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infra-monde

Le monde, les particules, la lumière, l'énergie, l'espace et le temps ne sont rien d'autre que la manifestation d'un seul type d'entité : les champs quantiques covariants.

Auteur: Rovelli Carlo

Info: solipsisme anthropique

[ physique théorique ] [ source ]

 
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Le champ quantique est un espace de potentialités infinies, où tout est interconnecté. Les expériences astrales, où l'on se sent connecté à tout l'univers, pourraient être une manifestation de cette interconnexion quantique.

Auteur: McTaggart Lynne

Info: Le Champ de la cohérence universelle (2002)

[ spéculation ]

 

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Quel mortel n’avait un jour soupçonné, sous la fine couche de poésie et de beauté, sous la luxuriante nature et le foisonnement de la vie, sous les plaisirs des sens, derrière le joli ciel bleu d’une après-midi d’été, non pas la mort, mais bien pire ?

Auteur: Lucazeau Romain

Info: La Nuit du faune

[ horrible ] [ infernal ] [ hors vie ]

 

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Nous avons essayé pendant des siècles de chercher des causes et des explications de plus en plus profondes, et soudain, lorsque nous allons au plus profond, au comportement des particules individuelles, des quanta individuels, nous découvrons que cette recherche d'une cause s'arrête là. Il n'y a pas de cause. À mes yeux, ce caractère fondamentalement insensé de l'univers n'a pas encore été réellement intégré dans notre vision du monde.

Auteur: Zeilinger Anton

Info:

[ impasse ] [ indifférencié ] [ impersonnel ] [ hasard source ] [ fondamentale acausalité ]

 

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Un exemple d’intrication est l’atome d’hydrogène, mais l’intrication est en réalité omniprésente. Toute interaction d’une particule avec une autre peut conduire à une intrication. Par exemple, supposons qu’une particule instable se désintègre et émette deux particules, A et B. L’état quantique du système formé par ces deux particules se déplaçant en sens opposés est intriqué. Nous ne connaissons ni la direction ni la vitesse de la particule A ni celles de la particule B. Mais nous savons que l’énergie est conservée. Ainsi, dès que nous mesurons la vitesse de la première particule, nous connaissons immédiatement celle de la seconde. La mesure de la première particule provoque l’effondrement de la fonction d’onde, mais cette fonction d’onde est unique pour les deux particules, car elles sont intriquées. Cela signifie que nous avons observé les deux particules simultanément, même si elles sont très éloignées l’une de l’autre. C’est là l’essence même de l’intrication quantique.

Auteur: Internet

Info:

[ superposition ]

 

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Des chercheurs ont photographié ce que personne n’avait vu depuis 100 ans

Une avancée historique vient d’être franchie dans le monde de la physique quantique. Pour la toute première fois, des chercheurs ont réussi à capturer des images d’atomes individuels flottant librement et interagissant dans l’espace. Une prouesse technologique qui confirme, près d’un siècle plus tard, certaines des prédictions les plus fondamentales de la mécanique quantique.

L’étude révolutionnaire menée par Yao et son équipe dévoile une avancée majeure dans l’observation des gaz quantiques, offrant une plongée inédite dans les comportements microscopiques des bosons et fermions.

Méthodologie innovante

En s’affranchissant des limites des réseaux optiques traditionnels, les chercheurs ont réalisé une microscopie in situ des atomes en mouvement libre, dans un continuum spatial. Cette technique permet une résolution individuelle des particules, capturant leurs positions exactes et révélant les corrélations quantiques avec une précision sans précédent.

Révélations sur les bosons

- Condensation de Bose-Einstein
 : L’imagerie directe montre la transition vers un état condensé, où les atomes s’unissent dans un même état quantique, confirmant théoriquement ce phénomène avec une clarté expérimentale inégalée.

- Corrélations renforcées : Pour les bosons thermiques (non condensés), l’étude mesure une augmentation des interactions par paires, signature des effets collectifs quantiques.

