naturel-surnaturel
En fait, le conflit entre la terre et le ciel n’existe qu’au niveau de notre aveuglement. Ce n’est pas la lumière qui manque à notre regard, c’est notre regard qui manque à la lumière. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Et ils le verront partout puisqu’il est partout.
Auteur:
Thibon Gustave
Années: 1903 - 2001
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Notre regard qui manque à la lumière, Librairie Arthème Fayard, 1970, page 10
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aveuglement
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divin
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contemplation
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naturel-surnaturel
En fait, le spirituel et le sensible authentique sont unis par une relation polaire : l’instant nu reproduit l’éternité ; la sensation à l’état pur implique, comme l’amour spirituel le plus haut, la fusion de l’objet et du sujet. Ce qu’on appelle apparence réside plutôt dans ce qui n’est ni spirituel ni sensible, je veux dire dans l’intellectuel et le passionnel : l’abstraction, le discours, l’attachement égoïste, et tous les produits dissolvants issus d’un cerveau ou d’un moi séparés de la communion universelle.
Auteur:
Thibon Gustave
Années: 1903 - 2001
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Notre regard qui manque à la lumière, Librairie Arthème Fayard, 1970, page 31
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temporel-éternel
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mondanités
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naturel-surnaturel
Le principe fondamental de la théologie catholique […] c’est que la grâce ne détruit pas la nature mais la parfait. Il est donc certain que le sens du surnaturel, qui, dans son actualité, est un fruit de la grâce divine, correspond, du côté humain, à une possibilité de notre nature. L’état de pure nature n’est d’ailleurs qu’une abstraction. Comme l’enseigne saint Thomas (Ia, q.95, a.1) l’homme fut créé dans l’état de grâce, état de grâce qui lui permettait d’accomplir et de réaliser ce à quoi le vouait sa nature théomorphe. Car enfin, il ne faudrait pas l’oublier, l’homme a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. Si la chute originelle lui fit perdre son état de grâce, elle ne pouvait cependant, sans détruire l’homme comme tel, anéantir complètement son essence théomorphe. Il reste donc, après la chute, dans la nature blessée, une possibilité théomorphique, un souvenir de sa destinée spirituelle en attente de son accomplissement, qui constitue proprement la capacité de la nature au surnaturel, capacité en elle-même impuissante et informe, mais réelle cependant, et par laquelle l’homme se distingue des animaux. C’est précisément cette capacité de la nature au surnaturel que la grâce vient informer, en l’ouvrant aux vérités de la foi salvatrice, et rendre efficace […].
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Le sens du surnaturel, L'Harmattan, 1997, page 91
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actualisation
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catholicisme
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