Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 35
Temps de recherche: 0.0467s

habitants

Si l’on emprunte le Stalechnikov, on respire : ici on peut enfin sans danger s’arrêter devant des étalages et aller son chemin sans prendre part à cette marche zigzagante et flâneuse à laquelle l’étroitesse du trottoir a accoutumé la plupart. Mais quelle abondance dans cette ligne qui n’est pas seulement envahie par les hommes, et comme Berlin est mort et vide ! A Moscou la marchandise jaillit partout des maisons, elle est accrochée à des palissades, elle s’appuie sur des treillis, elle est étalée sur le pavé. Tous les quinze pas on tombe sur des femmes avec des cigarettes, des femmes avec des fruits, des femmes avec des sucreries. Elles ont leur corbeille à linge à côté d’elles avec la marchandise et quelquefois aussi un petit traîneau. Une étoffe de laine colorée protège du froid pommes et oranges, deux échantillons sont posés dessus. A côté, des figures en sucre, des noix, des bonbons. […] Maintenant, pour se reposer un peu, elle s’arrête en chemin, dans la rue.

Auteur: Benjamin Walter

Info: Dans "Moscou" in Images de la pensée, page 27

[ flânerie ] [ vie sociale ] [ espace public ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

paranormal

En 1986, les chercheurs Satwant Pasricha et Ian Stevenson, ont documentés 16 cas d'expériences de mort imminente indiennes dans le Journal de la Société américaine pour la Recherche Psychique (77, 1 15-135).

Leurs petits échantillons de NDE indiennes et américaines se ressemblent à certains égards, mais diffèrent pour d'autres.

Les sujets de l'Inde ne signalent pas voir leur propre corps physique au cours de l'expérience de mort imminente, au contraire des sujets américains. Les expérienceurs indiens déclarent fréquemment être envoyés vers le royaume de la mort par des fonctionnaires qui découvrent alors qu'une erreur d'aiguillage a été commise avant de les renvoyer vers une "re-vie" alors que les sujets américains qui racontent pourquoi ils sont revenus mentionnent soit des rencontres avec un ou plusieurs membres décédés de leur famille, qui recommande un retour, soit qu'ils sont revenus à cause de liens d'amour et de devoir vis à vis de personnes vivantes. Ou encore parce qu'"on" leur a dit que ce n'était pas le temps de mourir.

Auteur: Internet

Info:

[ comparaison ] [ Asie ] [ Occident ] [ miroir sociétal ] [ projection communautaire ]

 

Commentaires: 0

composition

Elle aussi hors-sol, la techno a adopté et banalisé l'ersatz comme mode d'expression, de représentation, d'existence. Le son électronique est un son reconstitué, comme le pseudo-bois de la menuiserie industrielle. Découpé en particules élémentaires réagencées et traitées par la machine selon les effets recherchés. Réverbération, filtrages, distorsion, saturation. La musique d'un monde né de la fission nucléaire, nourri au maïs génétiquement modifié, lancé dans la manipulation de la matière à l'échelle nanoscopique.
En musique électronique, on appelle cela le cut et le sampling. Bien sûr, la techno n'a pas inventé le détournement et le recyclage d'échantillons venus d'ailleurs. Bach adopte et réécrit pour l'orgue des concertos pour violons et cordes de Vivaldi; Liszt paraphrase des extraits d'opéra (Don Juan de Mozart, Norma de Bellini); les romantiques déclinent les " variations sur un thème"; Bruckner emprunte à plusieurs reprises un thème du Requiem de Mozart, notamment dans sa messe en ré mineur et dans sa 8ème symphonie. Les musiciens de jazz à leur tour sélectionnent, arrangent, réinventent des thèmes d'emprunt. Mais la techno fait passer cette pratique de l'artisanat au stade industriel.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Techno : Le son de la technopole

[ création ] [ musique ]

 

Commentaires: 0

avidité industrielle

A la fin des années 1970, son labo [à Richard Smalley, chimiste] de la Rice University (Texas) collabore avec Exxon à la mise au point d’un appareil laser capable de vaporiser n’importe quoi. En 1985, en vaporisant des échantillons de carbone, Smalley et ses partenaires, Harold Kroto et Robert Curl, découvrent une molécule inconnue, composée de 60 atomes, et ayant la forme d’un ballon de foot : 20 hexagones et 12 pentagones soudés en sphère. En hommage à Buckminster Fuller, l’architecte des dômes géodésiques, ils baptisent leur trouvaille "Buckminsterfullerène", vite abrégé en "Buckyballs" ou fullerènes voire C60, en référence au nombre de ses atomes. Les laboratoires se jettent sur les fullerènes, et des Japonais découvrent qu’on peut les assembler en nanotubes aux propriétés étonnantes. Cent fois plus résistants et six fois plus légers que l’acier, ils peuvent entrer dans la composition de nouveaux matériaux. […] L’industrie les utilise vite dans une foule de secteurs qui vont du spatial à l’informatique et à la supraconductivité, des pneus et des crèmes solaires au traitement de l’eau et à la production d’électricité. Si vite que les études de toxicité ne révèlent qu’après-coup la nocivité des nanoparticules. Inhalées par des rats, celles-ci attaquent leurs poumons comme l’amiante. Pis, leur petite taille leur permet de circuler dans le corps et de franchir même la barrière hémato-encéphalique protégeant le cerveau […]. Les nanomatériaux nous réservent peut-être une pandémie de cancers.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Aujourd'hui le nanomonde", pages 134-135

