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robots

La matière est machine, assurent les cybernéticiens et les transhumanistes, reprennant à l’heure du cyborg la théorie des animaux-machines de Descartes et celle de l’Homme-Machine de La Mettrie. Selon ce dernier, l’homme et l’animal sont des "assemblages de ressorts" que la Nature a fabriqués, comme Vaucanson, "le Nouveau Prométhée", a fabriqué ses automates. En matérialiste, La Mettrie insiste sur "l’analogie du règne animal et végétal, de l’homme à la plante", qui tient à une matière commune, dont seule varie l’organisation. "Être machine" et "n’être qu’un animal sont donc des choses qui ne sont pas [...] contradictoires".

L’homme fait donc partie du règne "animal-machine" diraient les mécanistes, où il se distingue comme machine supérieurement organisée. De cette matrice philosophique et anthropologique sortent, on le voit, les concepts actuels de la cybernétique ( "intelligence" artificielle), des neurotechnologies (interfaces cerveau-machine, simulation du cerveau par supercalculateur), de la biologie synthétique ("machines vivantes" créées par informatique), qui fournissent l’arsenal du cyberanthrope et préparent l’incarcération de l’homme-machine dans le monde-machine.

Nous distinguons quant à nous les animaux dotés d’autonomie reproductive, qui naissent, des machines fabriquées asservies à l’hétéronomie reproductive – à la manière de Fontenelle, contradicteur du mécanisme cartésien, et dont l’esprit échappe encore à l’ "intelligence artificielle" :

"Vous dites que les bêtes sont des machines aussi bien que des montres ? Mais mettez une machine de chien et une machine de chienne, l’une auprès de l’autre, il en pourra résulter une troisième petite machine : au lieu que deux montres seront l’une auprès de l’autre toute leur vie, sans jamais faire une troisième montre".

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Le règne machinal", éditions Service compris, 2021, pages 181-182

[ historique ] [ objection ] [ différence ]

 

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analogie

Un jour, j'ai demandé à un des mes amis chamanes de préparer une ayahuasca à partir de la variété cielo, ceci afin de voir par moi-même la véracité de ces visions cosmologiques [...] Au pic de l'expérience, je me souviens que l'espace visionnaire se transforma subitement en une sorte d'espace interstellaire. Les thématiques habituelles des visions d'ayahuasca se mélangeaient ou plutôt se superposaient à des images cosmologiques. En visions, je semblais chevaucher un immense serpent aux nuances mauves et à la lumière iridescente. Cet anaconda céleste était pour moi un véhicule cosmique. Durant cette chevauchée, je pouvais apercevoir des systèmes planétaires, des planètes décrivant leurs éllipses, des planètes gravitant autour d'étoiles multiples. Je pouvais distinguer des galaxies, mais également des objets célestes dont j'ignorais même l'existence. Le temps et l'espace étaient devenus relatifs à la vitesse de ma pensée. Mes processus cognitifs semblaient parfois s'accélérer sous l'impulsion des circonvolutions rapides de ma monture reptilienne. Les dimensions et les échelles de perception se mélangeaient, ainsi, selon la célérité de ma pensée, je pouvais observer la surface de certaines planètes, puis, par effet très rapide de travelling, je passais à l'observation de galaxies et d'amas de galaxies. J'avais le sentiment de prendre du recul et de percevoir l'univers de plus en plus loin, de plus en plus haut. Plus je m'éloignais de l'univers et plus je distinguais celui-ci dans sa structure la plus ultime. L'Univers ressemblais à un réseau, une succession de centres de densités reliés entre eux par une matière diaphane. Cette vision m'est pourtant familière ; elle me rappelle les neurones d'un cerveau.

Auteur: Leterrier Romuald

Info: L'enseignement de l'Ayahuasca - De la jungle aux étoiles

[ homme-miroir ] [ dmt ] [ drogue psychotrope ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mondialisation

La concentration des infrastructures de contrôle social dans quelques mains privées a [...] deux conséquences de taille. La première est évidemment que les décisions concernant les structures de contrôle et de surveillance viennent à être prises par un nombre restreint de personnes, dont le but premier est la maximisation d’un profit à l’échelle mondiale, donc souvent la maximisation des flux abstraits – sur lesquels ils pourront prélever des commissions – sur la planète. [...] Cette dépossession au profit de processus impersonnels mondialisés est évidemment l’un des principaux moteurs du "complotisme". [...]

