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masques

Il y a une fausse modestie qui est vanité, une fausse grandeur qui est petitesse, une fausse vertu qui est hypocrisie, une fausse sagesse qui est pruderie.

Auteur: La Bruyère Jean

Info:

[ rapports humains ]

 

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masques

On a beau être derrière un rideau, il y a toujours de gros souliers qui dépassent. Pour le surmoi, c’est pareil. Mais assurément, lui ne se doute de rien.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Le séminaire, livre III : Les psychoses

[ insuffisants ] [ personnalité ]

 
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masques

La modestie est bien une vertu inventée principalement à l'usage des coquins, car elle exige que chacun parle de soi comme s'il en était un : cela établit une égalité de niveau admirable et produit la même apparence que s'il n'y avait que des coquins.

Auteur: Schopenhauer Arthur

Info: Aphorismes sur la sagesse dans la vie, 1851, Collection Quadrige, PUF 1943, p.46

[ rapports humains ]

 

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masques

Cette nouvelle manière [individualiste] […] de voir les relations avec autrui consiste, d’une part, à prendre conscience que la représentation commande tout, d’autre part, qu’on peut la "travailler" pour interposer entre soi et autrui une sorte d’écran de protection. De cette conception va être déduit tout un idéal de vie qui est la matrice des rapports sociaux dans une société individualiste.

Auteur: Breton Philippe

Info: La parole manipulée

[ apparence ] [ rapports humains ] [ codifiés ]

 

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masques

Il y a ceux dont la normalité vulgaire est si apparente et si bêtement standard qu'ils cherchent à s'en échapper. Ils affectent quelque comportement flamboyant et se réclament d'une originalité qui correspond aux excentricités de la mode de leur temps. Ils se revendiquent du talent, ou un cerveau, voire de l'indifférence aux mœurs via de désespérées tentatives pour nier leur propre médiocrité.

Auteur: Dunn Katherine

Info: Geek Love

[ dérisoire ] [ comédie ]

 

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masques

Vous imaginez chaque rôle comme une extrapolation, une exagération d’un trait qui serait le mien ? Vous croyez découvrir une nouvelle facette de moi, une minuscule parcelle d’un vaste portait qui ne serait jamais complété ? Et si je vous disais, au contraire, que chaque personnage est un mariage de plus, un effacement du trait, un détour sur le chemin, un sentier sauvage à défricher, une bifurcation, une excuse, une halte, encore une, pour ne pas s’approcher du cœur, du poumon, et rester en lisière de soi, de son propre désir, se remplir du regard des autres, pour le prendre en embuscade, le séduire, s’en emparer, afin d’éviter toujours d’être soir-même ?

Auteur: Recondo Léonor de

Info: Revenir à toi, pp 81-82

[ rôles ] [ dissimulation ] [ fuite ] [ rapports humains ]

 

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masques sémantiques

C'est ici le lieu de rappeler l'étymologie grecque d'oxymore, qui signifie " folie aiguë ". Utilisé à dose massive, l'oxymore rend fou, comme l'ont montré Gregory Bateson et Paul Watzalwic. Transformé en " injonction contradictoire " par des idéologues, il devient un poison social. Le langage exprime déjà ces tensions et cette fuite devant le réel. Une novlangue libérale dont la fonction principale est de gommer les réalités qui fâchent, les aspects de la condition humaine qu'il convient de masquer, est en train de prendre la suite de l'ancienne novlangue nazie ou communiste. Ainsi, on ne doit plus utiliser l'adjectif " noir " pour désigner une personne, mais employer le détour de l'anglais. De même, à " apparence ", mot fâcheux qui vend la mèche, on préfère l'anglais " look ", qui prend une consistance positive. On ne coule plus un navire, on l'" océanise ". On ne parle plus de vieux, d'aveugles, de sourds, de cancéreux, de surveillants, de débiles, d'obèses, de bombardements de zones urbaines, sans recourir à des euphémismes. On ne parle plus de pauvres, mais d'" assistés ".

Auteur: Méheust Bertrand

Info: La politique de l'oxymore

[ politiquement correct ] [ recyclage idiomatique ] [ contournements ] [ déréalisation ]

 
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