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quête

Comme le souligne Jon Kalman Stefansson la plupart des traductions semblent toujours vieillir plus vite que les textes originaux, parce que chacune apporte son époque avec elle.
Quels sont alors les termes ou les formules susceptibles de conserver la pureté de leur sens au-delà des époques ? Existe-t-il un mot, un langage... un message non mathématique... immuable ?
Quel socle terminologique pour les infinies variations que la vie présente sans discontinuer via une plasticité folle, adaptative, situationnelle ?
Quel est l'idiome de cet esprit éternel, qui démontre sans cesse une ouverture incroyable par ses incarnations infinies, aptes à se laisser conditionner par presque toutes les situations ? Est-ce le fameux Verbe-moteur de la tradition judéo-chrétienne ?
Et quoi derrière tout ça ? Une éprouvette extra-terrestre qui se contente de produire des variations et des déclinaisons de robots adaptatifs, dotés d'une forte peur de la mort, ensuite transformée, par fierté peut-être, en ce "Vouloir" de Schopenhauer ?...

Auteur: Mg

Info: 18 oct. 2015

[ limitation ] [ langage ] [ questions ] [ motivation ] [ mathématiques ] [ atemporalité linguistique ]

 

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corps-esprit

Le problème du milieu de la vie, lorsque le corps a atteint l'apogée de sa puissance et qu'il commence à décliner, est de s'identifier non pas au corps qui tombe mais à la conscience dont il est le véhicule. C'est une chose que j'ai apprise des mythes. Que suis-je ? Suis-je l'ampoule qui porte la lumière ? Ou suis-je la lumière dont l'ampoule est le véhicule ? 

L'un des problèmes psychologiques liés au vieillissement est la peur de la mort. Les gens y résistent. Mais ce corps est véhicule de la conscience, et si on peut s'identifier à la conscience, on peut regarder ce corps se déglinguer comme une vieille voiture. Il y a un bout de carrosserie qui se détache, un bout de pneu qui disparaît, une chose après l'autre, mais c'est prévisible. Et puis, progressivement, l'ensemble tombe, et la conscience rejoint la conscience. Elle n'est plus dans cet environnement particulier.

Auteur: Campbell Joseph

Info: The Power of Myth

[ dégradation physique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vertige

A 16 ans j'avais grand peur du vide... je fis, lors des vacances d'été, un camp d'alpinisme où je me retrouvais, seul ou à plusieurs avec des guides, dans des situations (grimper une paroi de 500 mètres, ou marcher sur une crête entre deux abysses) qui me contraignirent à dépasser ceci. Résultat plus de vertige et je pus dès lors me retrouver sur un toit au sommet d'un building et aller tranquillement au bord pour contempler les rues au bas. Habitude égale confiance.

Maintenant, vingt ans après, j'ai de nouveau peur. Je suis allé voir sur Internet, plein de personnes en parlent comme d'un problème d'oreille interne lié au 5 sens. C'est fort probable, mais je crois qu'il y a là encore plus simplement une peur de la mort trop proche, instinctive. Essayez de porter un chat au-dessus du vide. Je pense qu'il réagit à peu près avec la même conscience que nous. Une angoisse pragmatique.

Auteur: MG

Info: 2008

[ dépassement ] [ hauteur ] [ acrophobie ]

 

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toubibs

Les médecins, debouts, du haut de leur superbe, paradent tous les jours dans tous les mourroirs à pauvres de l'assistance publique, poursuivis par le zèle gluant d'un troupeau de sous médecins serviles qui leur collent au stétoscope comme un troupeau de mouches à merde sur une bouse diplômée !

Et les médecins, debouts, paradent au pied des lits des pauvres qui sont couchés, et qui vont mourrir. Et le médecin leur jette à la gueule, sans les voir, des mots en graco-latin, que les pauvres, couchés ne comprennent jamais. Et les pauvres, couchés, n'osent pas demander, pour ne pas déranger le médecin debout, qui pue la science, et qui cache sa propre peur de la mort en distribuant, sans sourciller ses sentences définitives et ses antibiotiques approximatifs, comme un pape au balcon dipersant la parole et le sirop de dieu sur le monde à ses pieds.

