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tricksters

Peut-être que la seule chose qui sauve les sciences de cette sagesse conventionnelle invalide - parce que devenue permanente - est la présence de francs-tireurs au sein des générations. Des gens qui remettent en question les conventions et trouvent de nouvelles idées, par pure curiosité, ou par instinctive opposition à une réalité figée.

Auteur: Raup David M.

Info:

[ chercheurs ] [ découvreurs ] [ francs tireurs ] [ opérateurs critiques ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

tricksters

Les philosophes n’étudient plus, ne cherchent plus à comprendre, ne se heurtent plus aux aspérités de l’Histoire, n’enseignent plus Montaigne ni Pascal. Sans parler de Cicéron ni d’Épictète ! Pourtant les œuvres de ces auteurs furent l’inspiration et le contrepoint de la culture classique de la raison réfléchissante. Leurs écrits étant au mieux considérés comme des recueils d’aphorismes à prétention philosophique, voilà qui les bannissait du philosophique légal et institutionnel. On rejetait hors des gonds de raison ce qui ne se rangeait pas à la coutume du système. On les écartait de l’assiette des sciences croissantes et leur rôle, cependant, dans la critique épistémologique, est loin d’être indifférent ou inutile ! Non indifférent car ils poussent la culture de l’irréfléchi en toutes les branches des savoirs, y compris celle qu’on peut atteindre dans la région de la foi. Utile car les savoirs se regroupent autour d’un concept puissamment élaboré de la raison, poussée au point d’écarteler les deux branches de l’alternative d’un pari ouvrant sur la foi sans aller cependant jusqu’à la légitimer.

Auteur: Robinet André

Info: L'il a été : Destin et liberté

[ historique ] [ visionnaires ] [ religion ] [ rationalisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

tricksters

Tu sais comment les fous entrent dans une pièce,

trop effrontément,

leurs yeux explosant dans l'air comme des roses

venant d'espaces où nous ne sommes jamais entrés.

Ils sont toujours assistés par quelqu'un de petit et d'amical

qui se met entre leur monde effroyable et le nôtre

comme pour l'expliquer mais qui se borne à sourire,

mouette neigeuse qui plonge sur une épave.



Ils ne nous voient pas, ni aucun visiteur du dimanche

parmi les géraniums et les sièges en osier,

car ce sont des Jack qui grimpent au pays des haricots magiques,

un lieu plein de marteaux, avec un rayonnement extraordinaire

comparé à quoi manquent de lumière

les solariums vitrés où nous nous levons pour les accueillir.



Les nouvelles que nous leur apportons, banales, rassurantes,

trempées de la joyeuse idiotie de midi,

ne peuvent rivaliser avec ce qu'ils ont à dire

de ce qu'ils ont vu par les fentes du four de l'ogre.



Et nous nous retirons. Le neigeux quelqu'un dit :

Ne faites pas attention, ils sont dérangés aujourd'hui !


Auteur: Williams Tennessee

Info: Dans l'hiver des villes. Le Pays des haricots magiques. Traduit de l'anglais, US, par Jacques Demarcq

[ poème ] [ intermédiaires ] [ avatars ] [ zinzins ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

musiciens tricksters

Hendrix mourut le 18 septembre 1970. Miles assista à ses funérailles et fut tellement bouleversé que ce furent les dernières auxquelles il assista.

Jimi Hendrix et Miles Davis se rencontrèrent chez un coiffeur. Hendrix était au sommet de sa carrière et Miles révolutionnait le jazz. C'était en 1969 et ils ont commencé à sortir avec leurs copines. Ils allaient dans des bars et s'amusaient. Jimi a commencé à acheter des disques de jazz alors que Miles était complètement époustouflé par sa musique. C'est ainsi que l'idée d'enregistrer un album avec Jimi et Miles a commencé à prendre forme. Jimi ne se souciait guère des formalités et des contrats, il a donc organisé une rendez-vous  avec Miles pour se rencontrer et enregistrer, en lui indiquant qui il voulait à la guitare rythmique : nul autre que Paul McCartney à la basse et Tony Williams à la batterie. Il y avait cependant un problème : l'argent. Il s'avère que Miles était un peu jaloux des gains de Jimi, alors il a essayé de négocier une somme de 50 000 dollars avec le manager de Hendrix, Michael Jeffrey, ce qui n'a conduit nulle part. Ainsi, la cupidité a fait échouer ce qui aurait pu être le plus grand album de l'histoire du jazz et du rock. Terry Reid, un ami anglais de Hendrix, a été témoin de l'amitié entre ces deux grands musiciens. Dans la biographie de Jimi écrite par Charles Cross, " Room Full of Mirrors ", Reid raconte qu'un après-midi, il se trouvait dans l'appartement de Jimi à New York lorsque Miles Davis est arrivé. Les deux hommes se sont enfermés dans une pièce et ont commencé à jouer. Trompette avec cordes et guitare acoustique. " C'était vraiment splendide,  un vrai truc de bon goût, rien d'extravagant ni d'exagéré...  Dans le contexte du jazz, Jimi n'a cessé de repousser ses limites, et tous ces jazzmen le respectaient comme personne d'autre dans le monde du rock ", a déclaré Reid.

Un peu après une autre de leur rencontre au festival de l'île de Wight, Jimi n'avait plus que très peu de temps à vivre, Miles était plus vivant que jamais. Il avait passé un an à promouvoir Bitches Brew, son album le plus innovant, avec John McLaughlin à la guitare, à qui Miles avait dit : " Je veux que tu joues comme Hendrix. "

Miles changea ses habitudes vestimentaires au profit d'un style plus flashy grâce à l'influence de Hendrix. Selon  Dave Holland, " Il fut profondément enrichi par la musique de Hendrix ". C'est une explication logique si l'on analyse sa production musicale à partir de 1968 ou 1969. Dans sa biographie de Miles, Ian Carr cite les mots du trompettiste : " Hendrix ne savait rien de la musique modale, c'était juste un musicien naturel ; vous savez, il n'avait pas étudié, il se moquait complètement du marché. "

Auteur: Internet

Info: Sur la page FB de "Il rock è la miglior musica del mondo" novembre 2025

[ musicien-par-musicien ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste