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influences intellectuelles

Double : Quelle est votre formation ?

Muray : D’excellentes lectures. Un admirable père et une admirable mère. Desquels d’ailleurs me viennent mes premières excellentes lectures. Je suis sans doute l’un des derniers individus qui ait pu, sans la moindre nuance, hériter de ses merveilleux parents.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 3", Les Belles Lettres, Paris, 2002, page 300

[ entretien ]

 
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influences littéraires

Ainsi, Fante m’a donné la phrase sensible, Hemingway la phrase qui ne demande rien, Thurber la phrase qui se moque de ce qu’a fait l’esprit qui n’y pouvait rien faire ; Saroyan la phrase qui s’aime elle-même ; Céline la phrase qui coupe la page comme un rasoir ; Sherwood Anderson la phrase qui parle au-delà de la phrase. Je pense leur avoir tous emprunté quelque chose et je n’ai pas honte de l’admettre. 

Auteur: Bukowski Charles

Info: Lettre à Gerald Locklin, 22 juin 1987

[ phraséologies comparées ] [ styles ]

 

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influences combinées

Le caractère des Anglais marqué dans tous les temps est une certaine impatience que le climat leur donne, et qui ne leur permet ni d’agir longtemps de la même manière, ni de souffrir longtemps les mêmes choses : caractère qui n’est point grand en lui-même, mais qui peut le devenir beaucoup, lorsqu’il n’est point mêlé avec de la faiblesse, mais avec ce courage que donnent le climat, la liberté et les lois.



 

Auteur: Montesquieu Charles de

Info: Pensée 889

[ environnement ] [ formacja ] [ british ] [ milieu naturel ]

 

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influences

Au moment de la parution de son premier roman, Céline indiquait comme ses sources Balzac, Freud et Breughel. Un romancier, un peintre, et cette parole en plus qu’est Freud. Quelles que soient les basses insultes qu’il a pu proférer contre ce dernier par la suite, il n’est pas niable qu’il a au moins commencé par le prendre très au sérieux. Pourquoi ne pas admettre que son œuvre soit née d’une sorte de rencontre entre le peintre des meutes médiévales, l’écrivain de la tragédie inhumaine et l’analyste qui écoutait dans la parole les effets de la séparation des sexes ? 

Auteur: Muray Philippe

Info: A propos de Louis-Ferdinand Céline dans "Céline", éd. Gallimard, 2001, page 107

[ sources d'inspiration ]

 

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influences intellectuelles

Dans son autobiographie, il [Jung] n’explique pas pourquoi Maître Eckhart l’avait ravi, ni pourquoi il "méprisait" Hegel et saint Thomas d’Aquin. En revanche, il parle de Kant, qu’il appréciait, et du travail minutieux qui l’avait conduit à "faire la distinction entre ce qui m’appartient, ce qui est à ma portée, ce qui est au-delà, et ce que je ne peux atteindre sans dommages". Nietzsche le "toucha" particulièrement dans Ainsi parlait Zarathoustra. […]

Pendant des années, Carl fréquenta la bibliothèque de son père pour y lire et relire les légendes du Graal, à tel point qu’il pouvait les réciter par cœur. Ce fut sa première grande expérience littéraire, jusqu’à ce que le Faust de Goethe devienne, comme pour sa mère, sa lecture préférée. L éprouvait également beaucoup de plaisir à lire de la poésie : Hölderlin comptait parmi ses poètes favoris – avec l’âge il aimerait réciter de longs passages de Patmos. Il adorait l’Orplid de Möricke, bien qu’il jugeât très "médiocres" tous ses autres poèmes […] ; il aimait aussi Friedrich T. Vischer, notamment pour Auch Einer.

Il avait lu les traductions de Shakespeare, préférant ses drames et ses sonnets, même s’il en dédaignait certains, trop "typiquement littéraires" à son goût. Il appréciait le côté "pathétique" de Schiller et prenait beaucoup de plaisir à lire les conversations de Goethe avec Johann Peter Eckermann. Chez les anciens, il aimait Héraclite, s’intéressait un peu moins à Pythagore et à Empédocle, pas du tout à Platon. Son goût pour le théâtre grec fut passager mais l’Odyssée le fascinait. […] A l’école, il ne cachait pas qu’il lisait les romans d’aventure de Gerstäcker et les traductions allemandes de Walter Scott. 

Auteur: Bair Deirdre

Info: Dans "Jung", trad. de l’anglais par Martine Devillers-Argouarc’h, éd. Flammarion, Paris, 2007, pages 62-63

[ sources d'inspiration ]

 

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