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spiritualité

Le Non-manifesté (avyakta) est plus subtil que le majestueux Atman, et encore plus subtil que le non-manifesté est l'Esprit suprême (Purusha). Il n'est rien qui soit plus subtil que le Purusha, il est l'ultime fin, il est le but suprême. L'Atman, qui est occulté au plus profond de tous les êtres, ne dégage pas d'éclat lumineux. Mais il est visible pour ceux dont l'intellect bien affûté peut pénétrer le plan subtil.
Le sage doit unir son discours à son mental, et son mental à son intellect. Il doit encore unir son intellect à l'Atman majestueux, et enfin arriver à unir ce dernier à paix suprême du Non-manifesté.
Lève-toi ! Éveille-toi ! Va trouver les plus grands maîtres et apprends auprès d'eux. Car ce sentier est aussi affûté que le fil du rasoir, périlleux et difficile à traverser, disent les sages.
Par la réalisation de l'Atman, inaudible, intangible, invisible, inaltérable, sans saveur, inodore, éternel, sans commencement ni fin, plus grand que toute grandeur et parfaitement constant, l'homme se libère des mâchoires de la mort.

Auteur: Buttex Martine

Info: Les 108 upanishads, Kaṭha Upanishad, 1, III, 11-15, p. 249, 1, III, 11-15, p. 249

[ hindouisme ] [ nirvana ] [ hiérarchie ]

 

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illumination

Mais plutôt que "connaissance", le samâdhi est un "état", une modalité enstatique spécifique au Yoga. […] cet "état" rend possible l’auto-révélation du Soi (purusha), grâce à un acte qui n’est pas constitutif d’une "expérience". Mais pas n’importe quel samâdhi révèle le Soi, pas n’importe quelle "stase" rend réelle la délivrance finale. […] Lorsque le samâdhi est obtenu à l’aide d’un objet ou d’une idée (c’est-à-dire en fixant la pensée en un point spatial ou dans une idée), la "stase" s’appelle samprjnata samâdhi. Lorsque, au contraire, le samâdhi est obtenu en dehors de toute "relation" (soit d’ordre extérieur, soit d’ordre mental), c’est-à-dire lorsqu’on obtient une "conjonction" dans laquelle n’intervient aucune "altérité", mais qui est simplement une pleine compréhension de l’être, c’est l’asamprjnâta samâdhi ("stase non différenciée") que l’on réalise. On a donc affaire à deux classes d’ "états", nettement différentes : la première série d’états est acquise moyennant la technique yogique de la concentration (dhâranâ) et de la méditation (dhyâna) ; la deuxième classe comprend en fait un seul "état", à savoir l’en-stasis non provoquée, le "rapt". Sans doute, même cet asamprjnâta samâdhi est toujours dû aux efforts prolongés du yogin.

Auteur: Eliade Mircea

Info: Dans "Techniques du yoga" pages 116-117

[ médiat-immédiat ] [ grâce ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

genèse

Au temps des commencements, il n'existait que l'Atman, et uniquement lui. Il n'existait rien d'autre qui puisse émettre une lueur. L'Atman délibéra : "Je vais créer les mondes" (...) l'Atman pensa : "Voici les mondes. Je dois maintenant créer les gardiens des mondes." Il fit sortir des eaux un être humain (Purusha) et le façonna.
Il le couva (comme un oeuf, Hiranyagarbha ?), puis le fit éclore. La bouche de l'être humain se fendit, comme le fait un oeuf. De cette bouche sortit Vak, la parole ; de la parole sortit Agni, le feu. Les narines apparurent, il en sortit Prana, le souffle de vie ; du souffle de vie sortit Vayu, l'air. Les yeux apparurent, il en sortit le sens de l'ouïe ; de l'ouïe sortirent les directions. La peau apparut ; de la peau, sortit le système pileux ; du système pileux sortirent les herbes et les arbres. Le coeur apparut, il en sortit Manas, l'organe mental ; de l'organe mental sortit Chandra, la lune. Le nombril apparut, il en sortit Apana, le souffle d'expulsion ; du souffle d'expulsion sortit Mrityu, la mort. Le membre viril apparut, il en sortit la semence ; de la semence sortirent les eaux.
(...)
L'Atman (se tournant vers l'être humain) délibéra : "Comment cette créature peut-elle continuer à exister sans mon soutien ?" Il pensa : "Par laquelle des diverses entrées vais-je pénétrer ?" (...) puis il fendit la partie du crâne (siman) où se fait la raie de la chevelure, et il pénétra par cette ouverture. Cette ouverture est appelée vidriti, la soudure ou la suture de la tête (littéralement la fissure), et c'est également le lieu de la félicité. L'Atman possède donc trois demeures dans la créature humaine, ainsi que trois états de conscience : il demeure ici (dans l'oeil durant la veille), ici (dans le mental durant le rêve), et ici (dans l'éther du coeur, dahara, durant le sommeil profond.)
La créature humaine une fois née et achevée, l'Atman manifesta toutes les autres créatures ; car savait-il penser à autre chose ou parler d'autre chose ? Il réalisa que cet être humain est Brahman, le plus omniprésent de tous les êtres. Et il le contempla, se disant : "Ah, j'ai vu ceci ! (Idam dra)".

Auteur: Buttex Martine

Info: Les 108 upanishads, Aitareya Upanishad, I,i,1-4 et I,iii,12-13, pp. 73-75

[ anthropomorphisme ] [ triade ] [ hindouisme ]

 

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