Alors, fais gaffe toubib, j'ai piégé me métastases, le premier qui touche à mon cancer, j'y saute à la gueule !

Auteur: Desproges Pierre

Info: Réquisitoire, prononcé dans le Tribunal des flagrants délires. Rapporté par Mona Chollet dans Sorcières

[ dénigrés ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

genèse

Il y a des milliers d’années, lorsque le pays n’était encore que sable et arbres morts, Ani posa les yeux sur son domaine. Puis elle créa les Sept Rivières et les fit se rejoindre pour former un lac profond. "Un jour, dit-elle, je créerai de la lumière. Pour l’instant je ne suis pas d’humeur". Elle se retourna et s’endormit. Dans son dos, les Okekes sortirent de ces douces rivières. Ils étaient tous aussi agressifs que ces rivières bouillonnantes. Au fil des siècles, ils se répandirent sur les terres d’Ani et créèrent et utilisèrent et changèrent et altérèrent et répandirent et consommèrent et se multiplièrent. Ils bâtirent des tours, construisirent des machines, se battirent entre eux, inventèrent. Il plièrent et déformèrent le sable d’Ani, son eau, son ciel, son air, prirent ses créatures et les transformèrent. Lorsqu’Ani se fut assez reposée, elle se retourna. Et ce qu’elle vit l’horrifia. Alors elle tendit la main parmi les étoiles et tira le soleil vers ses terres. Du soleil, Ani arracha les Nurus et maudit les Okeke.

Auteur: Okorafor Nnedi

Info: Qui a peur de la mort ?

[ science-fiction ]

 

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gravitation

Il faut lutter contre le sol 

Socle apparent pour l'humaine posture 

Frontière où finissent les hommes.

Je n'ai pas le vertige. Stable comme une tour, un phare ;

Visage suant de sensibilité blème.



Mais si j'ai le vertige, je m'écrase par terre ;

Visage contre le sol, l'attention suintant dans

Ses fissures



Cher horizontal machin, je ne veux être un tapis.

N'attire pas cette tête navrante, chancelant

bulbe de rêves et d'effrois...





The floor is something we must fight against.

Whilst seemingly mere platform for the human

stance, it is that place that men fall to.

I am not dizzy. I stand as a tower, a lighthouse;

the pale ray of my sentiency flowing from my face.



But should I go dizzy I crash down into the floor;

my face into the floor, my attention bleeding into

the cracks of the floor.



Dear horizontal place, I do not wish to be a rug.

Do not pull at the difficult head, this teetering

bulb of dread and dream...


Auteur: Edson Russel

Info: The floor. Trad Mg

[ poème ] [ attraction terrestre ] [ peur de la mort ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

méta-moteur

La peur de la mort est indépendante de toute connaissance ; car l'animal l'éprouve , quoiqu'il ne connaisse pas la mort. Tout ce qui est engendré l'apporte avec soi en ce monde. Mais cette peur a priori de la mort n'est que le revers de la Volonté de vivre, dont nous participons tous, c'est pourquoi la crainte de sa destruction est innée à tout animal, comme l'est le souci de sa conservation ; c'est donc elle, et non pas seulement la fuite devant la douleur, qui se révèle dans la prudence inquiète avec laquelle l'animal cherche à assurer sa sécurité, et plus encore celle de sa progéniture, en face de tout ce qui pourrait devenir dangereux pour lui et pour elle. Pourquoi l'animal fuit-il ? Pourquoi tremble t-il et cherche t'il à se cacher ? Parce qu'il est pure Volonté de vivre et, par là, voué à la mort, et qu'il voudrait gagner du temps. Or l'homme, lui aussi, est tel par nature, le plus grand des maux, la pire des menaces jamais possibles, c'est la mort, la plus grande peur, la peur de mourir. Rien ne nous incite aussi irrésistiblement à la plus vive pitié que le danger où se trouve la vie d'autrui, rien n'est plus épouvantable qu'une exécution . Or l'attachement sans bornes à la vie, qui ressort de ces faits, ne peut avoir pris sa source dans la connaissance et la réflexion ; aux yeux de cette dernière il parait bien plutôt insensé, car la valeur objective de la vie se présente de façon très incertaine, et il reste pour le moins douteux que cette vie soit préférable au non-être ; même, si l'expérience et la réflexion ont voix au chapitre, le non-être devra gagner la partie. Si l'on frappait aux tombeaux et que l'on demandait aux morts s'ils voudraient revenir au jour, ils secoueraient la tète en signe de refus.

