évolutionnisme
Le sexe et la mort
Le moteur de l'évolution a deux cylindres : la sexualité et la mort. La mort rend la vie "malléable", ce qui lui permet de changer, d'évoluer par sélection naturelle : sans la mort, la vie ne peut pas produire la multitude de formes que nous lui connaissons. Et le sexe oriente en grande partie cette évolution. Les fleurs et couleurs extraordinaires des orchidées sont, au sens propre, des créations des insectes et le plumage magnifiquement coloré des oiseaux de paradis mâles adultes des créations des femelles. Ces deux exemples sont flagrants, mais il en existe une profusion d’autres dans le monde vivant. En fait, toute la biodiversité sur cette planète n’est que l’expression des adaptations successives des formes vivantes aux pressions sélectives qu’elles ont subies au cours de centaines de millions d’années. Et ce modelage de la vie par la mort et par le sexe ne se limite pas à la morphologie : l’immense variété des comportements, qu’il s’agisse de l’instinct sexuel ou maternel, de l’agressivité, du stress, de l’empathie ou de bien d’autres encore, résultent aussi de ce façonnage évolutif.
Auteur:
Santarini Gérard
Années: 1949 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: Directeur de recherche à la retraite
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Extrait de "Croire ou savoir ? Petites graines de réflexion pour un monde meilleur", Librinova, 2019
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anti-créationnisme
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