Un ultime corollaire à la mise en place de ce système mondial est que chefs d’États et gouvernements sont de plus en plus dépourvus vis-à-vis de la "mégamachine" de surveillance des flux, laquelle mène une existence de plus en plus autonome. Ainsi, lorsqu’une procédure est mise en place, la question qui domine n’est souvent plus de savoir si elle est conforme aux intérêts politiques locaux, mais de s’assurer de sa conformité avec ce qui a été décidé ailleurs. [...] A nouveau, une logique qui donne le sentiment d’une immense corruption des dirigeants, quand bien même la réalité est souvent plus banale. L’illusion d’optique vient du fait que l’on s’acharne souvent à voir en eux des acteurs politiques, c’est-à-dire préoccupés par la représentation et la défense d’intérêts politiques et locaux. Sauf exception, ils ne sont souvent que des acteurs juridiques et administratifs, chargés de s’assurer de la compatibilité des cadres législatifs et juridiques locaux avec la mégamachine planétaire. Ils dirigent, consciemment ou inconsciemment, la filiale nationale d’une entreprise mondiale.

Auteur: Travers Guillaume

Info: Dans "La société de surveillance, stade ultime du libéralisme", La nouvelle librairie, Paris, 2021, pages 87 à 89

[ privatisation ] [ hors-sol ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

viande industrielle

[...] conscient de ses responsabilités croissancistes, un éleveur de Langoëlan (Morbihan) envisage-t-il une extension de ses poulaillers pour y accueillir 120 000 têtes. Conseillé par ses maîtres - le groupe LDC (marques Le Gaulois, Maître Coq, Loué, etc.) qui le poussent à s'endetter toujours plus pour produire du poulet à nuggets pour McDonald's -, un concurrent de Néant-sur-Yvel, situé à l'orée de la forêt de Brocéliande, vise encore mieux. Si son projet va au bout, 190 000 poulets s'entasseraient bientôt dans de nouveaux bâtiments d'élevage - contre 40 000 actuellement. Le soutien des conseillers municipaux est unanime, ravis que doublent les émissions d'ammoniac (compostage des déjections), que s'accroisse le risque de pollution des cours d'eau du secteur (déjà de qualité "moyenne"), que soient pompés 5 millions de litres d'eau annuels dans une nappe déjà saturée en nitrates, que circulent les myriades de camions qui transporteraient des centaines de tonnes de fumier ou d'aliments par an et que soit détruit le travail des paysans non rentables. Les emmerdeurs habituels (les écologistes) soulignent de plus que ces poulets hors-sol seront évidemment nourris par les importations de soja et de maïs OGM en provenance d'Amérique du Sud, qui ont le très léger inconvénient de provoquer une déforestation accélérée de l'Amazonie, laquelle tire tant de larmes chez nos si sensibles dirigeants... Sans compter que les pesticides dont on les arrose ont le mauvais goût d'être respirés à plein poumons par les dockers qui contractent de magnifiques cancers professionnels en déchargeant les navires ! Tout ça pour que les poulets de Néant-sur-Yvel soient exportés vers les émirats !

Auteur: Anvélaut Raoul

Info: Dans "La décroissance" n° 164, novembre 2019, page 6

[ catastrophe globale ] [ élevage de masse ]

 
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humanisme

Car l’ "Humain" est d’emblée l’institution de son double structural : l’Inhumain. Il n’est même que cela, et les progrès de l’Humanité, de la Culture, ne sont que la chaîne des discriminations successives qui frappent les "Autres" d’inhumanité, donc de nullité. [...]

[...] la définition de l’humain s’est, au fil de la culture, inexorablement rétrécie : chaque progrès "objectif" de la civilisation vers l’universel a correspondu à une discrimination plus stricte, au point qu’on peut entrevoir le temps de l’universalité définitive de l’Homme qui coïncidera avec l’excommunication de tous les hommes – seule rayonnant dans le vide la pureté du concept. 

[...]

Michel Foucault a analysé l’extradition des fous à l’aube de la modernité occidentale, mais nous savons aussi ce qu’il en est de l’extradition des enfants, de leur renfermement progressif, au fil même de la Raison, dans leur statut idéalisé d’enfance, dans le ghetto de l’univers infantile, dans l’abjection de l’innocence. Mais aussi les vieillards sont devenus inhumains, rejetés à la périphérie de la normalité. Et tant d’autres "catégories", qui ne sont justement devenues des "catégories" que sous le signe des ségrégations successives qui marquent le développement de la culture. Les pauvres, les sous-développés, les Q.I. inférieurs, les pervers, les transsexuels, les intellectuels, les femmes – folklore de la terreur, folklore de l’excommunication sur la base d’une définition de plus en plus raciste de l’ "humain normal". Quintessence de la normalité : à la limite, toutes les "catégories" seront exclues, ségrégées, proscrites, dans une société enfin universelle, où le normal et l’universel seront enfin confondus sous le signe de l’humain.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Dans "L'échange symbolique et la mort", éditions Gallimard, 1976, pages 205 à 207