Auteur: Schopenhauer Arthur

Info: Métaphysique de la mort

[ décéder ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

décollage astral

Il existe un grand obstacle à l’investigation du Corps Second et de l'environnement dans lequel il opère. Peut-être est-ce la seule barrière majeure. Elle est présente chez tous les individus sans exceptions. Elle est parfois dissimulée par des couches d'inhibition et de conditionnement, mais dès que vous en êtes dépouillé, l'obstacle demeure. Cette barrière se nomme peur, une peur aveugle, irraisonnée. Il lui suffit de peu pour la transformer en panique voire en terreur. Si vous réussissez à dépasser consciemment la barrière de la peur vous aurez réalisé un énorme progrès.

Je suis convaincu que nombre d'entre nous dépassent cette barrière de manière inconsciente chaque nuit. Lorsque cette partie de notre être se situant au-delà de la conscience prend l'initiative, il n'y a pas d'inhibition due à la peur, quoiqu'elle soit, semble-t-il, influencée par la pensée et l'action de l'esprit conscient. Le Supra Esprit prend la relève dès que l'esprit conscient se met en veilleuse pour la nuit.

Le processus d'investigation relatif au Corps Second et à son environnement semble être une fusion ou un mélange du conscient et de ce Supra Esprit. Par cette opération la barrière de la peur est vaincue.

La barrière de la peur présente maintes facettes. Les plus intrépides d'entre nous s'imaginent qu'elle n'existe pas, jusqu'à ce qu'à leur grande surprise il la découvrent tapie en eux-mêmes. Il y a tout d'abord la peur de la mort. La séparation d'avec le corps physique ressemble beaucoup à l'idée que nous nous faisons de la mort, aussi les premières réactions sont-elle automatiques. Vous vous dites : "Retourne vite vers ton corps physique ! Tu meurs ! La vie se déroule là-bas dans le physique, pas ici !"

Réactions qui se produisent quelle que soit votre formation intellectuelle ou affective. Il me fallut renouveler le processus une vingtaine de fois pour réussir enfin à rassembler assez de courage (et de curiosité) pour rester hors de mon corps plus de quelques secondes et réaliser des observations objectives. La peur de la mort fut en définitive sublimée ou apaisée par la familiarité. (...)

Auteur: Monroe Robert Allan

Info: Le voyage hors du corps : Techniques de projection du corps astral - La barrière de la peur. (Exercices préliminaires)

[ dépassement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

quête

S'il y a un Dieu, il est caché, il est ailleurs, il est hors du temps, il n'obéit pas à nos lois et nous ne pouvons rien dire de lui. Nous ne pouvons décréter ni qu'il existe ni qu'il n'existe pas. Nous avons seulement le droit d'espérer qu'il existe. S'il n'existe pas, notre monde est absurde. S'il existe, mourir devient une fête et la vie, un mystère.
Je préfère, de loin, le mystère à l'absurde. J'ai même un faible pour le secret, pour l'énigme, pour un mystère dont la clé nous serait donnée quand nous serons sortis de ce temps qui est notre prison. Kant parle quelque part d'une hirondelle qui s'imagine qu'elle volerait mieux si l'air ne la gênait pas. Il n'est pas impossible que le temps soit pour nous ce que l'air est pour l'hirondelle. Tant pis ! Je prends le risque. Si tout n'est que néant, si les portes de la nuit s'ouvrent et que derrière il n'y a rien, être déçu par ma mort est le dernier de mes soucis puisque je ne serai plus là et que je n'en saurai rien. J'aurai vécu dans un rêve qui m'aura rendu heureux.
Je m'amuse de cette vie qui se réduit à presque rien s'il en existe une autre. Les malheurs, trop réels, les ambitions, les échecs, les grands desseins, et les passions elles-mêmes si douloureuses et si belles, changent un peu de couleurs. Avec souvent quelques larmes, je me mets à rire de presque tout. Les imbéciles et les méchants ont perdu leur venin. Pour un peu, je les aimerais. Une espèce de joie m'envahit. je n'ai plus peur de la mort puisqu'il n'est pas interdit d'en attendre une surprise. Je remercie je ne sais qui de m'avoir jeté dans une histoire dont je ne comprends pas grand-chose mais que je lis comme un roman difficile à quitter et que j'aurai beaucoup aimé.
J'ignore s'il y a un Dieu ailleurs, autre chose après la mort, un sens à cette vie et à l'éternité, mais je fais comme si ces promesses étaient déjà tenues et ces espérances, réalisées. Et je souhaite avec confiance qu'une puissance inconnue veille, de très loin, mais beaucoup mieux que nous, sur ce monde et sur moi.