Comportement des fermions

- Trou d’échange
 : Observation directe de la suppression des corrélations à courte distance chez les fermions, manifestation visuelle du principe d’exclusion de Pauli.

- Paires non locales : Dans les gaz de Fermi fortement interactifs en 2D, des paires d’atomes liés émergent, dont la taille et la dynamique varient continûment lors de la transition BEC-BCS – un graal de la physique ultrafroide.

Applications et perspectives

La technique ouvre la voie à l’analyse in situ de systèmes quantiques complexes :

- Thermométrie instantanée via le théorème fluctuation-dissipation, cruciale pour les études hors équilibre.

- Mesure du contact à courte portée, paramètre clé des gaz fortement corrélés.

- Exploration future des mélanges boson-fermion et des phases exotiques de la matière.

Cette percée, comparée à un " microscope quantique ", éclaire d’un jour nouveau l’intrication des particules, promettant de déchiffrer des énigmes allant des supraconducteurs à haute température à la matière neutronique





 

Auteur: Internet

Info: https://journals.aps.org/prl/abstract/10.1103/PhysRevLett.134.183402

[ sciences ]

 

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Jusque-là inimaginable, le mouvement d’un électron capté pour la première fois en direct !

Des physiciens californiens ont observé le mouvement d’un électron de valence pendant une réaction chimique. Cette découverte ouvre la voie à une meilleure maîtrise des mécanismes moléculaires, notamment pour la synthèse de molécules pharmaceutiques.

Une découverte électrisante. Pour la première fois, une équipe de physiciens du National Accelerator Laboratory en Californie a regardé, au mois de septembre, en direct le mouvement d’un électron pendant une réaction chimique. On connaît leur existence depuis près de 130 ans. Les électrons, ce sont ces minuscules grains de matière chargés électriquement. Ils forment et transforment les liaisons chimiques de tout ce qui nous entoure. Mais jusqu’à présent, personne n’avait directement observé ces électrons en action.

Ils étaient à la fois trop petits et trop rapides pour les voir. Leur mouvement se fait sur des temps extrêmement courts. Tout le mouvement dure au total 500 fs, c’est-à-dire millionnièmes de milliardièmes de seconde, mais en plus, ils sont un million de fois plus petits que la longueur d’onde de la lumière elle-même. Impossible, donc, de les voir avec de la lumière. En septembre, les physiciens ont donc rusé et employé des rayons X. D’habitude, ils sont utilisés pour voir les atomes, qui sont 10 000 fois plus gros que les électrons. Avec ces rayons X, ils ont observé une molécule d’ammoniac en pleine réaction chimique.

Le mouvement d’un électron de valence

Grâce à cette technique, l'équipe de physiciens a pu détecter et suivre le mouvement d’un électron de valence.(Nouvelle fenêtre) Ce n’est pas un électron originaire de la Drôme, mais un électron de la couche extérieure des atomes. Ce sont ces électrons-là que les atomes vont se partager pour créer des liaisons chimiques. Quand deux personnes veulent marcher ensemble, elles se donnent la main ; quand deux atomes veulent former une molécule, ils se donnent les électrons de valence.

Cet électron n'est pas une petite bille, comme on nous le montre sur les schémas à l’école. Il ressemble plutôt à un petit nuage. C’est à cause de la physique quantique. Les très petits objets, comme les électrons, ne sont pas localisés à un seul endroit comme vous et moi, ils sont un peu partout à la fois et forment un nuage diffus de probabilité de présence qu’on appelle une orbitale. Cette nuée, les physiciens ont pu l’observer en direct et la voir se déplacer entre les atomes lors de la réaction chimique. Depuis qu’ils ont vu ça, ils sont sur un petit nuage, car cette observation nous promet de mieux maîtriser les mécanismes à l’œuvre pour la synthèse de molécules, notamment pharmaceutiques.

La science souhaite donc à ce nuage d’électrons de nous offrir d’autres avancées foudroyantes… et de nous tenir au courant !





