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nourriture

Tomates et origan font italien ; vin et estragon français.
La crème fraîche fait russe ; le citron et la cannelle grecs.
La sauce de soja, chinois ; l'ail rend bon tout

Auteur: May Brock Alice

Info:

[ nationalités ]

 

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types psychologiques

Tout ce que je puis vous dire, c’est ceci : je hais par-dessus tout les gens exubérants. Or tous les Méridionaux gueulent, ont un accent qui m’horripile, et par-dessus le marché, ils font des gestes. Non, entre ces gens qui ont de l’astrakan bouclé sur le crâne et des palissades d’ébène le long des joues et de grands flegmatiques et silencieux Allemands, mon choix n’est pas douteux. Je me sentirai toujours plus d’affinités pour un homme de Leipzig que pour un homme de Marseille. Tout, du reste, tout, excepté le Midi de la France, car je ne connais pas de race qui me soit plus particulièrement odieuse !

Auteur: Huysmans Joris-Karl

Info: Cité (ou mis en scène ?) dans "Les hommes d’aujourd’hui", n°263, 1885

[ caricature ] [ introversion-extraversion ] [ nationalités ] [ latins-saxons ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

occidentaux

J'ai eu l'occasion, plus tard, de vérifier à chaque pas cette impression qui fut dès l'abord très forte et qu'accentuait une confrontation si rare, et ramassée sur ce résumé d'univers, fermé comme un bocal qu'est un navire. J'ai pris six grands bateaux au cours de ma randonnée maritime, trois français, un japonais, un américain, un anglais. Il est aisé, partout, de vérifier l'extrême innocence avec laquelle s'y livrent même les plus secrets d'entre les peuples qui s'y bousculent sans s'y mêler. L'Américain très abordable, cordial, même, mais timide et souvent brusque, justement par timidité. Le Français omniscient, indiscret, bavard, péremptoire, ou, bien plus rarement, bouclé dans la solitude et le silence d'une inaccessible vanité. L'Allemand pesant et pensif, tout gonflé de musique et de rêverie compliquée, éperdu du désir de plaire mais gaffeur, et marchant, pour lui montrer sa gratitude, sur les orteils de qui consent à ne pas lui tourner le dos. L'Irlandais partout le même, pétillant, avec son visage écarlate, ses cheveux rouges, son nez pointu, sa bouche mobile et sarcastique, son petit oeil émerillonné, et qui dit à toutes les dames, après deux minutes de conversation : " Appellez-moi Teddy! Je veux que vous m'appelliez Teddy... " Hélas ! on sème des amis le long du Périple, des amis qu'on ne reverra plus. Jamais plus. Même quand une intimité réelle était née entre eux et vous. En Amérique, au Japon, en Chine, aux Indes, peut-être pensent-ils à vous quelquefois. La plupart du temps, on a oublié leur nom, leur visage. Colliers égrenés au hasard dont le temps écrase les perles.

Auteur: Faure Elie

Info: Reflets dans le sillage, 1938

[ comparés ] [ portraiturés ] [ nationalités ]

 

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Ajouté à la BD par miguel