Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 55
Temps de recherche: 0.0422s

coïncidences

En d'autres termes, David Peat pense que les synchronicités révèlent une absence de division entre le monde physique et notre réalité psychologique intérieure. Ainsi, la rareté relative des expériences synchrones dans nos vies montre non seulement à quel point nous nous sommes détachés du champ général de la conscience, mais aussi à quel point nous nous sommes isolés du potentiel infini et éblouissant des niveaux plus profonds de l'esprit et de la réalité. Selon Peat, en faisant l'expérience d'une synchronicité, ce que nous éprouvons réellement c'est  "l'esprit humain qui opère birèvement, dans son ordre véritable, celui qui s'étend au travers de la société et de la nature, et se développe  dans des d'ordres de subtilité croissante, atteignant, au-delà de la source de l'esprit et de la matière, la créativité elle-même.

Auteur: Talbot Michael Coleman

Info:

[ acausalité ] [ spectre continu ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

décor transalpin

Paysage toscan, agréable et noble. Les blés en herbe sont éblouissants de fraîcheur ; au-dessus d'eux s'ordonnent des files d'ormeaux chargés de vignes, bordant la rigole qui les arrose. La campagne est un verger que les eaux aménagées viennent fertiliser. On voit ces eaux venir abondamment des montagnes et se tordre bleues et limpides sur leur lit trop large de cailloux roulés. Partout des traces de prospérité. Le versant des montagnes est piqué de mille petits points blancs ; ce sont des maisons de campagne et de plaisance ; elles sont là chacune dans son bouquet de châtaigniers, d'oliviers et de pins. On voit des marques de goût, de bien-être dans celles qu'on aperçoit en passant ; les fermes elles-mêmes ont un portique au rez-de-chaussée ou au premier étage pour prendre le frais du soir.

Auteur: Taine Hippolyte

Info: Voyage en Italie

[ terres cultivées ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

paysage

Paysage toscan, agréable et noble. Les blés en herbe sont éblouissants de fraîcheur ; au-dessus d'eux s'ordonnent des files d'ormeaux chargés de vignes, bordant la rigole qui les arrose. La campagne est un verger que les eaux aménagées viennent fertiliser. On voit ces eaux venir abondamment des montagnes et se tordre bleues et limpides sur leur lit trop large de cailloux roulés. Partout des traces de prospérité. Le versant des montagnes est piqué de mille petits points blancs ; ce sont des maisons de campagne et de plaisance ; elles sont là chacune dans son bouquet de châtaigniers, d'oliviers et de pins. On voit des marques de goût, de bien-être dans celles qu'on aperçoit en passant ; les fermes elles-mêmes ont un portique au rez-de-chaussée ou au premier étage pour prendre le frais du soir.

Auteur: Taine Hippolyte

Info: Voyage en Italie

[ décor ]

 

Commentaires: 0

arrière-été

Qu'il est donc rapide, le glissement d'une saison moribonde vers la saison future ! Hier encore (il semble que c'était hier), ce grand pays sous le soleil sec de septembre s'abandonnait aux charrues. Elles ouvraient dans l'herbe rase des prairies de longues blessures roses d'heure en heure élargies. A la pointe du dernier sillon, Fernand, l'épaule nue et dorée comme au plein de l'été, une main sur le soc éblouissant, portait de l'autre à ses lèvres une pomme si rouge que le ciel autour d'elle avivait son bleu trop doux. Les chevaux las s'endormaient au repos et leurs crinières, en se penchant vers le sommeil, démasquaient par à-coups le ruban d'horizon, ses pans de collines, ses villages minuscules délicatement dessinés, avec le compte exact de toitures et des arbres, leurs couleurs posées côte à côte sans une bavure, à peine amorties au fond de l'air mûri comme un vin d'or.

Auteur: Roud Gustave

Info: Air de la solitude

[ impressionnisme littéraire ] [ tableau écrit ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

plaisir

L'homme dépasse toujours, par quelque côté, les définitions par lesquelles on prétend le cerner. Du moins, l'homme dont je parle. Celui-là ne veut pas son bonheur, comme il vous plaît de le dire, il veut sa Joie, et sa Joie n'est pas de ce monde, ou du moins elle n'y est pas tout entière. [...] Je ne dis pas que vos définitions soient absurdes, mais elles ne nous seront jamais communes. Car je puis utiliser les vôtres, et vous ne pouvez vous servir des miennes. Elles vous ont permis parfois d'atteindre un temps à la grandeur - un temps seulement - car vos civilisations s'effondrent au moment même où vous les croyez immortelles, comme ces enfants éblouissants qui portent en eux le germe fatal et ne dépassent pas l'adolescence. [...] Vous ne ferez rien de durable pour le bonheur des hommes parce que vous n'avez aucune idée de leur malheur.

Auteur: Bernanos Georges

Info: Les grands cimetières sous la Lune

[ consumable ] [ ignorance ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

mourir

La mort ne faisait pas souffrir. C'était la vie, cette atroce sensation d'étouffement : c'était le dernier coup que devait lui porter la vie. Ses mains et ses pieds, dans un dernier sursaut de volonté, se mirent à battre, à faire bouillonner l'eau, faiblement, spasmodiquement. Mais malgré ses efforts désespérés, il ne pourrait jamais plus remonter ; il était trop bas, trop loin. Il flottait languissement, bercé par un flot de visions très douces. Des couleurs, une radieuse lumière l'enveloppaient, le baignaient, le pénétraient. Qu'était-ce ? On aurait dit un phare. Mais non, c'était dans son cerveau, cette éblouissante lumière blanche. Elle brillait de plus en plus resplendissante. Il y eut un long grondement, et il lui sembla glisser sur une interminable pente. Et, tout au fond, il sombra dans la nuit. Ca, il le sut encore : il avait sombré dans la nuit. Et au moment même où il le sut, il cessa de le savoir.

