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différence

"Aibileen : Aujourd'hui, je vais te raconter l'histoire d'un extra-terrestre. (...) Un jour, un martien plein de sagesse descendit sur la Terre pour nous apprendre une ou deux choses.
Mae Mobley : Un martien ? Grand comment ?
Aibileen : Oh environ deux mètres !
Mae Mobley : Comment il s'appelait ?
Aibileen : Martien Luther King. (...) C'était un très gentil martien ce Luther King, exactement comme nous, avec un nez, une bouche et des cheveux sur la tête, mais les gens le regardaient parfois d'un drôle d'air, et je crois qu'il y en avait qui étaient carrément méchants avec lui.
Mae Mobley : Pourquoi Aibi ? Pourquoi ils étaient méchants avec lui ?
Aibileen : Parce qu'il était vert.

Auteur: Stockett Kathryn

Info: La couleur des sentiments

[ racisme ] [ peur ]

 

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horreur

Écoute-moi, Rafael, il faut que tu me comprennes bien : tout ce que je te dis c'est des trucs réels. Ça n'a rien à voir avec tout ce que tu connais. Il n'y a pas d'effets spéciaux, genre ketchup pour le sang. Nous filmons exactement ce qui se passe exactement.
(...)
Ce que nous sommes en train de faire, ce sont peut-être bien les plus grands films de l'histoire, parce qu'ils sont la vérité pure, Rafael, c'est pas du chiqué, on montre comment des personnes réelles souffrent et meurent réellement, et ça reste de l'art, de l'art et de l'ironie, et toi, Rafael, tu seras dans un de ces films, tu montreras au monde entier quel genre d'homme tu es vraiment.

Auteur: Mcdonald Gregory

Info: Rafael, derniers jours

[ snuff movie ]

 

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pensée-de-femme

(...) Je retourne tout de même accoucher à Paris près de ma maman, à Neuilly plus précisément, car je suis très snob, et rien ne sera assez bien pour ma fille !
Comme pour toutes les mères, ce jour est sans doute l'un des plus beaux de ma vie. J'ai connu des moments magiques, mais aucun comme celui-là. Donner la vie a quelque chose de divin.
Cette petite âme m'a choisie comme mère. Je ne me sens pas la fibre maternelle dont tout le monde parle. Comment et quand la nourrir ?...
J'apprends à connaître cette petite étrangère qui fait irruption dans ma vie. Je l'observe et l'écoute, nous faisons connaissance, déjà nous nous aimons d'un amour éternel. Qui es-tu, petite Marie?

Auteur: Arthaud Florence

Info: Un vent de liberté, mémoires

[ enfanter ] [ accoucher ]

 

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précipitation

7h50. J'entrepris de dévaler les quatorze étages plus véloce qu'un livreur de restaurant chinois.. Arrivé au quatrième, je remarquai que la porte palière de la cage d'ascenseur était ouverte et la cabine immobilisée entre le quatrième et le cinquième étage. Deux jambes pendaient dans le vide, un des pieds avait perdu sa chaussure. Tandis que je me demandais si l'homme était mort, plusieurs résidents des étages supérieurs descendirent l'escalier à toute allure, me bousculant au passage. (...)

Comment pouvaient-ils se soucier aussi peu de ce pauvre homme qui en cet instant, luttait peut-être contre la mort ? Remarquez, je ne pouvais moi-même faire grand chose pour lui. Je regardais ma montre. Huit heures pile ! Merde, j'étais à présent carrément en retard !

Auteur: Kim Young-Ha

Info: Qu'est devenu l'homme coincé dans l'ascenseur ? et autres nouvelles

[ vitesse ] [ stress ] [ flux tendu ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

La mentalité des normopensants choque régulièrement les cerveaux droits !
Effectivement, il peut y avoir de quoi, notamment dans leur valeur de partage.
La dominance du cerveau gauche incite à l'individualisme, voire à l'égocentrisme, quand le cerveau droit donne une pensée collective et altruiste.
(...)
Cet individualisme est donc plus structurel que volontaire chez les normopensants. Lors d'un échange avec un interlocuteur, ils seront focalisés sur ce qui les différencie de cet interlocuteur alors qu'un cerveau droit aurait essentiellement cherché tout ce qui pouvait les rapprocher.
Pouvoir se différencier de l'autre est important pour avoir un ego bien structuré.
Parfois, les surefficients mentaux manquent tellement d'ego qu'ils n'ont plus d'identité personnelle. Ils ne savent que jouer collectif.
La solitude leur devient insupportable et les ruptures encore plus.