 

Auteur: Internet

Info: https://www.franceinfo.fr/ - François Bill, 11 octobre 2025

[ physique appliquée ] [ subnucléaire ]

 

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infra-monde*

L'axion, la particule fantôme qui pourrait percer le secret de la matière noire

La matière noire reste un grand mystère en astrophysique. Pourtant, une particule appelée axion pourrait en être la clé. Des chercheurs ont réussi à recréer un équivalent en laboratoire, ouvrant la voie à sa détection dans l’univers.

Imperceptible, mais essentielle à l’équilibre de l’Univers, la matière noire reste l’un des plus grands mystères de l’astrophysique moderne. De quoi est-elle composée ? Où se cache-t-elle ? Les scientifiques ont encore du mal à se mettre d'accord. Contrairement à la matière ordinaire qui compose tout ce qui nous entoure, la matière noire ne réfléchit ni n’émet de lumière. Sa présence n’est trahie que par les effets gravitationnels qu’elle exerce sur les étoiles, les galaxies et même sur la lumière elle-même.

Les scientifiques pensent toutefois qu’une particule spécifique pourrait constituer l’un des éléments de la matière noire : l’axion. Au cours d’une expérience révolutionnaire, des chercheurs de Harvard et du King’s College ont créé une imitation assez convaincante de cette particule. La pièce manquante du puzzle pourrait bien avoir été trouvée !

Une imitation de l’axion

L’axion est une particule hypothétique, c'est-à-dire que nous ne savons pas vraiment si elle existe. Dans les années soixante-dix, l’axion est théorisé par des scientifiques pour résoudre un problème de symétrie dont souffrait la "théorie des interactions fortes", qui décrit les forces qui maintiennent les quarks ensemble pour former des protons et des neutrons.

Avec leur expérience, les chercheurs ont tenté de créer une quasi-particule d’axion. Cette quasi-particule se comporte de la même façon que l’axion dans un matériau, en d’autres termes, c’est une sorte d'imitation. Une idée qui avait émergé pour la première fois en 2010 mais était restée infructueuse jusqu’à présent. Les scientifiques de Harvard et du King's College, semblent finalement avoir réussi à en créer, en utilisant un matériau composé de fines couches de tellurure de bismuth et de manganèse. Ces substances chimiques, une fois combinées, forment un matériau unique, particulièrement utile pour créer des quasi-particules.



Un matériau aux propriétés uniques pour traquer les axions

Dans ce matériau, les champs électriques et magnétiques sont intrinsèquement liés. La quasi-particule d’axion s’est ainsi formée grâce à cette oscillation entre le magnétisme et l’électricité : un comportement semblable à celui des véritables particules d’axion. Grâce à cette expérience, les scientifiques ont désormais la preuve de l’existence d’une quasi-particule d’axion dans ce matériau. Comme l’explique Interesting Engineering, "les oscillations observées dans cette nouvelle étude fournissent un signal clair et incontestable d’axions".

Le tellurure de bismuth et de manganèse pourrait également être utilisé pour développer un détecteur capable de repérer de vraies particules d’axion dans la nature, si elles existent. En effet, lorsqu’un axion pénètre dans le champ magnétique autour de ce matériau, il pourrait se transformer en photon (une particule de lumière). Ce photon interagirait alors avec la quasi-particule d’axion, ce qui permettrait d’amplifier le signal et de rendre l’axion détectable. Ce matériau ne se contente donc pas de reproduire le comportement de l’axion : il pourrait aussi devenir un outil concret pour le détecter dans la nature.


 

 

Auteur: Internet

Info: https://www.geo.fr/, Adélie Clouet d’Orval, 21 avril 2025

[ astrophysique ]

 

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Vitesse époustouflante de l’intrication quantique mesurée pour la première fois

La récente mesure de l’intrication quantique en attosecondes pourrait transformer notre compréhension de la physique et révolutionner le cryptage. 

