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beaux-arts

On a soutenu que le christianisme avait mis fin à l'art antique. Dans une certaine mesure cette opinion peut se justifier. Le christianisme, et aussi l'Islam, à l'imitation de leur père le Judaïsme, répugnent par essence à ce qui fait la beauté de l'Art antique, la plastique.

Auteur: Lot Ferdinand

Info: La fin du monde antique et le début du Moyen Âge

[ monothéismes ]

 

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sécularisme

Si les racines de l'État n'avaient pas été profondément enfoncées dans le passé romain, l'État médiéval se serait dissout dans l'Église et l'Église dans l'État, et l'on ne voit pas comment le concept moderne de la séparation entre la conscience religieuse et l'État aurait pu se développer, ou même aurait pu naître.

Là est le secret de la différence profonde, bien plus profonde encore qu'on ne croit entre États chrétiens et États musulmans. L'Islam apporte non seulement une religion, mais un droit, une politique dont on chercherait vainement l'équivalent dans l'Évangile. [...] Impossible de toucher à quoi que ce soit sans rencontrer, sans risquer d'offenser le dogme. Et comme droit, politique, usages sont rudimentaires, constitués pour une société peu évoluée, c'est une tâche surhumaine d'adapter la société musulmane à la vie moderne.

Auteur: Lot Ferdinand

Info: La fin du monde antique et le début du Moyen Âge

[ monothéismes ] [ laïcité ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

modernité

[...] le Christianisme se présente, par la force des choses d’ailleurs, comme une nouveauté ; ce caractère d’innovation, tout en étant légitime sur son plan, comporte néanmoins un danger de déséquilibre et d’infidélité, qui en fait s’est actualisé dans le monde chrétien sous la forme d’un progressisme de plus en plus marqué, surtout à partir de la Renaissance, mouvement mondain, extériorisant et individualiste s’il en fut, avec ses abus de l’intelligence sur le plan des arts aussi bien que sur celui des sciences, et malgré l’intérêt que suscita à cette époque, dans certains milieux, la pensée platonicienne. [...] Ici aussi, l’Islam apparaît comme un correctif divin ou un rétablissement d’équilibre du fait qu’il exclut a priori le culte du nouveau ; comme le Mosaïsme*, et plus expressément encore, il réduit la civilisation à la religion et par là-même, en quelque sorte, le temps humain à l’espace religieux.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Christianisme/Islam", éditions Archè Milano, 1981, pages 88-89. *doctrines et institutions religieuses que les Juifs reçurent de Moïse

[ possibilités hérétiques ] [ comparaison ] [ particularité ] [ monothéismes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

philosophie chrétienne

Le christianisme comporte et implique, d’une manière nécessaire et non facultative, une certaine ontologie. On peut même dire qu’il est une certaine ontologie. En effet, il professe, il est une doctrine selon laquelle le monde n’est pas l’être absolu, et l’être absolu n’est pas le monde. Il professe donc qu’il faut distinguer entre l’être du monde et l’être de Celui qui peut dire de lui-même : Je suis celui qui suis. […] Il enseigne donc qu’on ne peut pas parler de l’être d’une manière générale et vague, sans préciser de quel être il s’agit, de quel être l’on parle : s’agit-il de l’être du monde, ou bien de l’être de Dieu ?

Le mot être employé à propos du monde et à propos de Dieu ne s’entend pas de la même manière. Dans les deux cas, il s’agit bien d’existence. Mais, dans le cas du monde, cette existence est reçue, précaire, limitée, fragile, essentiellement dépendante. Dans le cas de Dieu, l’être ou l’exister est une propriété de nature. Dieu n’a pas reçu l’existence. Il est son propre acte d’exister, il est esse per se subsistens. […]

Cette ontologie fondamentale, le christianisme l’a reçue de la tradition de la pensée hébraïque. Le judaïsme, le christianisme et l’islam professent sur ce point exactement la même ontologie. […]

Cette ontologie n’est pas propre, exclusivement, au christianisme, mais elle est cependant bien l’ontologie du christianisme, l’ontologie qui lui est inhérente. Le christianisme n’est pas pensable, il ne saurait exister, en dehors de cette ontologie. Ce qui revient à dire qu’il n’est pas possible d’être chrétien, chrétien cohérent, et en même temps professer l’ontologie de Parménide, par exemple, ou celle de Spinoza. Un chrétien cohérent ne peut pas professer que l’Être est unique, que le multiple n’est qu’une apparence, que la Substance est unique. Un chrétien cohérent ne peut pas professer : Natura sive Deus.