[ cruauté ] [ réification ] [ objectivation ] [ annihilation ]

 
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traumatisme

A la suite de graves commotions mécaniques, de catastrophes de chemin de fer et d’autres accidents mettant la vie en danger, on voit survenir un état qui a été décrit depuis longtemps et a gardé le nom de "névrose traumatique". [...] Le tableau clinique de la névrose traumatique se rapproche de celui de l’hystérie par sa richesse en symptômes moteurs similaires ; mais en règle générale, il le dépasse par ses signes très prononcés de souffrance subjective, évoquant par là l’hypocondrie ou la mélancolie, et par les marques d’un affaiblissement et d’une perturbation bien plus généralisés des fonctions psychiques. [...] Dans la névrose traumatique commune, deux traits saillants pourraient servir de point de départ à notre réflexion : premièrement, ce qui semble peser le plus lourd dans son déterminisme, c’est le facteur surprise, l’effroi ; deuxièmement, si le sujet subit en même temps une lésion ou une blessure, ceci s’oppose en général à la survenue de la névrose. Effroi, peur, angoisse sont des termes qu’on a tort d’utiliser comme synonymes ; leur rapport au danger permet de bien les différencier. Le terme d’angoisse désigne un état caractérisé par l’attente du danger et la préparation à celui-ci, même s’il est inconnu ; le terme de peur suppose un objet défini dont on a peur ; quant au terme d’effroi, il désigne l’état qui survient quand on tombe dans une situation dangereuse sans y être préparé ; il met l’accent sur le facteur surprise. Je ne crois pas que l’angoisse puisse engendrer une névrose traumatique ; il y a dans l’angoisse quelque chose qui protège contre l’effroi et donc aussi contre la névrose d’effroi.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Au-delà du principe de plaisir" (1920), trad. de l'allemand par Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, éditions Payot, Paris, 2010, pages 47-49

[ psychanalyse ] [ ébranlement ]

 

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principe psychanalytique

Reprenons par exemple le Wo Es war, soll Ich warden, traduit Là où C’était, là Je dois devenir.

Ceci est très précis. il s’agit du Ich, qui n’est pas das Ich, le moi. Ich est ici utilisé comme sujet de la phrase. Là où C’était, c’est là où ça parle, c’est-à-dire où, à l’instant d’avant, quelque chose était qui est le désir inconscient.

C’est là que Je dois me désigner, où Je dois être. Ce Je est le but, la fin, le terme, de l’analyse avant qu’il se nomme, se forme, s’articule – si tant est qu’il le fasse jamais, car aussi bien le soll Ich werden de la formule freudienne doit-il être entendu comme un dois-Je devenir. Le Je est le sujet d’un devenir, d’un devoir qui vous est proposé.

[...] Mais la question se pose – avant que ceci ne soit fait, qu’est-ce qui nous désigne, là où ça était, la place du Je qui doit venir au jour ? C’est, très exactement, l’index du désir. J’entends, du désir en tant que fonction et terme de ce dont il s’agit dans l’inconscient, le désir soutenu par la coexistence et l’opposition des deux termes, le S barré et le petit a.

A cette limite où l’inconscient commence, le sujet se perd. Il n’y a pas là, purement et simplement, privation de quelque chose qui s’appellerait la conscience. C’est une autre dimension qui commence, où il n’est plus possible au sujet de savoir ni qui, ni où il est. Ici s’arrête pour lui toute possibilité de se nommer.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre VI : Le désir et son interprétation", éditions de La Martinière et Le Champ Freudien éditeur, 2013, page 447

[ indice ] [ intermédiaire ] [ accès indirect ] [ signification ]

 
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femmes-hommes

L'éjaculat est un liquide élaboré et émis par la prostate féminine. L'existence d'une prostate et d'une éjaculation féminine a été établie dès l'Antiquité et confirmée par la suite bien que tardivement comme on l'a vu précédemment. Si les médecins ont été si longs à l'admettre ce n'est pas tant en raison de la répression de la sexualité de la femme que parce qu'ils ne trouvaient pas dans l'éjaculat l'équivalent des spermatozoïdes; c'était ignorer que les cellules germinales de la femme ou ovocytes sont dans les ovaires et n'en sortent pas (sauf une fois tous les 28 jours et un à la fois). L'existence de la prostate féminine s'explique par l'embryologie : chez l'embryon au cours des premières semaines, l'appareil génital de l'être masculin et celui de l'être féminin sont semblables; ils ne commencent à se différencier qu'à la sixième semaine; le bourgeon qui doit donner la prostate se développe amplement chez le garçon, mais reste à un stade d'ébauche, quoique non négligeable, chez la fille. Chez la plupart des femmes adultes, cette ébauche persiste. [...] Biologiquement, l'éjaculation féminine ne sert à rien : elle ne joue aucun rôle dans la reproduction comme on le croyait autrefois. Elle n'a pas de rôle lubrifiant non plus puisqu'elle est émise par l'urètre et elle ne vient qu'en fin d'union sexuelle. Par contre, elle joue un grand rôle dans la relation amoureuse et érotique. [...] Les femmes évoquent des vagues de plaisir qui les portent, des flots ensoleillés qui sortent de leur vulve, des cascades qui les emportent. Elles se voient sources, elles abreuvent l'homme, elles irriguent la Terre!

