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femmes-par-femmes

Quelquefois, faire un enfant de plus permettait de souffler un peu, grâce aux allocations de naissance qui renflouaient le compte bancaire.
Certaines ne manquaient pas de se plaindre, marmonnant qu'elles haïssaient la vie et plus encore les hommes qui les avaient poussées dans la misère.
Leur grande consolation était de se retrouver dessous la véranda de l'une ou l'autre.
Jacasser avec les copines, se plaquer des mèches, se teindre ou se défriser les cheveux, afin d'oublier durant quelques heures l'éblouissante cruauté du monde réel.

Auteur: Pineau Gisèle

Info: Cent vies et des poussières

 

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lecture

Et pourquoi lisons-nous de la fiction ? Pas pour être impressionné par tel ou tel langage éblouissant - j'espère du moins que ce n'est pas pour ça. Je pense que la plupart d'entre nous lisons des histoires que nous savons inventées parce que nous avons faim d'une autre sorte de vérité: la vérité mythique sur la nature humaine en général, la vérité particulière sur ces communautés de vie qui définissent notre propre identité, et puis la vérité la plus spécifique de toutes : celle de notre propre histoire personnelle.

Auteur: Scott Card Orson

Info: introduction à Ender's game

[ motivation ]

 

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paradoxe

On dit l'Amérique jeune, mais elle semble au contraire très ancienne, épuisée, dégénérée, grabataire, terriblement paulinienne, avec ses notions judéo-chrétiennes éculées de bien et de mal, son kitsch atroce, ses pulsions colonialistes et universalisantes, son racisme, sa junk food, sa répression sexuelle, sa politique étrangère criminelle. L'Amérique semble moribonde face au petit Eskimo éblouissant de vitalité, établissant des rapports authentiques avec son milieu naturel. Qui ne rêverait pas d'être un Eskimo, insensible au monothéisme, insensible à la morale sexuelle, insensible à la guerre, occupé de chasse et de chamanisme ?

Auteur: Thiellement Pacôme

Info: Economie Eskimo, p.56

[ double jeu ] [ Etats-Unis ] [ dénigrés ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

purgatoire

(À propos de ceux au-delà de trente ans - les dauphins les plus âgés)

... ils sont allés vers Vulcain, du côté ouest, cette partie qui, avec le reste de l'île, est comme l'Enfer avec le Paradis :  la mer qui grouille de vapeurs bouillonnantes ; avec rochers et des falaises, que des pierres sulfureuses, d'un jaune cru et éblouissant, parois qui, comme de colossaux miroirs, renvoient le soleil alentour, vers le large et contre la noire et conique montagne ; et enfin le rivage, dangereux et infranchissable, rien moins qu'une mer parcourue de feux sulfureux et de vapeurs irrespirables.

Auteur: D'Arrigo Stefano

Info: Horcynus Orca, 2019, p. 158

[ maritime ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

question

Quels magiciens sommes-nous pour transformer les ténèbres en lumière, les atomes invisibles en théâtre éblouissant du monde, tirant des objets (gens aussi bien que lapins) hors de microscopique placards secrets, transformant l'hiver en été, faisant disparaître une poignée de moments au travers de la trappe du temps. Nous avons appris ce savoir faire il y a si longtemps qu'il est inconscient, et nous nous sommes auto hypnotisés en croyant être le public, alors je me demande où s'est accompli cet apprentissage. Quels maîtres magiciens nous ont appris à former la réalité si en douceur au point d'avoir oublié de nous dire le secret à nous-mêmes ?

Auteur: Roberts Jane

Info:

[ existence ] [ incarnation ] [ mystère ]

 

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lecture

Je me souviens du jour où j’ai ouvert pour la première fois les Mémoires d’Outre-tombe. Je ne connaissais que le Génie du Christianisme ; je jugeais mal Chateaubriand ; je n’aimais pas ces tableaux pompeux et froids. Et tout à coup, je contemple Combourg ; je découvre le passage sur l’Amérique, sur l’émigration, je suis entraîné dans le tumulte prodigieux de ce cerveau… Quelle fièvre m’a saisi ! En moins d’une semaine, j’ai dévoré les huit volumes. Je lisais une partie de la nuit et, lorsque j’avais éteint la lumière et fermé les yeux, certaines phrases restaient dans ma tête comme des feux éblouissants qui me tenaient éveillé.