Le christianisme contient et implique d’une manière nécessaire, eu égard à ce qu’il est, non seulement une certaine ontologie qui a des caractères précis, une certaine doctrine de l’être qui est, au fond, partagée par tous ses grands docteurs, mais il contient et implique aussi, forcément, et par là même, une certaine cosmologie, une certaine doctrine du monde. 

Auteur: Tresmontant Claude

Info: La crise moderniste, éditions du Seuil, 1979, pages 240-241

[ monothéismes ] [ différences ] [ spécificités ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

antisémitisme

Le  Coran  contient  certains  passages particulièrement  choquants  dans  lesquels  Mahomet  stigmatise  les  Juifs comme des ennemis de l’islam et les décrit animés d’un esprit malveillant et rebelle. On trouve également des versets qui évoquent leur humiliation et leur misère justifiées, ‘‘encourant la colère divine’’ à cause de leur désobéissance.  Ils devaient être humiliés ‘‘parce qu’ils n’avaient pas cru aux signes de Dieu et avaient tué les prophètes injustement’’ (sourate 2, versets 61/68). Selon un autre verset (sourate 5, versets 78/82), ‘‘les incroyants parmi les Enfants d’Israël’’ furent maudits par David et par Jésus. À titre de châtiment pour avoir ignoré les signes de Dieu et les miracles accomplis par les prophètes, ils furent transformés en singes et en pourceaux ou en idolâtres (sourate 5, versets 60/65). Le  Coran  insiste  particulièrement  sur  le  fait  que  les  Juifs  rejetèrent Mahomet  (bien  que,  selon  des  sources  musulmanes,  ils  le  reconnurent comme un prophète) – par pure jalousie envers les Arabes et par ressentiment parce qu’il n’était pas juif.



De tels actes sont aujourd’hui présentés comme caractéristiques de la nature sournoise, perfide et intrigante des Juifs telle que la décrit le texte coranique. Pour des traits aussi négatifs, ils étaient voués à  ‘‘l’avilissement dans ce monde-ci’’ et à un ‘‘châtiment magistral’’ dans l’autre monde.



Une  série  de  versets  accuse  les  Juifs  de  ‘‘mensonges’’ (sourate  3, verset 71), d’altérations (sourate 4, verset 46), de lâcheté, d’avidité et de ‘‘corruption des textes sacrés’’.



Cette dernière accusation renvoie à une croyance bien ancrée selon laquelle les révélations des Ancien et Nouveau Testaments étaient authentiques, mais auraient été par la suite déformées par leurs indignes gardiens (Juifs et chrétiens). Le texte biblique devait donc être remplacé par le Coran, la parole littérale de Dieu transmise à son prophète Mahomet par l’intermédiaire de l’ange Gabriel. Cette version musulmane  substitutionniste  considère  Mahomet  comme  le  dernier prophète, celui qui a reçu l’ultime et complète révélation de Dieu sous la forme de l’islam.  



Le principal stéréotype antijuif entretenu par le Coran demeure l’accusation selon laquelle les Juifs ont obstinément et délibérément rejeté la vérité d’Allah. En outre, d’après le texte sacré, ils ont toujours persécuté ses  prophètes,  notamment  Mahomet  qui  dut  par  la  suite  expulser  deux grandes tribus juives de Médine et exterminer la troisième, les Qurayza. 

Auteur: Wistrich Robert

Info:

[ monothéismes ]

 

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