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exactitude
La vérité ne contredit pas la vérité.
Auteur:
Zweifel Elizer Zvi
Années: 1815 - 1888
Epoque – Courant religieux: industriel - judaïsme
Sexe: H
Profession et précisions: poète juif
Continent – Pays: Europe - Russie
Info:
[
définitive
]
conclure
Tout est relatif, et cela seul est absolu.
Auteur:
Comte Auguste
Années: 1798 - 1857
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain positiviste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
[
définitivement
]
mort
Ce pays inconnu d'où nul voyageur ne revient...
Auteur:
Shakespeare William
Années: 1564 - 1616
Epoque – Courant religieux: renaissance
Sexe: H
Profession et précisions: dramaturge
Continent – Pays: Europe - Angleterre
Info:
Hamlet
[
définitive
]
mort
On ne meurt qu'une fois, et c'est pour si longtemps!
Auteur:
Molière
Années: 1622 - 1673
Epoque – Courant religieux: renaissance
Sexe: H
Profession et précisions: dramaturge, écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Le Dépit amoureux
[
définitive
]
[
éternité
]
guerre
Le jour où personne ne reviendra de la guerre, ce sera parce que la guerre enfin aura été bien organisée.
Auteur:
Vian Boris
Années: 1920 - 1959
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, musicien
Continent – Pays: Europe - France
Info:
[
définitive
]
couple
Chant d’automne. – Nous avons marché. J’ai fait sans amour les gestes de l’amour, j’ai tendu vainement les bras vers le printemps mort. Et puis j’ai baisé sa main. Elle était froide comme une main de statue. Et ce fut là mon premier baiser éternel.
Auteur:
Thibon Gustave
Années: 1903 - 2001
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
"Ce que Dieu a uni", libraire Arthème Fayard, 1962, page 208
[
vieillesse
]
[
séparation définitive
]
justice
Il ne faut pas plaisanter avec la liberté.- Pour moi, je mets dans l'ordre des peines l'emprisonnement au-dessus de la mort ; mais c'est peut-être un sentiment ou une sensation individuelle : - presque seul et peut-être seul en France, j'ai voté pour le maintien de la peine de mort. - Je me rappelle que j'ai formulé ainsi mon opinion : "Effaçons la peine de mort, je le veux bien ; mais que MM. les assassins commencent".
Auteur:
Karr Alphonse
Années: 1808 - 1890
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France - Allemagne
Info:
En fumant, M. Lévy frères 1862 <p.5>
[
hiérarchisée
]
[
définitive
]
justice
La peine de Mort est le résultat d'une idée mystique, totalement incomprise aujourd'hui. La peine de Mort n'a pas pour but de sauver la société, matériellement du moins. Elle a pour but de sauver (spirituellement) la société et le coupable. Pour que le sacrifice soit parfait, il faut qu'il y ait assentiment et joie de la part de la victime. Donner du chloroforme a un condamné à mort serait une impiété, car ce serait lui enlever la conscience de sa grandeur comme victime et lui supprimer les chances de gagner le Paradis.
Auteur:
Baudelaire Charles
Années: 1820 - 1867
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: poète, écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Mon coeur mis à nu, OEuvres complètes I, la Pléiade, nrf Gallimard 1975 <p.683>
[
définitive
]
[
peine capitale
]
au revoir
Une certitude affreuse lui avait serré le cœur tout d’un coup : Pauline allait mourir, peut-être ne passerait-elle pas la nuit. […]
Cependant, la nuit se termina sans catastrophe. Deux journées passèrent encore. Mais, à présent, il y avait entre eux un nouveau lien, la mort toujours présente. Elle ne faisait plus aucune allusion à la gravité de son état, elle trouvait la force de sourire ; lui-même parvenait à feindre une tranquillité parfaite, un espoir de la voir se lever d’une heure à l’autre ; et, pourtant, chez elle comme chez lui, tout se disait adieu, continuellement, dans la caresse plus longue de leurs regards qui se rencontraient. La nuit surtout, lorsqu’il veillait près d’elle, ils finissaient l’un et l’autre par s’entendre penser, la menace de l’éternelle séparation attendrissait jusqu’à leur silence. Rien n’était d’une douceur si cruelle, jamais ils n’avaient senti leurs êtres se confondre à ce point.
Auteur:
Zola Emile
Années: 1840 - 1902
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Les Rougon-Macquart, tome 12 : La Joie de vivre
[
mort
]
[
séparation définitive
]
carence
Le deuil s'avère être un terrain qu'aucun d'entre nous ne connaît avant d'y être. Nous anticipons (nous savons) qu'un de nos proches pourrait mourir, mais nous ne voyons pas plus loin que les quelques jours ou semaines qui suivent immédiatement pareille mort imaginée. Nous nous méprenons sur la nature même de ces quelques jours ou semaines. Si la mort est soudaine, on peut s'attendre à ressentir un choc. On ne s'attend pas à ce que le choc soit oblitérant, disloquant à la fois le corps et l'esprit. On peut s'attendre à être prostré, inconsolable, fous de douleur. Mais pas à en devenir littéralement fous, comme ces clientes cools qui croient que leur mari est sur le point de revenir et qu'il aura besoin de ses chaussettes. Dans la version du deuil que nous imaginons, le modèle sera "cicatrisant". Aller vers l'avant primera. Les pires jours seront les premiers jours. On s'imagine que le moment qui nous mettra le plus à l'épreuve sera l'enterrement, ensuite duquel cette hypothétique guérison se produira. Lorsque nous imaginons les funérailles, nous nous demandons si nous pourrons "passer au travers", nous montrer à la hauteur de l'événement, faire preuve de la "force" qui est invariablement mentionnée comme étant la bonne réponse à la mort. On s'attend à devoir s'endurcir pour le moment : pourrai-je saluer les gens, pourrai-je quitter les lieux, pourrai-je même m'habiller ce jour-là ? Nous n'avons aucun moyen de savoir que ce le cas ou pas. Aucun moyen de savoir si les funérailles elles-mêmes seront anodines, une sorte de régression narcotique dans laquelle on est enveloppé par les attentions des autres et par la gravité et la signification de l'occasion. Nous ne pouvons pas non plus savoir à l'avance (et c'est là que réside le cœur de la différence entre le deuil tel que nous l'imaginons et le deuil tel qu'il est) l'absence sans fin qui suit, le vide, le contraire même du sens, la succession implacable de moments au cours desquels nous serons confrontés à l'expérience de l'absence de sens elle-même.
Auteur:
Didion Joan
Années: 1934 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: écrivain, connue comme journaliste, essayiste et romancière
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
The Year of Magical Thinking. Trad Mg
[
irrémédiable
]
[
définitive
]
[
âme-parente
]