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souffrance

La création est une grande roue qui ne peut se mouvoir sans écraser quelqu'un...

Auteur: Eychloma Christian

Info: Que le Diable Nous Emporte T2

[ collatéral ] [ victime ]

 

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question

Entre celui qui donne la mort et celui qui la reçoit, lequel est le destin de l'autre?

Auteur: Ryck Francis

Info:

[ bourreau ] [ victime ]

 

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camp de concentration

Duch [bourreau] : Je suis jour et nuit avec la mort.
Je lui réponds : Moi aussi. Mais nous ne sommes pas du même côté.

Auteur: Panh Rithy

Info: p. 186

[ victime ]

 

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inquisition

Ces histoires de sorcières… Il en avait entendu tant et tant. Si un malheur survenait, il fallait trouver un coupable. Alors, c’était l’hérétique ou celui ou celle qui avait conclu un accord avec le Mal. En Espagne ou en terre d’Empire, c’était la même chose, indéfiniment : de pauvres hères souffraient ou mouraient parce que ceux qui se disaient bons chrétiens les désignaient comme leurs ennemis.

Auteur: Laneyrie-Dagen Nadeije

Info: L'étoile brisée , pp 110-111

[ boucs émissaires ] [ victimes ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

capitalisme

La crise c'est pour la couche capitaliste supérieure, qui en escompte tous les bénéfices à l'échelle internationale. La catastrophe c'est pour les classes moyennes, qui voient s'effondrer leurs raisons de vivre. Le reste (80%) est tellement en dessous du niveau de la crise qu'ils ne la vivent même pas. Ils y survivent, s'ils le peuvent, instinctivement. N'ayant pas d'existence économique, il leur est plus facile de trouver un équilibre symbolique de la catastrophe.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Cool memories (1993, 281 p., journal :1980-1990, le livre de poche/essais)

[ victimes ] [ libéralisme ]

 

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torture

Le diable me trompait souvent par un petit agrément que j’avais aux agitations et autres choses extraordinaires qu’il faisait dans mon corps. Je prenais un extrême plaisir d’en entendre parler et j’étais bien aise de paraître plus travaillée que les autres, ce qui donnait de grandes forces à ces esprits maudits, car ils sont bien aise de nous pouvoir amuser à regarder leurs opérations, et, par-là, ils s’insinuent peu un peu dans les âmes et prennent de grands avantages sur elles

Auteur: Certeau Michel de

Info: Récit de Jeanne des Anges après la mort de Grangier sous la torture (La possession de Loudun, p 63)

[ victime ] [ meurtre sacrificiel ] [ possession ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

condition humaine

Nous, nous ne pensons qu’aux offensés. Ô hommes, ô hommes !

A peine y a-t-il offense aussitôt nous sommes du côté de qui est offensé et nous disons que c'est l'homme. Voici l'homme. Des larmes ? Voici l'homme.

Et celui qui a offensé, qu’est-il ?

Nous ne pensons jamais que lui aussi soit l’homme. Que peut-il donc être d’autre ? Vraiment le loup ?

Nous disons aujourd’hui : c’est le fascisme. Même : le nazifascisme. Mais qu’est-ce que cela signifie que ce soit le fascisme ? Le fascisme, je voudrais le voir hors de l’homme. Que peut-il être ? Que peut-il faire ? Pourrait-il faire ce qu’il fait, s’il n’était pas en l’homme de pouvoir le faire ? Je voudrais voir Hitler et ses Allemands si, ce qu’ils font, il n’était pas en l’homme de pouvoir le faire. Je voudrais les voir en train de chercher à le faire. Leur ôter l’humaine possibilité de le faire et puis leur dire : Allons, faites-le. Que feraient-ils ?

Rien du tout, dit ma grand-mère.

Auteur: Vittorini Elio

Info: Dans "Les hommes et les autres", trad. Michel Arnaud, éd. Gallimard, 1947, page 206

[ conception incomplète ] [ vision unilatérale ] [ bien-mal ] [ ambivalence ] [ victime coupable ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

sacrement catholique

Il faut le reconnaître, on ne donne pas toujours sa place, même dans l’enseignement de l’Eglise, dans les catéchismes, au Sacrifice de la Croix se perpétuant sur nos autels ; on a tendance à donner toute la place à l’Eucharistie et à ne faire qu’une allusion accidentelle au Sacrifice. Cela représente un grand danger pour la foi des fidèles, surtout devant les attaques virulentes des protestants contre le Sacrifice. Le démon ne se trompe pas, lorsqu’il s’acharne à faire disparaître le Sacrifice. Il sait qu’il attaque l’œuvre de Notre-Seigneur au centre vital, et que toute mésestime de ce Sacrifice entraîne la ruine de tout le catholicisme, dans tous les domaines. [...]

