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habitation

La maison était une petite citrouille de six pièces qui avait poussé sur le terrain au printemps. Une fois qu'elle avait atteint la bonne taille, elle avait été coupée de sa tige, posée sur une fondation en béton et mise à sécher. Ensuite, les ouvriers avaient percé des ouverture, vaporisé la coque avec des produits d'étanchéité et de conservation, puis installé les portes, les fenêtres, l'isolation, les murs intérieurs, la plomberie et les appareils électroménagers.

Il y avait trois autres maisons-citrouilles dans le quartier...

 

Auteur: Easton Thomas A.

Info: Sparrowhawk, Ace Books, 1990

[ végétale ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

gratitude

Merci, Seigneur, parce que tu m'as donné un an quand j'ai ouvert mes yeux aveugles à ta lumière ; merci pour la forge de tes feux trempé dans l'acier au coeur d'étain. Merci pour la bonne fortune et les dommages pour l'épine et la fleur, puisque tu l'implores Qui ont réduit la marche de mes pas à la douce tranquillité de ton troupeau. Parce qu'en moi, ton printemps s'est épanoui ; parce que ton automne a fait mûrir mon épis que l'hiver veille et emporte. Et parce que, parmi tes dons, tu me bénis - recueil de ton amour - le plus durable le bonheur d'un sourire amical. Le temps a pourri les ans dans la jungle grouillante. J'étais un grand arbre tropical. Dans ma tête, j'avais des oiseaux ; sur mes cuisses un jaguar

Auteur: Novo López Salvador

Info: Partager, (Compartir) 1961

[ végétale ] [ poème ]

 

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nourriture

Le sucre, tel que les plantes nous l’offrent en tant qu’aliment et matériau de construction, est un élément de base de la vie. On le trouve en association avec la chlorophylle, les oligoéléments et des sels minéraux dans la proportion de 14 % dans la canne à sucre et de 17 à 20 % dans la betterave sucrière. Sous cette forme associative et dans cette concentration, le sucre est, en tant que produit vivant et naturel, un aliment de grande valeur, incomparable, irremplaçable parce que contenant sous une forme organique tous les sels minéraux de structure indispensables à la vie. Mais dans les sucreries, il est soumis à un procédé industriel long et compliqué. Le jus de betteraves est réchauffé en présence d’un lait de chaux, ce qui a pour conséquence de précipiter les sels de calcium et les substances albuminoïdes. Par suite de cette réaction alcaline, toutes les vitamines sont anéanties. Dans le cours ultérieur de la préparation, le sucre est mis en contact avec de la chaux vive, de l’acide carbonique, des gaz sulfureux et du bicarbonate de soude. Par la suite, la préparation est encore cuite plusieurs fois, refroidie, cristallisée, centrifugée. La mélasse est également désucrée avec de l’hydroxyde de strontium.

C’est alors que cette préparation, déjà dépourvue de tous principes vivants, passe à la raffinerie. Elle y est purifiée à l’aide de carbonate de chaux, blanchie aux acides sulfureux et filtrée sur du noir animal. Eventuellement, elle est colorée au bleu d’indanthrène, substance colorante analinique ou avec ce poison qu’est l’outremer.

On obtient alors, au bout de ces processus de raffinement, un produit fini qui est une substance chimique : le saccharose de formule C12 H22 O11. Et celui-ci est vendu dans les magasins sous forme de sucre cristallisé, en poudre, en morceaux, ou de sucre candi.

De cette manière, nous avons réussi à faire d’un produit vivant et naturel un produit nocif, source de maladies. Le sucre blanc industriel n’a plus aucun rapport avec ces sels vitalisants et ces ferments oxydants qu’il renfermait à l’état naturel ; il est devenu une matière morte, totalement artificielle, que l’organisme humain est incapable d’élaborer. Tout élément vivant en est exclu ou dénaturé. Le produit final de la fabrication du sucre possède une concentration de 98,4 à 99,5 %, concentration qui agit lentement sur l’organisme à la façon d’un poison. 

Auteur: Schwab Günther

Info: La danse avec le Diable, traduit de l’allemand par Jean Choisel Le Courrier du Livre, 2010, pages 85-86

[ production ] [ origine végétale ] [ dévitalisation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

jungle primaire

Vous n’avez sans doute jamais entendu parler de la Białowieża Puszcza. Mais pour peu que vous ayez grandi dans la zone tempérée qui couvre une bonne partie de l’Amérique du Nord, du Japon, de la Corée, de la Russie et de plusieurs anciennes républiques soviétiques, ainsi que certaines parties de la Chine, de la Turquie et d’Europe de l’Est et de l’Ouest – îles Britanniques comprises –, alors quelque chose en vous en garde le souvenir. Si vous êtes né dans la toundra ou le désert, les régions subtropicales ou tropicales, la pampa ou la savane, il existe quand même des endroits sur Terre associés à cette Puszcza qui sauront stimuler votre mémoire.

Puszcza est un vieux mot polonais signifiant " forêt vierge ". À cheval entre la Pologne et la Biélorussie, le demi-million d’acres de la forêt de Bialowiesa renferme les derniers fragments européens de forêt à l’état primitif. Souvenez-vous de la forêt mystérieuse et embrumée que vous imaginiez quand on vous lisait un conte de Grimm. Ici, les frênes et les tilleuls culminent à quarante-cinq mètres de hauteur, et couvrent de leur ombre un enchevêtrement humide de charmes, de fougères, d’aulnes rugueux et de gros champignons. Les chênes, tapissés d’un demi-millénaire de mousse, sont tellement immenses qu’ils servent de garde-manger aux pics épeiches : ceux-ci creusent le tronc à sept centimètres de profondeur pour y entreposer des pommes d’épicéa. L’air, épais et frais, se pare d’un silence que seuls viennent briser les cris brefs du casse-noix, le sifflement grave d’une chevêchette d’Europe, ou la plainte d’un loup.

(...) Quel choc que de se dire que l’Europe entière ressemblait jadis à cette Puszcza. On se rend compte, en y pénétrant, que la plupart d’entre nous n’ont jamais connu qu’une pâle copie du programme originel de la nature. Ces sureaux aux troncs de deux mètres de large, ou ces gigantesques épicéas sans âge, devraient nous sembler aussi exotiques que l’Amazone ou l’Antarctique, à nous qui avons grandi près des bois de deuxième génération, chiches en comparaison, qui parsèment l’hémisphère Nord. Eh bien non, ce n’est pas le cas. Au contraire, on s’y sent en terrain connu. Une impression de plénitude en émane, au niveau cellulaire.

Étudiant en sylviculture à l’université de Cracovie, Andrzej Bobiec avait appris la gestion des forêts dans une optique productiviste maximale, notamment en se débarrassant de la couche organique " excessive ", de crainte qu’elle n’abrite scolytes et autres nuisibles. Quand il découvrit la forêt de Bialowiesa, il fut stupéfait d’y trouver dix fois plus de biodiversité que dans toutes les forêts qu’il connaissait.

Auteur: Weismann Joseph

Info: Homo disparitus, 2007

[ nature ] [ native ] [ végétale matrice ] [ Bialovèse ] [ Belovej ]

 

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Ajouté à la BD par miguel