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humour

Un mort-vivant est un oxymore alors qu'un occis mort est un pléonasme.

Auteur: Internet

Info:

[ homophones ] [ figures de style ] [ jeu de mots ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

étymologie

Litote, en grec Λιτοτησ [Litótes], simplicité, diminution, exténuation : de λιτοσ [litós] simple, petit. Cette figure est ainsi nommée, parce qu’elle feint d’affaiblir l’expression pour la fortifier, et qu’elle dit moins pour faire entendre le plus. 

Exemple : Je ne dis pas non (oui, j'accepte avec plaisir).

 

Auteur: Fontanier Pierre

Info: Les Figures du discours, p 263

[ définition ] [ figure de style ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lois du signifiant

[…] ce dont je suis parti c’est que la métonymie est la structure fondamentale dans laquelle peut se produire ce quelque chose de nouveau et de créatif qui est la métaphore, que même si quelque chose d’origine métonymique est placé en position de substitution, comme c’est le cas dans les trente voiles, c’est quelque chose d’autre dans sa nature que la métaphore, que pour tout dire il n’y aurait pas de métaphore s’il n’y avait pas de métonymie.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 27 novembre 1957

[ figures de style ] [ chronologie ] [ première ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

littérature

Nous pourrions également évoquer une autre tradition. C'est celle du " récit dialogué ", prise et reprise par les dramaturges qui voulaient illustrer par des conversations plaisantes les débats épineux qui agitèrent le Grand Siècle : l’absolutisme, le libre arbitre, la grâce, la naissance. Pour varier l’intérêt et soutenir l’attention du lecteur, ils y rajoutaient quelquefois une courte nouvelle, un dialogue dans le dialogue, voire la galanterie d'un madrigal.

Bientôt les Lumières, puis les auteurs de la Révolution adoptèrent la forme. Olympe de Gouges confrontait dans une allégorie la " Vérité " et la " France ". Sous la Terreur, des chroniqueurs faisoient se croiser Robespierre et Saint-Just, Marat et Hébert. Après Thermidor, afin de sortir des querelles de tribunal et éviter de retomber dans les travers du conte inauguré par Voltaire, on invita les philosophes de tous sexes à débattre dans les boudoirs.


Auteur: Gaillard Christophe

Info: Rencontre à la Boisserie

[ entretiens fictifs ] [ personnifications ] [ figure de style ] [ Gaule ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lois du signifiant

Cette métonymie, je l’ai déjà plusieurs fois introduite, et nommément dans cet article qui s’appelle L’instance de la lettre dans l’inconscient.

Je vous en ai donné un exemple exprès pris au niveau vulgaire de cette expérience qui peut vous ressortir de vos souvenirs de vos études secondaires, à savoir de votre grammaire... la métonymie est ce qu’on appelait à ce moment-là, dans cette espèce de perspective d’une sorte de QUINTILIEN sous-estimé, car il est bien clair que ce n’est pas l’étude des figures de rhétorique qui a pu vous étouffer, on n’en a jamais jusqu’ici fait grand état ...au point où nous en sommes de notre conception des formes du discours, cette métonymie, j’en ai pris cet exemple : "trente voiles" au lieu de "trente navires", marquant à ce propos que ces "trente voiles" ne sont pas purement et simplement ce qu’on vous dit à ce propos, à savoir "prise de la partie pour le tout", à savoir référence au réel, car assurément il y a bien plus de trente voiles. Il est rare que les navires n’aient qu’une seule voile, mais puisqu’il y a là un arrière-plan littéraire, vous savez qu’on trouve ces "trente voiles" dans un certain monologue du Cid. C’est simplement un point de référence ou d’annonce pour l’avenir.

Nous voici avec ces "trente voiles" et nous ne savons qu’en faire, parce qu’après tout ou bien elles sont 30 et il n’y a pas 30 navires, ou bien il y a 30 navires et elles sont plus de 30. Or cela veut dire 30 navires, et il est bien certain que, en indiquant que c’est dans la correspondance mot pour mot de ce dont il s’agit qu’il faut chercher la direction de ce qu’on appelle ici la fonction métonymique, je ne fais là simplement que proposer devant vous une sorte d’aspect problématique de la chose.

Mais il convient que nous entrions plus dans le vif de la différence qu’il y a avec la métaphore, car après tout vous pourriez me dire que c’est une métaphore. Pourquoi ça n’en est pas une ? C’est bien là la question.

[…] 

Je crois avoir suffisamment dit - ce qui n’est pas sans laisser quelques énigmes - que c’était essentiellement dans la substitution le ressort structural de la métaphore, dans cette fonction apportée à un signifiant S, en tant que ce signifiant est substitué à un autre dans une chaîne signifiante.

La métonymie est ceci : fonction que prend un signifiant - également S - en tant que ce signifiant est - dans la contiguïté de la chaîne signifiante - en rapport avec un autre signifiant : 

f(S…S1) S2 = S (–) s

la fonction donnée à cette "voile" en tant que dans une chaîne signifiante, et non pas dans une substitution signifiante, est en rapport avec le navire. J’ai donc transféré le sens de la façon la plus claire. 

Auteur: Lacan Jacques

Info: 27 novembre 1957

[ figure de style ] [ déplacement ] [ définition ] [ psychanalyse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson