somatisation
La maladie fonctionnelle a ceci de frustrant qu’elle laisse médecin et patient bras ballants et le plus souvent contrariés, voire agacés, bien que rassurés. Le médecin ne peut pas soigner, le patient n’est pas vraiment malade.
Auteur:
Sorman Joy
Années: 1973 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: écrivaine, chroniqueuse de télévision et animatrice radio
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Sciences de la vie, p. 143
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indisposition
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chair-esprit
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déséquilibre
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introspection
Nausée après trop de psychologie. Quand quelqu’un a de bonnes jambes et est tiré vers la psychologie, il peut, en un temps très bref et en zigzaguant autant qu’il veut, parcourir des distances impossibles à parcourir dans d’autres domaines. On en reste bouche bée.
Auteur:
Kafka Franz
Années: 1883 - 1924
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Tchékoslovaquie
Info:
Cahiers In-Octavo
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chair-esprit
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déséquilibre
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périple mental
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constitutif
D'après Fédida, la plainte du déprimé traduit dans sa répétition incoercible, une véritable "dépendance au psychique". Même si, formulée de cette façon à votre intention, cette expression n'a l'air de rien, elle nous rappelle cette vérité : au même titre que bien des déprimés, nous savons que nous pensons. C'est seulement, en vous découvrant vous-mêmes à ce point dépendant de votre propre pensée pour exister, qu'il vous arrive de ressentir, vis-à-vis d'elle, une amertume parfois terrible. On pourrait d'ailleurs comparer cette amertume à celle que l'on vouerait à toute personne qui prétendrait nous asservir autant. Fédida suggère qu'il n'est donc pas mauvais signe, en soi, qu'un humain se préoccupe de sa pensée, même à l'excès, puisqu'il lui doit de se savoir humain. Il y a mieux encore. Le malheur de penser succédant au plaisir de se savoir penser : voilà le destin de tous les humains. La conséquence se déduit d'elle-même : prétendre stopper radicalement une telle dynamique est insensé. Affirmant que par nature, la dépressivité "appartient à la vie psychique", Fédida en fait également "la maladie de l'humain", au sens où il est impossible d'être humain sans l'avoir éprouvée. Non seulement vous n'êtes pas un malade pour le psychanalyste, mais à ses yeux, votre plainte témoigne au contraire de ce qui fait de nous des êtres humains : être en mesure de savoir et de dire, à soi-même comme à autrui, que nous pensons.
Auteur:
Keller Pascal-Henri
Années: 195? -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: professeur de psychologie
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Lettre ouverte au déprimé"
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inévitable
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dédramatiser
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condition humaine
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déséquilibre chair-esprit
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