La physique quantique continue de nous étonner en bousculant nos idées sur le monde minuscule. Une étude toute récente a permis de mesurer, pour la première fois, la rapidité à laquelle se déclenche l’intrication quantique, un phénomène qu’on croyait jusque-là immédiat. Cette recherche, publiée dans le prestigieux journal Physical Review Letters, ouvre la porte à de belles avancées dans le domaine du cryptage et du calcul quantiques.

Mesure en attosecondes : une nouvelle ère de précision

Les prouesses technologiques actuelles nous donnent accès à des phénomènes qui semblaient inaccessibles. Les attosecondes ont un rôle très important dans cette avancée. Pour vous donner une idée, la lumière parcourt seulement l’épaisseur d’un cheveu humain en une attoseconde. Ces mesures ultra-précises permettent de suivre le mouvement des électrons et de mieux comprendre les dynamiques électroniques à l’échelle quantique.

Intrication quantique : un lien mystérieux entre particules

L’intrication quantique, c’est fascinant : deux particules semblent être connectées, même lorsqu’elles se retrouvent à des kilomètres l’une de l’autre, un principe fondamental de la téléportation quantique. Le Prof. Joachim Burgdörfer explique, " on pourrait dire que les particules n’ont pas de propriétés individuelles ; elles n’ont que des propriétés communes ". Dans cette étude, menée par Prof. Joachim Burgdörfer et Prof. Iva Březinová, on explore comment les particules deviennent intriquées grâce à des lasers à haute fréquence qui frappent des atomes, éjectant ainsi un électron et l’intriquant avec un deuxième.

Méthodes et résultats : zoom sur l’invisible

Pour mener à bien cette recherche, les scientifiques ont recours à des techniques de pointe comme le streaking attoseconde et la reconstruction du battement attoseconde par interférence de transitions à deux photons (RABBIT). Ces méthodes permettent d’accéder aux observables phares de la physique attoseconde, notamment le " temps zéro " de la photoionisation. Dans l’expérience, l’intrication entre électrons apparaît sur des échelles de temps extrêmement brèves, avec une différence moyenne d’environ 232 attosecondes entre eux.

Perspectives et applications à venir

Les retombées possibles de ces découvertes sont nombreuses. Mieux comprendre l’intrication pourrait booster les technologies de demain, notamment pour le transfert sécurisé de données via le cryptage quantique. Le Prof. Iva Březinová précise, " nous cherchons à savoir comment cette intrication se met en place dès le départ et quels phénomènes physiques s’en mêlent sur des échelles de temps ultra-courtes ". L’étude montre aussi que les comportements quantiques ne sont pas simplement immédiats, ouvrant la voie à de nouvelles techniques pour manipuler et mesurer les états intriqués.

À venir : explorer plus en profondeur

Les chercheurs ne comptent pas en rester là et préparent déjà la suite pour approfondir leurs découvertes. Ils discutent actuellement avec plusieurs équipes scientifiques pour confirmer ces intrications ultra-rapides et étudier leurs applications concrètes dans divers secteurs technologiques. Par exemple, l’étude sur l’hélium utilise une solution numérique complète de l’équation de Schrödinger dépendante du temps pour analyser la cohérence interélectronique, stimulée par un champ ultraviolet extrême.

Chaque nouvelle découverte fascinante dans cet univers fascinant alimente notre envie de percer les secrets du monde quantique.



 



 

Auteur: Internet

Info: Armées.com, 16 avril 2025

[ hautes féquences ] [ vibratoire ]

 

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Une particule fantôme qui a hanté la physique pendant des décennies vient d’être démasquée

Imaginez une particule si insaisissable qu’elle ne se désintègre qu’une fois sur 100 millions, créant l’un des phénomènes les plus rares de l’univers observable. Pendant des années, cette désintégration extraordinaire a semblé révéler l’existence d’une particule mystérieuse défiant nos théories fondamentales. Mais des chercheurs du CERN viennent de résoudre cette énigme qui tourmentait la communauté scientifique depuis des décennies, offrant une conclusion aussi surprenante qu’inattendue qui remet en perspective notre compréhension de la réalité subatomique.