Auteur: Petitcollin Christel

Info: Je pense trop : Comment canaliser ce mental envahissant

[ altruisme ] [ égoïsme ]

 

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USA

C'est très subjectif mais quand je vois Rosetta, je ne suis pas déprimé; je suis, au contraire, excité et euphorique. C'est peut-être un film pessimiste en certaines de ses observations sociales mais sûrement pas en termes de cinéma. (...) Un film qui critique certains aspects de la nature humaine ou de la société n'est pas pessimiste dans la mesure où le cinéaste trouve l'énergie et le désir d'apporter un commentaire. Le vrai pessimisme serait de ne pas faire ce genre de film, de penser que c'est sans espoir et qu'il ne reste rien à dire. D'une certaine manière, le cinéma hollywoodien est le plus pessimiste parce qu'il évite tout commentaire sur la réalité et affirme que discuter ne sert à rien, qu'il vaut mieux s'évader et gagner de l'argent.

Auteur: Cronenberg David

Info: président du jury, revenant sur le palmarès du festival de Cannes, Libération, 2 juin 1999

 

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autoportrait

Je suis pour elle l'exemple même de l'insuccès: désargentée, livresque, dépourvue de tout sens pratique, infichue de me dégoter un mari, nouant des liaisons peu durables, ayant des compagnons qui s'installent dans le provisoire, des amis insolvables, poursuivant des rêves irréalisables, ne possédant rien que je pourrais assigner à chacun de mes enfants (heureusement, j'ai quand même eu l'intelligence de ne pas en avoir), je suis une pauvrette aux prises avec les cruautés du sort, une perdante dans la course aux places, un bouche-trou voué à la figuration. (...)

Et comment aurais-je subvenu à leurs prodigalités, moi qui suis une cigale, gaspillant mon avoir dans les librairies, moi qui tombe toujours amoureuse d'irresponsables sans fortune, moi qui n'ai pas un métier solide, mais qui ne suis qu'un écrivain dont les romans ne font pas un tabac ?

Auteur: Lê Linda

Info: À l'enfant que je n'aurai pas

[ nullipare ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pessimisme

(...) ma femme et moi avons appris qu'elle était enceinte de notre premier enfant, et je suis arrêté à un feu rouge. Ce gosse n'a pas la moindre chance. C'est une mauvaise blague. Je Le connais, ce Dieu-là. Je sais comment Il procède. Il y aura une fausse couche, ou bien le bébé va mourir pendant l'accouchement, ou bien ma femme va mourir pendant l'accouchement, ou bien ils mourront tous les deux pendant l'accouchement, ou bien ils ne mourront ni l'un ni l'autre et je me croirai épargné mais en rentrant de la maternité notre voiture sera percutée de plein fouet par un automobiliste ivre et ma femme et mon enfant mourront ensuite aux urgences, à quelques mètres de la chambre où nous nous étions trouvés quelques minutes plus tôt, rempli de bonheur, de vie et d'espoir.
Dieu tout craché !

Auteur: Auslander Shalom

Info: La lamentation du prépuce, p. 11

[ gamberge ]

 

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femmes-hommes

H. : Tu ne m'aimes plus.
N.: Oui, c'est exactement cela.
H. : Et tu oses le dire ?
N. : Oh! Ça me fait si mal, Torvald [...] Mais je ne peux rien y faire. Je ne t'aime plus.
(...)
H. : Et tu peux m'expliquer comment j'ai perdu ton amour?
N. : Certainement. C'est ce soir, quand le miracle ne s'est pas produit. J'ai vu alors que tu n'étais pas l'homme que j'avais imaginé.
(...)
H. : Oh! TU penses et tu parles comme une enfant qui ne comprend rien.
N. : Soit. Mais toi tu ne penses pas et tu ne parles pas comme l'homme que je pourrais suivre. (...) Telle que je suis maintenant, je ne suis pas une épouse pour toi.
H. : J'ai la force de devenir un autre.
N. : Peut-être... si on t'enlève ta poupée.

Auteur: Ibsen Henrik

Info: Une maison de poupée

[ dépendance ] [ couple ]

 

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nationalisme

Notre problème, ce n'est pas les étrangers, c'est qu'il y a overdose. C'est peut-être vrai qu'il n'y a pas plus d'étrangers qu'avant la guerre, mais ce n'est pas les mêmes et ça fait une différence. Il est certain que d'avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d'avoir des musulmans et des Noirs (...) Comment voulez-vous que le travailleur français qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler... Si vous ajoutez le bruit et l'odeur, hé bien le travailleur français sur le palier devient fou. Et ce n'est pas être raciste que de dire cela.

Auteur: Chirac Jacques

Info: 19 juin 1991

 

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