Auteur: London Jack

Info: Martin Eden

[ littérature ] [ disparaître ]

 

Commentaires: 0

judaïsme

Ça fait moustiquet qui s'essayerait à picoter un éléphant.
Dieudo, c'est un peu comme la vérité trop éblouissante pour se laisser voir. Celle du bouffon qui nous éclaire sur nos conneries et le reste...
Regardez la nouvelle chape de plomb qui tombe sur la France, regardez les sketches de Dieudo, certains (dans Mahmoud par exemple) sont hallucinant de pertinence....
Comme le disait Michel Serre, les populations sont désormais plus intelligentes que les dirigeants grâce au web.
A l'heure ou Dassault/Bloch se fait protéger politiquement et que le criminel de guerre Sharon est mis à l'honneur des médias, Valls et les autres du haut sont en train de faire monter l'antisémitisme. Suivi par les élites moutonnes. Mais ce n'est pas le plus grave.
Ce qui l'est c'est que les pseudos élites sont inconscientes de ce qu'elles rallument.
Bref Bedos n'impressionne guère par son courage. Seuls les poissons morts suivent le courant.
Que le bon sens se réveille... Nom de Dieu.

Auteur: Mg

Info: 10 janv. 2014, en réponse à une critique élogieuse sur Bedos junior qui venait de dégommer Dieudonné sur le site d'un quotidien suisse. Petit texte qui fut énormément liké, avant de disparaître quelques dizaines de minutes plus tard.

[ antisémitisme ] [ Gaule ] [ Suisse ]

 

Commentaires: 0

existence

Des déchets du non-être, elle naît, vacille, naît à nouveau et se maintient, se gonfle et se propage. Au milieu de l'inanimé elle vit, contre la marée grise de l'entropie elle lutte, persiste de façon incroyable, se rassemble en des complexités toujours plus riches jusqu'à atteindre le développement d'une vague en expansion. [...] A sa suite dans ce monde incarné, arrive son jumeau sombre, son Adversaire, l'ombre qui la dévore sans cesse de l'intérieur. Persécutée sans pitié, attaquée dans toutes ses parties vitales, la vague vivante écume vers le haut, ses milliards de crêtes éphémères s'épanouissent dans la clarté au-dessus d'une douleur et d'une mort qui les revendique. Par dessus les innombrables émotions, la substance mortelle s'efforce, va plus loin. Entraînée par la mort, elle s'enfuit de plus en plus vite devant son Ennemi avant de courir, de sauter et de bondir dans la lumière éblouissante. [...] Mais elle porte son Ennemi en elle, car la Mort est la force de son jaillissement.

Auteur: Tiptree James Jr.

Info: She Waits for All Men Born 1976

[ bouillonnement ] [ combat ]

 

Commentaires: 0

univers

Partant de Nairobi, nous visitâmes dans une petite Ford les Athi Plains, grande réserve de gibier. Sur une colline peu élevée, dans cette vaste savane, un spectacle sans pareil nous attendait. jusqu'à l'horizon le plus lointain nous aperçûmes d'immenses troupeaux : gazelles, antilopes, gnous, zèbres, phacochères, etc. Tout en paissant et remuant leurs têtes, les bêtes des troupeaux avançaient en un cours insensible - à peine percevait-on le cri mélancolique d'un oiseau de proie : c'était le silence du commencement éternel, le monde comme il avait toujours été dans l'état de non-être; car jusqu'à une époque toute récente personne n'était là pour savoir que c'était "ce monde". je m'éloignai de mes compagnons jusqu'à les perdre de vue. J'avais le sentiment d'être tout à fait seul. J'étais alors le premier homme qui savait que cela était le monde, et qui par sa connaissance venait seulement de le créer réellement. C'est ici qu'avec une éblouissante clarté m'apparut la valeur cosmique de la conscience : Quod nature relinquit.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: cité par Edward Edinger dans La création de conscience

[ nature ] [ miroir ] [ planète terre ]

 

Commentaires: 0

odeurs

Soudain, je fus frappé par le lourd parfum des fleurs. De l'autre côté il y avait un jardin à peu près de la taille d'une petite pièce, une parcelle de terrain surélevée par un remblai à hauteur de taille. Rempli de fleurs. Une flore luxuriante et particulière. Longues tiges aux fleurs en forme de corne avec des pétales de velours noir. Dans un coin un buisson ressemblant à du lys étai parsemé de fleurs blanches, comme des coupes géantes. Eparpillées dans ce jardin, des plantes aux fines tiges parées de têtes blanches d'un seul pétale rose. Il semblait que ceux-ci dégageait une douceur exotique qui s'étouffait elle-même. Au milieu de tout cela pendaient de grosses fleurs cramoisies, leurs fleurs soyeuses et charnues s'enfonçant dans de longues tiges d'herbes au vert furieux. Cette petite intrigue magique était comme un kaléidoscope. Des iris violets avaient fleuri Juste devant mes yeux. Une myriade de parfums se mêlaient dans un éblouissant fumet, chaque teinte de l'arc-en-ciel émanait de ces fleurs.

Auteur: Csath Géza

Info: Opium et autres histoires

[ luxuriance ] [ couleurs ]

 

Commentaires: 0