La chasse à la particule la plus fuyante de l’univers

Au cœur du Grand collisionneur de hadrons, dans les profondeurs souterraines de la frontière franco-suisse, l’expérience LHCb scrute inlassablement les secrets les plus intimes de la matière. Mais parmi toutes les particules exotiques produites dans ce laboratoire titanesque, une se distingue par sa discrétion absolue : le baryon Σ+ (sigma plus).

Cette particule subatomique, composée de trois quarks comme ses cousins protons et neutrons, mène une existence éphémère mais fascinante. Sa désintégration particulière – qui produit un proton, un muon et un antimuon – représente le processus de transformation baryonique le plus rare jamais documenté par la science.

Les chiffres donnent le vertige : sur les 100 000 milliards de particules Σ+ générées lors des collisions colossales du LHC, les chercheurs n’ont réussi à capturer que 237 événements de cette désintégration ultra-rare. Une proportion si infime qu’elle défie l’imagination : moins d’une chance sur 100 millions d’observer ce phénomène quantique exceptionnel.

Un mystère vieux de plusieurs décennies

Cette histoire commence bien avant l’ère du LHC, dans les couloirs du célèbre Fermilab américain. Lorsque les physiciens ont observé pour la première fois cette désintégration extraordinaire, leurs instruments ont révélé quelque chose de profondément troublant. Au lieu d’une transformation directe, les données suggéraient un processus en deux étapes : la particule Σ+ semblait d’abord se métamorphoser en un proton et une entité complètement inconnue, avant que cette mystérieuse particule intermédiaire ne se désintègre à son tour en muon et antimuon.

Cette découverte a provoqué un véritable séisme dans la communauté scientifique. Francesco Dettori, membre de la collaboration LHCb, se souvient : " Personne n’avait prévu cela à l’époque. " La particule fantôme semblait défier le modèle standard de la physique des particules, cette théorie fondamentale qui gouverne notre compréhension de l’infiniment petit.

Des dizaines de théories ont fleuri pour expliquer cette anomalie. Certains physiciens y voyaient la signature d’une physique révolutionnaire, au-delà de tout ce que nous connaissions. Cette particule intermédiaire hypothétique est devenue un terrain de jeu privilégié pour explorer les limites de nos connaissances, suscitant recherches et spéculations pendant des années.

La révélation du CERN change tout

Mais l’expérience LHCb, avec sa précision technologique inégalée, vient de bouleverser cette compréhension. Les nouvelles données, d’une qualité jamais atteinte auparavant, révèlent une réalité beaucoup plus simple et élégante. Il n’existe aucune particule intermédiaire mystérieuse. La désintégration du Σ+ produit directement et simultanément ses trois particules finales, exactement comme le prédit le modèle standard.

Il semble vraiment que tout concorde, malheureusement si vous voulez, avec la compréhension actuelle de la physique des particules ", explique Dettori avec une pointe d’ironie. Cette conclusion, bien que scientifiquement satisfaisante, déçoit peut-être ceux qui espéraient découvrir une nouvelle physique révolutionnaire.

La réussite de cette observation tient à des caractéristiques particulières de la particule Σ+. Contrairement à la plupart de ses congénères subatomiques qui disparaissent instantanément, elle bénéficie d’une durée de vie légèrement plus longue – quelques nanosecondes précieuses qui lui permettent de parcourir plusieurs mètres avant sa désintégration. Cette longévité relative, combinée à une impulsion plus faible, a permis aux détecteurs sophistiqués de LHCb de capturer ces événements extraordinairement rares.



 

Auteur: Internet

Info: . https://sciencepost.fr, Brice Louvet, 17 août 2025

[ infime ] [ confirmation ] [ détection fine ]

 

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