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démarrage

Ainsi, en 1644, John Lightfoot [...] a-t-il recours aux textes de la Bible pour conclure que la création à commencé le matin du 17 septembre 3938 avant Jésus-Christ, à neuf heure.
Six ans plus tard, en 1650, James Usher, [...], élabore son propre système de chronologie et propose pour date de la création celle du 23 octobre 4004 avant Jésus-Christ ; vers neuf heures du soir, tient-il à préciser.

Auteur: Arnould Jacques

Info: L'abbé Breuil, le pape de la préhistoire

[ origines ] [ religion ] [ humour ]

 

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religion

Je ne sais toujours pas si Dieu existe mais, à vrai dire, je n'en ai rien à foutre. L'important, c'est de le chercher. Rares sont les prophètes immobiles. Moïse a franchi une mer pour recevoir ses commandements. Mahomet a donné naissance à l'oumma en migrant à Médine. Jésus a erré dans le désert [...] Les prophètes sont au moins d'accord sur ce point : la vérité est ailleurs. Ça m'arrange, c'est là que je vais.

Auteur: Blanc-Gras Julien

Info: Touriste

[ quête ] [ prophètes ]

 

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christianisme

Jésus n'est pas le fils de Dieu, lequel d'ailleurs n'existe pas. Au mieux, Jésus c'est une sorte de Socrate oriental, que sa communauté, de même que pour le philosophe athénien, a mis à mort. Parce qu'il embêtait le monde, cet homme, rien de plus. Or, pour le meurtre de Socrate, accuse-t-on les Grecs ? Pire, accuse-t-on les Grecs de 2004 ? [...] Où est le scandale éternel ? D'un point de vue athée, la crucifixion de Jésus est un non-événement.

Auteur: Raczymov Henri

Info: Journal Le Monde, 3 mars 2004

 

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dirigeants temporels

Sur ce plan inférieur de la vie, il fallait s’acquitter de la dette envers le gouvernement. Jésus ne favorisait aucune aspiration à l’indépendance. Il ne promettait aucun secours en faveur de la libération.  [...]

Une fois de plus Il déclarait que Son Royaume n’était pas de ce monde, que la soumission à Sa personne n’était pas incompatible avec la soumission au pouvoir séculier et que la liberté politique n’est pas la seule liberté qui compte. [...] Jésus était venu pour restaurer d’abord les droits de Dieu. Comme Il le leur avait déjà dit, s’ils cherchaient d’abord le Royaume de Dieu et Sa justice, tout le reste, et notamment la liberté politique, leur serait donné par surcroît.

Auteur: Sheen Fulton

Info: A propos de la question des hérodiens et des pharisiens "est-il permis ou non de payer le tribut à César?", dans "La vie du Christ", trad. Abbé Giraud P.S.S., éditions Dominique Martin Morin, 2012, pages 263-264

[ impôt ] [ révolte ] [ revendications politiques ] [ accidentel-essentiel ] [ détachement ]

 
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judéo-christianisme

La circoncision était le symbole de l’Alliance de Dieu avec Abraham et sa descendance. On la pratiquait le huitième jour après la naissance. Elle laissait présumer que celui qui la subissait était un pécheur. L’Enfant Jésus prenait maintenant la place du pécheur – ce qu’Il devait faire par la suite tout au long de Sa vie. [...] La circoncision de l’Ancien Testament préfigurait le baptême du Nouveau Testament. L’une comme l’autre symbolisait la renonciation de la chair à ses péchés. La première se faisait par une mutilation du corps, le second par une purification de l’âme. La première incorporait l’enfant à la communauté israélite, le second l’incorpore à la communauté du nouvel Israël, qui est l’Eglise. Le mot "circoncision" a été utilisé par la suite dans l’Ecriture pour signifier le sens spirituel de l’application de la Croix à la chair par la pénitence personnelle.

Auteur: Sheen Fulton

Info: Dans "La vie du Christ", trad. Abbé Giraud P.S.S., éditions Dominique Martin Morin, 2012, page 33

[ transformation ] [ signification ] [ ablation rituelle ]

 

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vérité

La vue se rapporte nécessairement à autre chose qu’à Dieu. Et ce Jésus... pour le dire Dieu, il faudra autre chose que la vue. L’Evangile de Jean nous y conduira. Cette déclaration liminaire nous interdit de spéculer sur nos possibilités intrinsèques et de procéder à une construction de Dieu, forcément analogique à ce que nous pouvons voir. Si bien que cet Evangile parfois appelé gnostique, influencé par le gnosticisme, est assurément dès le début le plus antignostique puisque la voie de la lumière gnostique pour la connaissance de Dieu est fermée. [...] "Heureux" ceux-là seuls qui ne voient pas, qui n’ont pas vu, qui ont avec Dieu une relation seule vraie puisque non fondée sur la vue, et que l’on ne peut pas voir Dieu. Jésus nous déclare heureux si on ne l’a pas connu selon la chair, de son vivant, dans sa réalité parce qu’il nous demande le saut absolu, le risque de la foi qui seule atteste que nous l’aimons.

Auteur: Ellul Jacques

Info: Dans "La parole humiliée", éditions de la Table Ronde, Paris, 2014, pages 383-383

[ surnaturelle ] [ confiance ] [ interprétation ] [ vérité ]

 

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Bible

Le Sermon sur la montagne ne peut pas plus être séparé du crucifiement que le jour ne peut être séparé de la nuit. Le jour où Notre-Seigneur enseigna les Béatitudes, Il signa Son propre arrêt de mort. [...]

