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femmes-hommes

Il conclut en déclarant qu'Ada, même si elle tenait parfois du cactus dans son comportement, était, à son avis, extrêmement belle. Ses yeux n'étaient pas disposés de façon parfaitement symétrique dans son visage, ce qui lui donnait une expression éternellement triste, qui ne faisait que rehausser sa beauté.
La vieille femme regarda Inman comme si elle n'avait jamais entendu débiter de telles âneries. Elle pointa vers lui le tuyau de sa pipe : "Ecoutez-moi, dit-elle. Il n'est pas plus raisonnable d'épouser une femme pour sa beauté que de manger un oiseau parce qu'il chante bien. Et pourtant, c'est erreur très répandue".

Auteur: Frazier Charles

Info: Retour à Cold Mountain

[ mariage ] [ motivation ] [ apparence ]

 

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colonisation

Les dieux existent seulement dans la conscience humaine. Et c'est un concept qui n'a pas arrêté de changer selon les circonstances, surtout au Japon. La preuve, avant la guerre, Dieu, c'était l'empereur, mais quand le général de l'armée d'occupation américaine Douglas MacArthur lui a intimé l'ordre de quitter cette fonction, il a fait un beau discours pour déclarer "Ecoutez-moi tous, à partir de maintenant, je ne suis plus Dieu" et en 1946, c'était terminé. Pour te dire à quel point les dieux japonais sont accomodants. Ils changent de statut comme ça, il suffit qu'un militaire américain avec des lunettes de soleil sur le nez et une pipe bon marché au bec le leur ordonne et pfut! Ils filent leur démission. Complètement postmoderne comme concept, non?

Auteur: Murakami Haruki

Info: Kafka sur le rivage, Belfond, 2006, page 380

[ religion ]

 

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labeur

Le boulot était simple et crétin, mais les employés trouvaient toujours un sujet d'agitation. Ils s'en faisaient pour leur boulot. Il y avait là un mélange de gars et de filles et il ne semblait pas y avoir de contremaître. Après quelques heures, une dispute éclata entre deux femmes. C'était au sujet des magazines. On emballait des bandes dessinée et quelque chose avait foiré. Les deux femmes devenaient violentes.
"Ecoutez, j'ai dit, ces bouquins ne valent la peine ni d'être lus, ni qu'on se dispute à leur sujet.
- Ça va, machin, qu'elle me dit, on sait que tu penses que ce boulot n'est pas assez bon pour toi.
- Pas assez bon ?
- Ouais, ça se voit. Tu crois qu'on avait pas remarqué ?"
C'est là que j'ai appris pour la première fois qu'il ne suffisait pas de faire son boulot, mais qu'il fallait aussi y trouver de l'intérêt, voire une passion.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Factotum

[ psychologie ]

 

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baise

"Méchant méchant méchant homme ! Vous êtes venu pour me violer !"
"Ecoutez la daronne, laissez-moi passer."
"LE MAL EST ECRIT PARTOUT SUR VOTRE FIGURE !"
"Vous croyez que je ne le sais pas ? Allez, laissez-moi sortir d'ici !"
D'une main j'ai tenté de l'écarter. Elle m'a griffé tout un côté de la figure, et pas qu'un peu. J'ai lâché la sacoche, ma casquette est tombée, et comme j'épongeais le sang avec mon mouchoir elle s'est amenée et m'a ratissé l'autre côté.
"SALE CONNASSE ! NON MAIS CA VA PAS, LA TETE?"
"Vous voyez ? Vous voyez ? Vous êtes mauvais !"
Elle était tout contre moi. Je l'ai empoignée par le cul et j'ai mis ma bouche contre la sienne. Ses seins étaient tout contre moi, tout son corps était collé contre moi. Elle a écarté la tête en me repoussant.
"Violeur ! Violeur ! Sale violeur !"
Je lui ai happé un nichon avec ma bouche, puis je suis passé à l'autre.
"Au viol ! Au viol ! On me viole !"
Elle disait vrai. Je lui ai baissé sa culotte, j'ai ouvert ma braguette, la lui ai mise, et je l'ai fait reculer jusqu'au divan. On s'est écroulés dessus.
Elle levait les jambes haut.
"AU VIOL !" qu'elle beuglait.
Je l'ai finie, j'ai refermée ma braguette, empoigné ma sacoche et je suis sorti en la laissant contempler le plafond, calmée...

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Le facteur"

[ hystérique ] [ remettre les pendules à l'heure ] [ apaisement nerveux ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson