent les idées des choses, et parlent des choses corporelles spirituellement et des spirituelles corporellement. Car ils disent hardiment que les corps tendent en bas, qu’ils aspirent à leur centre, qu’ils fuient leur destruction, qu’ils craignent le vide, qu’elle a des inclinations, des sympathies, des antipathies, qui sont toutes choses qui n’appartiennent qu’aux esprits. Et en parlant des esprits, ils le considèrent comme en un lieu, et leur attribuent le mouvement d’une place à une autre, qui sont choses qui n’appartiennent qu’aux corps.
Au lieu de recevoir les idées de ces choses pures, nous les teignons de nos qualités, et empreignons [de] notre être composé toutes les choses simples que nous contemplons.
Auteur:
Pascal Blaise
Années: 1623 - 1662
Epoque – Courant religieux: renaissance
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Pensées, 72-199
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projection anthropomorphique
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objectivité impossible
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confusion catégorielle
En effet, de même que les modernistes veulent ouvrir l’âme chrétienne à la totalité du multiple mondain, au mépris de la nature humaine, de même, dans leur orgueil, ils veulent écraser cette âme sous le poids de la transcendance divine ; ils prennent, disent-ils, l’Evangile à la lettre – à vrai dire, ils ne prennent de cette lettre que ce qui leur paraît s’accorder avec leur sensibilité idéologique, laquelle consiste essentiellement à se donner bonne conscience en condamnant les "riches" ou les "bourgeois" […]. Il y a, dans cette attitude, pensons-nous, comme une conséquence de la morale kantienne qui prétend affronter directement l’action humaine à l’Absolu, et refuse, comme impures, toutes les motivations naturelles. Il est évident qu’à jauger nos actions à l’aune de l’Universel, on ne risque pas d’en trouver une seule qui soit bonne, et le Christ lui-même a dit : "Que m’appelles-tu bon ? Dieu seul est bon". […] Mais ce qui est vrai dans la perspective d’une via negationis, d’une théologie et d’une spiritualité apophatiques, est un mensonge mortel au niveau de la voie commune, parce qu’il prétend à ce à quoi il n’a pas vraiment droit. […]
Il apparaît donc que les vertus naturelles ont pour fonction d’assurer l’équilibre de la substance humaine entre la pression du monde et celle de l’Absolu. La religion s’adressant a priori à une collectivité humaine, il faut aussi que cette collectivité puisse exister et que, d’une certaine manière, elle ignore le caractère radical des injonctions divines. "Mon Royaume n’est pas de ce monde". Cela ne signifie pas seulement qu’il se réalisera en des Cieux nouveaux et une Terre nouvelle ; cela signifie aussi qu’il ne peut se réaliser ici-bas. L’ordre du monde humain tel qu’il est ne saurait contenir le Royaume du Christ sans en périr instantanément.
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Amour et vérité, L’Harmattan, 2011, Paris, pages 48-49
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psychique-spirituel
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hypocrisie
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naturel-surnaturel
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degrés herméneutiques
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sécularisation
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