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Éternel

Il semble que c'est une des caractéristiques fondamentales de la nature que les lois physiques fondamentales soient décrites en tant que théorie mathématique de grande beauté et puissance, ayant besoin d'un niveau assez élevé de mathématiques pour les comprendre. Vous pourriez vous demander : pourquoi la nature est bâtie de cette façon ? Nous pouvons seulement répondre que notre savoir actuel semble indiquer que la nature est bâtie ainsi. Nous avons tout simplement à l'accepter. On pourrait peut-être décrire la situation en disant que Dieu est un mathématicien de premier ordre, et qu'Il a utilisé des mathématiques très avancées pour construire l'univers. Nos faibles entreprises en mathématiques nous permettent de comprendre un peu l'univers, et au fur et au mesure que nous développons des mathématiques supérieures, nous pouvons espérer mieux comprendre l'univers.

Auteur: Dirac Paul Adrien-Maurice

Info: Interview dans le Scientific American, mai 1963 :

[ religiosité ]

 

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Éternel

J'appelle Dieu BCCT (Bureau de Contrôle des Coïncidences Terrestres ). C'est bien plus satisfaisant de l'appeler ainsi. Beaucoup de gens acceptent ce genre d'idée sans savoir qu'ils ne font que parler de Dieu. J'ai finalement trouvé un Dieu qui était assez grand. Comme l'astronome l'a dit au ministre, "mon Dieu est astronomique". Le ministre rétorqua : "Comment pouvez-vous vous identifier à quelque chose d'aussi grand ?"  Réponse de l'astronome a dit : "Eh bien, le problème n'est pas là, c'est votre Dieu qui est trop petit !".

Lilly précisera ensuite que le BCCT (son réel acronyme anglais : ECCO) pensait que celui-ci dépendait "d'un  Centre de Contrôle des Coïncidences Cosmiques" et d'une dépendance galactique, le Galactic Coincidence Control (GCC) à l'intérieur de laquelle se trouve le Solar System Control Unit (SSCU), soit "l'Unité de Contrôle du Système Solaire" dans lequel se trouve le BCCT (ECCO).

Auteur: Lilly John Cunningham

Info:

[ défini ] [ monothéïsme ] [ univers hiérarchisé ] [ cartographie ]

 

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Éternel

La plus grande des preuves de l'existence de Dieu est cette âme qui parle, qui a la faculté de discernement et fait agir le corps selon sa volonté, qui gère au mieux ses intérêts, qui s'est élevée à la connaissance des planètes et a acquis toutes toutes les sciences qu'il lui était possible d'acquérir et qui a constaté la présence du Créateur dans l'objet créé.

Aucun voile, même épais, ne l'a empêchée de voir. Et pourtant, on ignore sa quiddité, sa modalité, sa substance, son siège. On ne peut concevoir d'où elle vient, où elle va et comment elle s'est accrochée à ce corps. Tout cela implique que quelqu'un l'a créée et préside à ses destinées. C'est une preuve suffisante de l'existence de Dieu, puisque si elle existait par elle-même, sa condition, ne lui serait pas inconnue. Gloire à Dieu ! Gloire à Dieu !

Auteur: Shaykh Âbu al-Faraj Ibn al-Jawzi

Info: La pensée vigile

[ miroir humain ]

 

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Éternel

Il n'y a aucun moyen de percevoir Dieu autrement que par ses oeuvres ; ce sont elles qui indiquent son existence et ce qu'il faut croire à son égard, je veux dire ce qu'il faut affirmer ou nier de lui. Il faut donc nécessairement examiner les êtres dans leur réalité, afin que de chaque branche de science, nous puissions tirer des principes vrais et certains pour nous servir dans nos recherches métaphysiques. Combien de principes ne puise-t-on pas, en effet, dans la nature des nombres et dans les propriétés des figures géométriques, principes par lesquels nous sommes conduits à connaître certaines choses que nous devons écarter de la Divinité et dont la négation nous conduit à divers sujets métaphysiques ! Quant aux choses de l'astronomie et de la physique, il n'y aura, je pense, aucun doute que ce ne soient des choses nécessaires pour comprendre la relation de l'univers au gouvernement de Dieu, telle qu'elle est en réalité et non conformément aux imaginations.

Auteur: Maïmonide Mosche dit le Rambam

Info: Le Guide des égarés, Collection Les Dix Paroles, Verdier, 1983 et Le livre de la connaissance, Quadrige-PUF, 1990

[ manifestation ] [ réalité ] [ méta-moteurs ]

 

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Éternel

Il n’y a aucun moyen de percevoir Dieu autrement que par ses œuvres ; ce sont elles qui indiquent son existence et ce qu’il faut croire à son égard, je veux dire ce qu’il faut affirmer ou nier de lui. Il faut donc nécessairement examiner les êtres dans leur réalité, afin que de chaque branche de science, nous puissions tirer des principes vrais et certains pour nous servir dans nos recherches métaphysiques. Combien de principes ne puise-t-on pas, en effet, dans la nature des nombres et dans les propriétés des figures géométriques, principes par lesquels nous sommes conduits à connaître certaines choses que nous devons écarter de la Divinité et dont la négation nous conduit à divers sujets métaphysiques ! Quant aux choses de l’astronomie et de la physique, il n’y aura, je pense, aucun doute que ce ne soient des choses nécessaires pour comprendre la relation de l’univers au gouvernement de Dieu, telle qu’elle est en réalité et non conformément aux imaginations.