Auteur: Lacretelle Jacques de

Info: Silbermann

[ passionnante ] [ éloge ]

 

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cycle annuel

La forme des années a changé pour moi - durant que moi je changeais. L'année n'est plus ce ruban ondulé qui, depuis janvier, montait vers le printemps, montait montait vers l'été pour s'y épanouir en calme plaine, en pré brûlant coupé d'ombres bleues, tachés de géraniums éblouissants, puis descendait vers un automne odorant, brumeux, fleurant le marécage, le fruit mûr et le gibier, puis s'enfonçait vers un hiver sec, sonore, miroitant d'étangs gelés, de neige rose sous le soleil... Puis le ruban ondulé dévalait, vertigineux jusqu'à se rompre net devant une date merveilleuse, isolée, suspendue entre les deux années comme une fleur de givre : le jour de l'an.

Auteur: Colette Sidonie Gabrielle

Info: Cadeaux de Noël

[ saisons ] [ nostalgie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

somnolence

Le hululement du sifflet ponctuait son sommeil ; puis l'éclatante boule du soleil surgit au-dessus de la terre fertile, l'éblouissant par l'interstice du rideau moucheté d'escarbilles ; les champs opulents se déployant en éventail, en nervures et en volutes vertes, un troupeau de vaches, un chien, des meules de foin près d'un bouquet d'arbres, une ferme en silhouette se découpant sur l'Est ensoleillé. Des faisceaux de clarté orange se glissant sous le rideau baissé, son et lumière si confusément mêlés, au point d'être interchangeables : les rails vibrant dans ses os et ses yeux comme la lumière, les rayons du soleil assaillant ses tympans dans une cacophonie incessante. Et puis, les voyageurs lève-tôt, les nouveaux arrivants, les envahisseurs...

Auteur: Alken Conrad

Info: Un Coeur pour le Dieu du Mexique

[ voyage ] [ train ]

 

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résignation

Il comprend soudain, en l'espace de quelques secondes à la fois éphémères et éternelles, qu'un homme ne saurait oublier l'immense toile de fond de son passé, et que même l'éblouissante blancheur des champs de coton en été ne peut venir totalement à bout de la croûte stérile et dure de la terre qui s'est formée au fil des hivers. Il arrive presque à mettre des mots dessus, mais c'est une impression fugace, elle a déjà disparu : il ne reste que la certitude mordante qu'il est impossible d'avancer sans sentir la bride sur son cou, que le harnais à l'épreuve des intempéries ne se desserrera jamais, que le poids de tout ce qu'on traîne derrière soi ne peut pas s'alléger.

Auteur: Machart Bruce

Info: Le sillage de l'oubli

[ littérature ]

 

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vigie

Quand il y a du soleil, on est très bien là-haut dans la tonne d'observation, le nid-de-pie, comme on l'appelle. C'est à peine si une légère brise agite le gréement recouvert de givre. Le Santa Anna semble rêver dans son blanc vêtement étincelant, orné comme de main de maître des merveilles cristallines de la gelée et enveloppé de neige floconneuse jusqu'au pont. Parfois les guirlandes de neige se détachent du gréement et tombent comme des fleurs, avec un léger bruit, sur le bateau endormi, qui, de là-haut, apparaît plus mince et plus long. Les hautes vergues élancées ont l'air élégantes, presque fragiles. Comme inondés de rayons éblouissants, les agrès jettent un reflet magique sur le vaisseau rêveur, qui repose depuis un an et demi sur sa couche glacée.

Auteur: Albanov Valerian

Info: Au pays de la mort blanche

[ navigation ] [ banquise ]

 

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Ajouté à la BD par miguel