Auteur: Leleu Gérard

Info: Traité des orgasmes, Leduc.S Éditions, France, 2007, pages 172 et 180

[ sciences ] [ femme fontaine ]

 

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protestantisme

Rappelons que Jean Calvin, s’appuyant sur une exégèse pour le moins étroite de l’Ancien Testament [...], réduit les préceptes bibliques concernant le statut des images à une condamnation pure et simple. Les statues, peintures et autres figures sont à évacuer "sans exception", dit-il dans L’Institution chrétienne. Parce que les images sont "les livres des idiots" et conduisent à de "sottes dévotions", elles seraient à évacuer définitivement. Le concept de "révolution symbolique" qu’utilise O. Christin pour désigner ce mouvement iconoclaste est donc pleinement justifié. Le désir "d’abolition des images ou des reliques" chez Calvin, souligné par cet historien, correspond non seulement à la négation de la tradition architecturale occidentale, tant romane que gothique, mais aussi à la mise en cause d’une fonction symbolique majeure du Temple sacré : être le lieu où se manifeste la Présence divine parmi les hommes. D’où l’opposition logique des Réformateurs vis à vis de l’Eglise romaine, à propos de l’Eucharistie et des Corps saints. Certes, l’Occident avait connu dès les VIIIe et IXe siècles plusieurs controverses autour du culte des images. Les Libri carolini, le synode de Paris (825), avaient bien adopté une position assez réservée quant à leur vénération, mais la situation du christianisme était à cette époque totalement différente. Le "paganisme" n’était pas encore éteint et véhiculait toujours, par voie de sorcellerie, la lèpre tant redoutée de l’idolâtrie. Peut-être les Carolingiens ont-ils, pour cette raison, pris leurs distances avec les images, jusqu’à réprouver leur adoration chez les Byzantins. Il n’est pas non plus impossible qu’une métaphysique de l’image ait fait défaut dans certains milieux ecclésiastiques, sous le règne de Charlemagne.

Auteur: Geay Patrick

Info: Dans "Hermès trahi", pages 112-113

[ représentations du divin ] [ historique ] [ réforme iconoclaste ]

 

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orient-occident

Les plus anciens [manuscrits bouddhistes] connus ne datent que du Moyen Age, précisons même du bas Moyen Age, XIIIe ou XIV siècles. Si l’on remonte plus haut on ne trouve plus que les manuscrits manichéens dont nous avons parlé. Le plus ancien poème sanscrit sur la vie du Bouddha intitulé "Bouddha-Charita" est attesté pour la première fois en Inde en 673 après Jésus-Christ. [...]

Dans une lettre à W. S. Lilly, le cardinal Newman avait jadis protesté énergiquement contre les fantaisies des historiens indianistes : "Pour prouver l’authenticité et la date de nos Evangiles, nous avons une masse de manuscrits de dates et de familles différentes, une multitude de témoignages et de citations soit des Pères, soit des autres auteurs ; puis, pour satisfaire aux exigences de notre critique, il doit y avoir coïncidence parfaite entre les textes de divers manuscrits. Si un passage ne se trouve pas dans tous les manuscrits découverts, il est condamné... Pourquoi ne pas demander de telles garanties avant d’admettre pour vraie l’histoire du Bouddha ?"

On peut s’étonner, en effet, de l’extrême facilité avec laquelle les indianisants ont accepté toutes les légendes bouddhiques, sans le moindre esprit critique, à une époque où l’exégèse moderniste ergotait avec acrimonie contre les prétendues contradictions des manuscrits du Nouveau Testament. Les légendes du Bouddha, comme celles des récits musulmans sur la vie de Mahomet, ont bénéficié d’une indulgence inadmissible et coupable de la part d’écrivains, par ailleurs très sévères à l’égard des sources manuscrites du christianisme. Il y a là deux poids et deux mesures qui laissent sceptiques sur la bonne foi de ces auteurs.

Auteur: Couvert Etienne

Info: "La Gnose universelle", éditions de Chiré, 1983, pages 47-48

[ naïveté ]

 

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