Dans les Béatitudes, Notre-Seigneur prend ces huit mots clés du monde : sécurité, vengeance, plaisir, popularité, insouciance, sexualité, puissance, confort, et Il les retourne. [...]

Jésus dédaigne la banalité des clichés qui servent de thèmes aux films et aux romans. Il propose de brûler ce qu’ils adorent, de dominer l’aberration des instincts sexuels au lieu de les laisser réduire l’homme en esclavage, de modérer les profits économiques au lieu de faire consister le bonheur dans l’abondance des biens extérieurs à l’âme. Toutes les fausses béatitudes qui font dépendre le bonheur de l’exaltation de soi, de la licence, de la jouissance des plaisirs, de l’application de la formule bien connue : "Buvons et mangeons et amusons-nous, car demain nous mourrons", cela le Christ le méprise, parce que c’est source de désordre dans les esprits, de misère, de déceptions et d’angoisses.

Auteur: Sheen Fulton

Info: Dans "La vie du Christ", trad. Abbé Giraud P.S.S., éditions Dominique Martin Morin, 2012, pages 139-140

[ signification ] [ résumé ] [ discours ]

 

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sacrement catholique

Il faut le reconnaître, on ne donne pas toujours sa place, même dans l’enseignement de l’Eglise, dans les catéchismes, au Sacrifice de la Croix se perpétuant sur nos autels ; on a tendance à donner toute la place à l’Eucharistie et à ne faire qu’une allusion accidentelle au Sacrifice. Cela représente un grand danger pour la foi des fidèles, surtout devant les attaques virulentes des protestants contre le Sacrifice. Le démon ne se trompe pas, lorsqu’il s’acharne à faire disparaître le Sacrifice. Il sait qu’il attaque l’œuvre de Notre-Seigneur au centre vital, et que toute mésestime de ce Sacrifice entraîne la ruine de tout le catholicisme, dans tous les domaines. [...]

La Croix de Jésus est la solution parfaite, totale, définitive, éternelle, par laquelle tout sera résolu. C’est dans cette relation de chaque âme avec Jésus crucifié que le jugement de Dieu sera porté. Si l’âme est dans une relation vivante avec Jésus crucifié, alors elle se prépare à la vie éternelle et participe déjà à la gloire de Jésus par la présence de l’Esprit Saint en elle.

Auteur: Lefebvre Marcel

Info: Dans "Itinéraire spirituel", éditions Iris, 2010, pages 76-77

[ messe ] [ divine victime ]

 

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religion

La première attestation [du terme "catholique"] s’en trouve chez saint Ignace d’Antioche, dans sa Lettre aux chrétiens de Smyrne, lettre écrite vers 112, alors qu’Ignace est en route vers Rome pour y subir le martyre. L’adjectif katholikos, dans ce texte, a sa signification propre : il désigne l’Église du Christ répandue sur toute la surface de la terre habitée, pour distinguer cette Église des Églises locales [...]. [...]

Un deuxième apparaît, ou tout au moins, est attesté quarante ans plus tard dans un texte, le Martyre de Polycarpe, que l’on peut donc dater d’environ 157 ou 158. Il s’agit d’une lettre dans laquelle l’Église de Smyrne raconte la mort glorieuse de celui qui fut son évêque et qui, dans sa jeunesse, avait été disciple de Saint Jean. Le terme " catholique " est mentionné quatre fois dans ce texte, toujours appliqué à l’Église, trois fois avec le sens d’universel, mais une fois avec le sens d’une désignation spécifique de la véritable Église de Jésus-Christ par opposition aux Églises hérétiques et infidèles. On est passé [...] du "sens géographique au sens dogmatique" [P. Galtier].

Auteur: Borella Jean

Info: "Situation du catholicisme aujourd'hui", éditions L'Harmattan, Paris, 2023, pages 39-40

[ historique ] [ évolution ] [ étymologie ]

 
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logos

"Au commencement était le Verbe". Tout ce qu’il y a dans le monde correspond à la pensée de Dieu, car toute chose exige la pensée. Chaque oiseau, chaque fleur, chaque arbre a été fait d’après une idée préexistante dans l’intelligence divine. Les philosophes grecs affirmaient que la pensée était abstraite.  Voici maintenant que la Pensée, ou Verbe de Dieu, s’était révélé comme une personne. La Sagesse a revêtu une personnalité. Avant que ne commence Son existence terrestre, Jésus-Christ est éternellement Dieu, la Sagesse, la Pensée du Père. Pendant Son existence terrestre, Il est cette Pensée ou Verbe de Dieu parlant aux hommes. Les paroles humaines disparaissent après qu’elles ont été conçues et proférées, tandis que le Verbe de Dieu est éternellement proféré et ne peut cesser de l’être.

[...]

Les hommes sont comme tant de livres sortant d’imprimeries religieuses : même si rien ne l’indique d’une manière précise, le nom de l’Auteur divin est gravé en caractères ineffaçables sur la page de tête. Dieu en l’homme est en quelque sorte comme le filigrane dans une feuille de papier, rien ne le peut effacer.

Auteur: Sheen Fulton

Info: Dans "La vie du Christ", trad. Abbé Giraud P.S.S., éditions Dominique Martin Morin, 2012, pages 17-18

[ influence invisible ] [ essence divine ]

 

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