La Croix de Jésus est la solution parfaite, totale, définitive, éternelle, par laquelle tout sera résolu. C’est dans cette relation de chaque âme avec Jésus crucifié que le jugement de Dieu sera porté. Si l’âme est dans une relation vivante avec Jésus crucifié, alors elle se prépare à la vie éternelle et participe déjà à la gloire de Jésus par la présence de l’Esprit Saint en elle.

Auteur: Lefebvre Marcel

Info: Dans "Itinéraire spirituel", éditions Iris, 2010, pages 76-77

[ messe ] [ divine victime ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

meurtre

Et si tu décides de tuer quelqu’un,

prends n’importe qui et non quelqu’un :

certains hommes sont constitués de parties plus spéciales, plus

précieuses : si tu tues quelqu’un

évite

un président, un roi

ou un type

derrière un bureau – 

ceux-là on de célestes longitudes

de lumineuses attitudes.



Si tu te décides,

prends-nous

nous qui attendons en fumant, le regard sombre

nous sommes rouillés de tristesse et fiévreux

à force de grimper à des échelles cassées.



Prends-nous :

nous n’avons jamais été des enfants

comme les tiens.

Nous ne comprenons pas les chansons d’amour

comme ton amoureuse.



Nos visages sont du linoléum craquelé,

craquelé sous les pas lourds

et assurés de nos maîtres.

 

Nous sommes bombardés de fanes de carottes

de graines de pavot et de grammaire bancale ;

nous perdons nos journées comme des merles fous

et prions pour des nuits alcoolisées.

Nos sourires suintant de suave humanité nous

enveloppent comme les confettis d’un autre : 

nous n’appartenons même pas au Parti.



Nous sommes une scène esquissée par

le pinceau blanc terreux de l’Epoque.



Nous fumons, endormis comme un plat de figues.

Nous fumons, aussi morts que du brouillard.



Prends-nous.



Un meurtre dans une baignoire

ou quelque chose de rapide et brillant ; nos noms

dans les journaux.



Reconnus enfin, l’espace d’un instant,

par des millions de grappes d’yeux indifférents

qui se réservent

pour ne ciller et s’enflammer

qu’au moment où leurs comiques vaniteux, dorlotés, convenables

débitent leurs blagues du café de commerce.



Reconnus, enfin, l’espace d’un instant, 

comme ils seront reconnus

et comme vous serez reconnus

par un homme tout gris sur un cheval tout gris

qui caresse une épée

plus longue que la nuit

plus longue que l’épine dorsale douloureuse de la montagne,

plus longue que tous les cris

lâchés par nos gorges comme des bombes A

qui ont explosé dans un pays plus neuf,

moins organisé.



Nous fumons et les nuages ne nous remarquent pas.

Un chat passe, il se secoue, Shakespeare tombe de son dos.

Suif, suif, chandelle de cire : nos colonnes vertébrales

sont molles et notre conscience brûle

sans y voir de mal

la dernière mèche que la vie

nous a donnée.



Un vieil homme m'a demandé une cigarette 

et m'a raconté ses problèmes

et voici

ce qu'il a dit :

que cette Epoque a été criminelle

et que la Pitié a ramassé les billes

et que la Haine a ramassé le

cash.



Il aurait pu être ton père

ou le mien.



Il aurait pu être un détraqué sexuel

ou un saint.



Mais quoi qu'il fût,

il était condamné

et nous avons fumé au

soleil

et avons pris le temps de 

regarder autour de nous 

pour voir qui était le

prochain. 

Auteur: Bukowski Charles

Info: "poème pour chefs du personnel" dans Les jours s'en vont comme des chevaux sauvages dans les collines, traduit de l’anglais par Thierry Beauchamp, éditions du Rocher, 2008

[ morts-vivants ] [ dévitalisés ] [ appel ] [ victimes idéales ] [ postérité ] [ zombies ] [ attente ] [ société du spectacle ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson