Éternel
Tout comme une ombre physique qui cache le Soleil n'affecte en rien le Soleil lui-même, qui continue de briller à pleine puissance, de même une personne qui ne ressent pas l'existence de la Direction Supérieure n'apporte aucun changement au-dessus.
Car rien ne change ci-dessus, comme il est écrit : " Je suis le Seigneur (HaVaYaH), je ne change pas. "
Auteur:
Yéhouda Leib Ha-Levi Ashlag Baal Hasoulam
Années: 1886 - 1954
Epoque – Courant religieux: Industriel
Sexe: H
Profession et précisions: rabbin et kabbaliste
Continent – Pays: Pologne - Israël
Info:
Shamati : J'ai entendu
[
imperturbable
]
[
kabbale
]
[
dieu
]
[
source
]
monothéisme
Dans le monde de Ramon Lull, la brillante civilisation des musulmans espagnols, avec son mysticisme, sa philosophie, son art et sa science, était proche et à disposition ; les juifs espagnols avaient intensément développé leur philosophie, leur science et leur médecine, ainsi que leur mysticisme ou Cabale. Llull, le chrétien catholique, eut l'idée généreuse qu'un Art, basé sur des principes communs aux trois traditions religieuses, servirait à les lier sur une base philosophique, scientifique et mystique commune.
Auteur:
Yates Frances Amelia
Années: 1899 - 1981
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: F
Profession et précisions: historienne, spécialiste de la pensée magique de la Renaissance
Continent – Pays: Europe - Angleterre
Info:
The Occult Philosophy in the Elizabethan Age
[
kabbale
]
[
triade
]
[
occident
]
[
philo
]
[
oecuménique
]
ésotérisme
La Notarique est le codage par lequel on groupe les initiales, les médiales ou les finales de plusieurs mots pour en former un ou plusieurs autres.
Les exemples de notarique, autrement dit les acrostiches, sont innombrables dans la Bible hébraïque.
Ainsi, en Exode III, 13, la phrase de Moïse vulgairement traduite " S’ils me disent : Quel est ton nom ? que leur dirai-je ? " vit et repose sur une notarique : l’expression originale LY MH ŜMW MH (litt. " à moi, quoi son nom, quoi ") y est composée de quatre mots dont les finales sont, dans l’ordre et par acrostiche, Y, H, W et H les quatre lettres constitutives du nom divin le plus sacré (le " Yahvé " ou " Jéhovah " des traductions) ; et cette notarique, évidemment intentionnelle dans le texte, et évidemment performante, n’apparaît évidemment plus dans les traductions courantes : elle n’y figure même pas en note! et la matière du texte en est escamotée d’autant. (pp. 131-133)
Auteur:
Dubourg Bernard
Années: 1945 - 1992
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, philosophe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
L'invention de Jésus, tome 1 : L'Hébreu du Nouveau Testament
[
gématrie
]
[
kabbale
]
[
temurah
]
[
notarikon
]
[
exégèse
]
écritures saintes
Pourquoi, en Luc XII, 1, est-il écrit : " Méfiez-vous du levain c’est-à-dire de l’hypocrisie des Pharisiens " ? Là-dessus, Bultmann et autres restent plus que muets; ils passent; ils courent rejoindre, et bien en vain, le commode giron de leur sainte koïné. Car quel rapport y a-t-il dans le grec entre zumé, " le levain ", et upokrisis, " l’hypocrisie " ? réponse : aucun. Cette phrase est donc incompréhensible en grec, autant qu’elle l’est en français. Et elle orne cependant, depuis des siècles, les sermons, les missels, et les cervelles chrétiennes. Cervelles dont la plupart seraient d’ailleurs fort en peine d’expliquer ce qu’est un " pharisien ". Mais si l’on sait qu’en hébreu l’équivalent du " levain " est ĤMŞ et celui de l’ " hypocrisie " ĤNP, alors on comprend tout : on comprend le " c’est-à-dire " du grec et de la version française courante ; car, en hébreu, et en kabbale, et pas ailleurs, la guématrie du " levain " est la même que celle de l’ " hypocrisie " !"*
Ridicule et stérile en grec, évidente en hébreu, en kabbale, cette phrase n’a jamais été écrite en grec, et elle n’a pas été écrite à l’intention de lecteurs grecs (juifs ou non) ; par contre, elle a été ultérieurement traduite, et cette traduction lui a fait perdre son sens son fondement arithmétique.
