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manque
Pour un peu d’affection, je partagerais ce que je possède : l’argent de ma pension, mon lit. Je serais si délicat avec la personne qui me témoignerait de l’amitié. Jamais je ne la contrarierais. Tous ses désirs seraient les miens. Comme un chien, je la suivrais partout. Elle n’aurait qu’à dire une plaisanterie, je rirais ; on l’attristerait, je pleurerais.
Auteur:
Bove Emmanuel Bobovnikoff Dugast Vallois
Années: 1898 - 1945
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Mes amis
[
tendresse
]
[
supplique
]
[
prosternation
]
abdication
J'ai renoncé tous mes charmes
Et n'ai donc plus d'autres armes
Que ma pauvre humanité.
Vais-je ici rester confiné
Par vous, pourrai-je partir
Pour Naples ? Veuillez souffrir,
Mon duché m'étant restitué,
Le traître étant pardonné,
Que je quitte ce banc de sable
Et que vos mains secourables
Désenchevêtrent mes liens.
Faites à mes voiles le bien
De votre souffle, sinon
Mon projet ne fut rien de bon
Qui ne voulait que vous plaire.
Et il faut que je désespère,
N'ayant plus ni magie ni art
Si me manque aussi le rempart
De la prière qui prime
Sur la justice et rédime
Par le pardon toute offense.
Vous voulez, vous, cette indulgence
Pour vos propres fautes ? Soit !
Mais d'abord délivrez-moi.
Auteur:
Shakespeare William
Années: 1564 - 1616
Epoque – Courant religieux: renaissance
Sexe: H
Profession et précisions: dramaturge
Continent – Pays: Europe - Angleterre
Info:
In "La tempête", éd. Folio-Théâtre, p. 352 - trad. Yves Bonnefoy
[
dénouement
]
[
adresse au public
]
[
supplique
]
imploration
J'avais devant les yeux les ténèbres. L'abîme
Qui n'a pas de rivage et qui n'a pas de cime
Était là, morne, immense et rien n'y remuait.
Je me sentais perdu dans l'infini muet.
Au fond, à travers l'ombre, impénétrable voile,
On apercevait Dieu comme une sombre étoile
Je m'écriai: Mon âme! Mon âme! il faudrait,
Pour traverser ce gouffre où nul bord n'apparaît,
Et pour qu'en cette nuit jusqu'à ton Dieu tu marches,
Bâtir un pont géant sur des millions d'arches.
Qui le pourra jamais? Personne! Ô deuil! Effroi!
Pleure! - Un fantôme blanc se dressa devant moi
Pendant que je jetais sur l'ombre un oeil d'alarme,
Et ce fantôme avait la forme d'une larme;
C'était un front de vierge avec des mains d'enfant,
Il ressemblait au lys que sa blancheur défend;
Ses mains en se joignant faisaient de la lumière.
Il me montra l'abîme où va toute poussière,
Si profond que jamais un écho n'y répond,
Et me dit : - Si tu veux, je bâtirai le pont.
Vers le pâle inconnu je levai ma paupière.
Quel est ton nom? lui dis-je. Il me dit : - la prière!
Auteur:
Hugo Victor
Années: 1802 - 1885
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
La prière
[
demande
]
[
supplique
]
[
apparition
]