écrivain-sur-écrivain
Jusqu’à l’année de la famine [1891], Tolstoï glorifiait l’amour du travail, du travail de la terre, allant jusqu’à nier le travail intellectuel, proposant une non-pensée qui serait, bien sûr, le triomphe de l’ignorance.
En revanche, après la famine, Tolstoï glorifie le non-agir ; en d’autres termes, il souhaite manifestement le triomphe du parasitisme. L’essai publié à Berlin sur la non-résistance au mal par la violence pourrait être tenu pour une explication du non-agir, s’il ne soulevait la question de l’essence du christianisme : est-ce une nouvelle conception de la vie, ainsi que le suggère le titre, ou, selon les derniers chapitres (10 et 11), une nouvelle superstition, fondée sur la confiance envers ceux qui pensent être les seuls à avoir compris le christianisme, sur la confiance envers une minorité, seule à soi-disant comprendre le Sermon sur la Montagne (ce sermon qui s’adressait précisément aux pauvres en esprit, non pas à une minorité, mais, par conséquent, à la majorité !) ?
Auteur:
Fiodorov Nikolaï
Années: 1829 - 1903
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe orthodoxe
Continent – Pays: Europe - Russie
Info:
"Correspondance (1873-1903), traduit du russe par Anne Coldefy-Faucard, éditions des Syrtes, Genève, 2021, Lettre à Vladimir Alexandrovitch Kojevnikov du 25 juillet 18944
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critique
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nihilisme
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contre-sens
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exception
Une configuration moléculaire est stable en vertu des mêmes principes quantiques qui produisent les mutations mais qui, normalement, mettent un barrage énergétique entre une configuration et une autre. Comme la structure de l’organisme est gouvernée par les gènes, l’organisme tout entier est donc un cristal apériodique, stable comme une molécule au zéro absolu ; il échappe au principe de Carnot et à la marche vers l’entropie maxima et la désorganisation. Il ne va pas "de l’ordre au désordre". Il ne va pas non plus "du désordre à l’ordre". En d’autres termes, son ordre n’est pas statistique comme celui des lois secondaires de la physique. Il va "de l’ordre à l’ordre" ; l’ordre fondamental étant celui des chromosomes, qui a la propriété, non seulement de conserver la structure organisée, mais de s’imposer et de s’accroître, en "extrayant de l’ordre" du milieu extérieur, "en se nourrissant d’entropie négative". L’organisme est, par là, un "mécanisme pur", pareil à un système planétaire sans marées, ou à une horloge qui fonctionnerait sans aucune friction ni échauffement, et sans aucune décadence statistique.
Auteur:
Ruyer Raymond
Années: 1902 - 1987
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Néo-finalisme, pages 187-188
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monade
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singularité
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perfection
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épigénétique
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métaphore
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sur-sens
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contre-sens
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spéculation
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