Auteur: Ormesson Jean d'

Info: Qu'ai-je donc fait ?

[ religion ]

 

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écosophie linguistique

FLP voudrait appréhender les mots et les phrases comme les atomes et autres briques du vivant, qui se structurent et structurent la nature. C'est à dire élaborer un agencement lexicologique, codage humain, qui s'inspire de certains mécanismes dont nous sommes issus

Il s'agira alors d'une hiérarchie différente, c'est à dire non pas selon des logiques de pouvoir, mais plutôt via des rencontres qui définissent en elles-mêmes certains points chauds, lieux, endroits topologico-temporels, carrefours gravitationnels, rencontres... tous synonymes d'opportunités collaboratives. Et éventuellement de rejets. 

La matière parle, interagit, s'adapte, sous l'influence de 3 acteurs majeurs : la gravitation, le cycle de l'eau et les transferts d'énergie. A partir de là elle développe des complexités qui résonnent entre elles et avec l'environnement au sens plus large, comme le soleil et les planètes... (autre chose ? voir ici les paragraphes à propos de la force de Coriolis). 

Ainsi la nature "fait avec" les conditions données telles que nous les percevons et les comprenons, générant des processus orthogonaux (espèces, essences... qui simultanément subjectivisent et généralisent... mutent...) dans le cadre d'une complexe syntropie d'interactions en constant rééquilibrage sur plusieurs niveaux-échelles. Tout ceci produisant un enchevêtrement qui ne peut qu'émerveiller l'observateur, intégré et dépassé par ce qui l'a généré lui-même. Nommons ce phénomène au niveau planétaire local : Gaïa. 

Orthogenèse elle-même ? C'est possible.

L'homme doit se réinventer afin de retrouver une place raisonnable au sein de ce système. 

Nous pensons que cela concerne, entre autres, le langage, ici écrit, pure particularité humaine, presque une définition de cette race.

Ainsi FLP, outil communautaire collaboratif, en développant un corpus lexicologique grâce à quelques esprits curieux - veut participer à cette réflexion-refonte, à partir de quelques idées. Dont celle, centrale, qui désire intégrer-concilier le développement idiosyncratique individuel subjectif solipsiste et horizontal de chacun au sein du processus vertical de la culture humaine, séquence humaine orthogonale elle-même intégrée le plus finement possible dans un processuf évolutif terrestres élargi, objectif, vertical temporel... et peut-être exponentiel. 

Il est plausible que tout ceci soit téléologiquement programmé et que la création-intégration de FLP apparaisse comme une émergence naturelle, contrefeu aux diverses IA sémantiques, structures mécaniques sans affect ni douleurs, ni émotions...   peur de la mort...   et autres particularités purement organiques.

Auteur: Mg

Info: déc 2023

[ ouverture ] [   intégration ] [   coopétition ] [   glocalisation ] [    au coeur de FLP mégalo ] [    tétravalence ] [   atemporalité ] [ transcendance ] [ contre-pouvoir ] [ nature ] [ modèle ] [ organique ]

 
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Ajouté à la BD par miguel