Il n’existe donc une relation entre le levain et l’hypocrisie qu’en hébreu ; elle est gématrique ; elle est kabbalistique : intraduisible et illisible dans une autre langue, cette gématrie (cette kabbale) n’est plus que du zéro dans le Selon-Luc de nos manuscrits indo-européens.
Autre exemple, tiré d’un autre Évangile :
En Matthieu XXVI, 15, des pièces d’argent sont versées à Judas : 30 pièces; comme pour les poissons, pas une de plus, pas une de moins. La justification des 30 pièces est rapportée par Matthieu (et surtout par les notes de nos éditions-traductions courantes), non pas à des faits réels, s’étant historiquement produits, mais à... une citation de Zacharie XI, 12 : " Et ils prirent les 30 pièces d’argent ", citation qui ne mentionne aucunement et pour cause ! le nom de Judas. Et nos commentateurs, nos érudits, nos grécistes, se satisfont et entendent nous satisfaire de la référence, sans se poser la question, encore une fois naïve et de bon sens, qui me vient aussitôt à l’esprit : pourquoi 30 pièces et Judas ? Or, et c’est bien ce que le grec est incapable de nous dire, le nombre 30 correspond à la gématrie de l’hébreu YHWDH, " Judas " (et aussi : " la Judée ").**
Seul l’hébreu, par gématrie et par kabbale, justifie le rapport narratif entre les 30 pièces d’argent et Judas.***
Auteur:
Dubourg Bernard
Années: 1945 - 1992
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, philosophe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
L'invention de Jésus, tome 1 : L'Hébreu du Nouveau Testament - *Gématrie de ĤMŞ (" levain ", mais aussi " vinaigre ", d’où l’épisode du vinaigre lors de la Passion, d’où, aussi, ses sous-entendus) : 8 + 40 + 90, soit 138. Gématrie de ĤNP (" l’hypocrisie ", mais aussi, et plutôt, " l’impiété ") : 8 + 50 + 80, soit également 138." **Soit, dans l’ordre des lettres-chiffres du mot : 10 + 5 + 6 + 4 + 5 = 30. ***Encore une image de la manière anhistorique dont sont édifiés les textes évangéliques et leurs récits. Quant au fait que, par Judas (ou : par la Judée, distincte de la Galilée et de la Samarie ?), l’argent et la croix (le bois, l'arbre, etc) soient ici narrativement réunis, c'est encore la gématrie (et non le grec et non l'Histoire) qui nous l'indique : la valeur de KSP, " l’argent ", est identique à celle de cŞ, " le bois " : 160. Avec l’article H, de valeur 5, les deux mots ont pour guématrie commune 165, la même que celle de MLK + YHWDYM, autrement dit " le roi des Juifs " (ou : " des Judéens ") d’où, encore une fois hors du grec, Marc xv, 26, et sa mention du " motif de la condamnation " de Jésus-Josué : la prétention au titre de " roi des Judéens " ! Hors Histoire et hors grec, seul l’hébreu, par ses réseaux gématriques, invitait le narrateur primitif à lier ainsi le bois (la croix), l’argent et le titre royal ; dans le grec tout cela est perdu dans l'hébreu, tout cela possède (possédait) la même valeur. Équivalence absolue des trois termes. pp. 138-141
[
gematria
]
[
gvematria
]
[
kabbale numérique
]
[
numérologie symbolique
]
[
interpolations diachroniques
]
[
bible
]
[
manipulation
]
[
malentendus
]