Le sexe et la mort
Le moteur de l'évolution a deux cylindres : la sexualité et la mort. La mort rend la vie "malléable", ce qui lui permet de changer, d'évoluer par sélection naturelle : sans la mort, la vie ne peut pas produire la multitude de formes que nous lui connaissons. Et le sexe oriente en grande partie cette évolution. Les fleurs et couleurs extraordinaires des orchidées sont, au sens propre, des créations des insectes et le plumage magnifiquement coloré des oiseaux de paradis mâles adultes des créations des femelles. Ces deux exemples sont flagrants, mais il en existe une profusion d’autres dans le monde vivant. En fait, toute la biodiversité sur cette planète n’est que l’expression des adaptations successives des formes vivantes aux pressions sélectives qu’elles ont subies au cours de centaines de millions d’années. Et ce modelage de la vie par la mort et par le sexe ne se limite pas à la morphologie : l’immense variété des comportements, qu’il s’agisse de l’instinct sexuel ou maternel, de l’agressivité, du stress, de l’empathie ou de bien d’autres encore, résultent aussi de ce façonnage évolutif.
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Info: Extrait de "Croire ou savoir ? Petites graines de réflexion pour un monde meilleur", Librinova, 2019
Commentaires: 2
miguel
18.03.2021
D'accord, je me réjouis de voir votre réaction à notre nouvelle proposition.
SANTARINI
18.03.2021
D'accord pour ne pas surcharger la rubrique des mots-clés, mais "scientisme" me paraît complètement inapproprié. En effet, la science, la vraie, est tout sauf du scientisme. Voici ce qu'on peut trouver dans mon livre à propos du scientisme : "Au nom de la science ! Des soi-disant scientifiques pratiquent la science comme on pratique une religion. Ils sont des adeptes du scientisme comme ils pourraient l’être du christianisme ou de l’islamisme. Vous les reconnaîtrez à leur usage de l’argument d’autorité. Le scientisme est pratiquement une forme de religion, peut-être pire que les autres. Ses croyants n’ont rien compris à la science. La science est une école du doute et de l’humilité alors qu’ils utilisent la science pour justifier des préjugés ou pour présenter des théories, voire des hypothèses de travail comme des vérités « révélées ». Ils considèrent les scientifiques un peu comme des prophètes. L’autorité d’un scientifique n’a jamais été un argument scientifique et ne le sera jamais ! On trouve, hélas, des scientistes parmi des scientifiques (ils n’en font donc pas vraiment partie), mais moins, tout de même, que parmi les non-scientifiques !" Avez-vous une autre proposition ? Bien cordialement.