Auteur: Maïmonide Mosche dit le Rambam

Info: Le guide des égarés, suivi du Traité des huit chapitres

[ priméité ] [ matrice ]

 

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Éternel

Multiplié par les langues humaines - Ich bin der ich bin, Ego sum qui sum, I am that I am -, le nom sentencieux de Dieu, le nom qui, tout en comprenant plusieurs mots, est plus impénétrable et plus résistant que ceux qui tiennent en un seul, a grandi et rebondi à travers les siècles jusqu'à l'année 1602 où Shakespeare écrivit une comédie. Dans cette comédie nous entrevoyons, de façon accessoire, un soldat fanfaron et couard, un milles glorious qui est parvenu à la faveur d'un stratagème à se faire nommer capitaine. La ruse est découverte, l'homme est dégradé publiquement ; alors Shakespeare intervient et met dans sa bouche des paroles qui reflètent, comme dans un miroir tombé, ces autres paroles que la divinité à dites dans la montagne* : Je ne serai plus capitaine, mais je mangerai, je boirai et je dormirai tout comme un capitaine ; cette chose que je suis me fera vivre. En disant ces mots Parolles cesse soudain d'être un personnage secondaire de la farce**, pour devenir un homme, tous les hommes.

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: Enquêtes, Histoires des échos d'un nom, Folio, p 215. *En référence à l'Exode, où Moïse demande à Dieu son nom, et à la réponse : Je Suis Qui Je Suis ** In : Tout est bien qui finit bien

[ sapiens ] [ théologie ]

 
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Éternel

Par définition, […] Dieu est "l’être infiniment infini", c’est-à-dire la substance qui consiste "en une infinité d’attributs dont chacun exprime une essence éternelle et infinie". Or la substance est, par définition, l’être même et l’absolument intelligible, l’être qui est absolument intelligible, "ce qui est en soi et est conçu par soi". Dieu, par définition, est donc substance, la substance qui, étant en soi et conçue par soi (excluant tout autre), n’a pas de limite, autrement dit est le tout infini. Non pas la somme empirique des êtres, mais l’être des êtres, qui les transcende en tant qu’ils sont des donnés particuliers, totalité de l’être, unité totale ou encore infinité d’être. La substance, ou Dieu, ne peut donc avoir un nombre fini d’attributs, par définition, elle est l’infinité d’attributs éternels et infinis. Elle est –en soi et pour l’esprit- positivité absolue, sans négation, être indéterminé, il-limité. Hors d’elle, rien ne peut exister, il n’y a pas d’autre qui la puisse limiter du dehors : autrement dit, elle est libre. Tout ce qui est, est en Dieu et ne peut être conçu sans lui, mais Dieu est en soi et conçu par soi.

Auteur: Spinoza Baruch

Info: L'éthique, Introduction

[ créateur ]

 

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Éternel

Dieu est une maladie du cœur. Notre besoin de trouver de l'aide a conçu ce soutien incertain qui conforte les êtres faibles et impuissants dans leur faiblesse. Les forts — ceux qui portent sur leur dos leurs incertitudes, ceux qui ont du courage dans leur absence de fondement — se trouvent toujours en dehors de Lui ; ils vivent sans la superstition d'aucune majuscule. […] La diversité des formules par lesquelles nous exprimons le bien suprême reflète sous sa véracité apparente un même élan, en profondeur. Dieu ou les dieux ; l'État ou la civilisation ; l'autorité ou le progrès ; une nation, une classe ou bien un individu ; l'immortalité ou le paradis terrestre — autant de visage de l'éternel Veau d'or. Le désir d'isoler un concept hors d'une suite abstraite, ou bien un objet hors du monde concret, et de le couronner d'une majuscule, est le fruit d'une soif profonde ; son résultat : l'Histoire. De la chaîne universelle des êtres et des choses, quelqu'un ou quelque chose doit s'extraire et s'élever à l'indépendance ; il faut qu'un chaînon ne soit plus attaché aux autres. Ainsi le cœur proteste-t-il contre le déterminisme. Il crée un symbole de liberté dont tout dépend. De la sorte, il assure son confort dans le cosmos et trompe sa faiblesse. […] En Dieu nous ne faisons que fuir la lumière incurable et stérile de ce monde, nous nous réfugions dans une obscurité chaude et germinative, productive à l'infini et inaccessible, nous nous défendons contre les tentations qui nous mangent et nous rongent, qui nous révéleraient une vérité irrespirable et un ciel sans consolation. La force nous manque pour endurer l'épreuve des visions lucides. La santé parfaite de la raison qui en toute chose contemple le rien, l'esprit qui fraternise avec le vide à l'entour — sont fatals à l'âme. Aussi enfante-t-elle Dieu et tous ses succédanés terrestres, pour garder son équilibre, lequel n'est, à la lumière de la raison, que déficience et construction démente.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Divagations

[ refuge ] [ réconfort ] [ illusion ] [ inutile ]

 

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