[ principe de précaution ] [ innocuité ] [ recherche et développement ] [ science-industrie ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

financements

En particulier, l'exploration dirigée vers l'infiniment grand ou l'infiniment petit requiert de plus en plus d'énergie et d'efforts, et est accompagnée de plus en plus d'impact environnementaux, au point que l'intérêt pour l'humanité devient de plus en plus contestable. Le Centre européen pour la recherche nucléaire (CERN) consomme déjà en électricité la moitié de la puissance d'un réacteur nucléaire : est-il indispensable de doubler sa consommation lors de son prochain agrandissement, qui engloutira par ailleurs des matériaux de haute technologie, alors que ses pistes de recherche deviennent de plus en plus incertaines ? Avons-nous un besoin impératif de centres de calculs et de stockages numériques géants, d'observatoires astronomiques kilométriques ? L'investissement démesuré dans le Réacteur thermonucléaire expérimental international (ITER), étalé sur un siècle en espérant aboutir finalement à la production d'électricité par fusion nucléaire, est-il justifié, compte tenu de son caractère hasardeux ? Dans un autre registre, faut-il, afin de les étudier ou de les préserver, collecter massivement des échantillons d'animaux et de plantes, en parcourant des milliers de kilomètres en avion et en propageant involontairement des pathogènes susceptibles de nuire à ces espèces ? Pour "sauver le climat", est-il nécessaire de rassembler des dizaines de milliers de personnes en congrès et de leur faire rédiger des milliers d'articles scientifiques ? Les débats de politique scientifique, menés dans un cadre national ou international, comparent les bénéfices attendus et les coûts, mais ces derniers sont souvent limités aux coûts financiers et il est plus rare que les coûts environnementaux soient entièrement pris en compte.

Auteur: Graner François

Info: https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/virus_et_recherche.pdf

[ surenchère ] [ mise en cause de l'utilité réelle ] [ marché de la science ] [ question ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par Coli Masson

architecture

Le secret de la longévité du béton romain percé par des scientifiques.

Il est connu que les constructions érigées par les Romains il y a 2000 ans et plus résistent extrêmement bien aux outrages du temps. Une équipe de scientifiques avec participation suisse est parvenue à percer le secret de la longévité du béton romain.

Les chercheurs se sont penchés sur des échantillons d'un mur en béton de l'époque romaine vieux de 2000 ans provenant du site archéologique de Priverno, près de Rome. Les analyses effectuées notamment aux rayons X ont montré que le béton avait été mélangé à chaud avec adjonction de chaux vive.

Le résultat est la présence de gros agrégats de chaux qui, en présence d'eau, fonctionnent comme source de calcium et remplissent les espaces vides. Le calcium réagit aussi avec un autre additif utilisé par les Romains, la pouzzolane, une roche volcanique, créant des structures cristallines qui deviennent de plus en plus dures avec le temps.

Autoguérison

Le béton s'en trouve ainsi renforcé. Les agrégats de chaux réagissant avec l'eau qui s'infiltre par d'éventuelles fissures lui confèrent une capacité d'autoguérison, et ce sur des millénaires, selon les auteurs, qui affirment avoir mis au point leur propre recette de béton durable sur la base de ces recherches.

Des chercheurs de l'institut de mécanique des matériaux IMM SA à Grancia (TI) ont également contribué à cette étude publiée dans la revue Science Advances.

Auteur: Internet

Info: https://www.rts.ch/info/sciences-tech, 7 janv. 2022

[ ciment ] [ historique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

résilience

Les limites de la vie sur Terre une nouvelle fois repoussées...
Une nouvelle espèce d'archaebactérie, Pyrococcus CH1, vivant dans un milieu allant de 85 à 105°C et capable de se diviser jusqu'à une pression hydrostatique de 1200 bars (soit plus de 1000 fois supérieure à la pression atmosphérique), vient d'être découverte par les microbiologistes du Laboratoire de microbiologie.
Cette archaebactérie a été isolée à partir d'échantillons de la campagne Serpentine, au cours de laquelle une équipe franco-russe a exploré pendant six semaines la dorsale médio-Atlantique à la découverte de nouvelles sources hydrothermales.
En termes de biodiversité d'abord, ces formes de vie, a priori "inimaginables", montrent que l'inventaire de toutes les espèces vivant sur Terre n'est pas prêt d'être fini. Les micro-organismes extrêmophiles sont également une illustration des capacités étonnantes d'adaptation du vivant, ce qui renforce l'hypothèse de l'existence de formes de vie sur des planètes dont on pensait que les conditions environnementales ne le permettaient pas.
Les microorganismes piézophiles, également appelés barophiles (aimant la pression), constituent un des sous-ensembles des extrêmophiles. Découverte sur le site "Ashadze" situé à 4100 mètres de profondeur, la souche CH1 est le premier organisme hyperthermophile et piézophile obligatoire connu. Cette archaebactérie vit entre 85 et 105°C, avec un optimum à 98°C. Mais, surtout, elle se divise entre 150 et 1200 bars de pression hydrostatique, 520 bars étant sa pression optimum.
Cette découverte repousse une nouvelle fois les limites physico-chimiques de la vie sur Terre et conforte l'idée de l'existence d'une biosphère hyper-thermophile dans les profondeurs de notre planète.

Auteur: Internet

Info:

[ extraterrestre ]

 

Commentaires: 0

interaction

La musique influencerait le goût de l'emmental, selon une expérience suisse
L'emmental est sensible à la musique : telle est la conclusion d'une expérience menée pendant plusieurs mois par la Haute école des arts de Berne, dans une cave d'affinage de Berthoud, dans le nord-ouest de la Suisse.
Après six mois et demi d'affinage au son du rock de Led Zeppelin, de la musique de Mozart ou du rap d'A Tribe Called Quest, les organisateurs ont annoncé jeudi 14 mars que les fromages de Beat Wampfler, fromager-affineur de cette commune située dans la vallée de l'emmental, présentaient des goûts différents, en lien avec les mélodies qu'ils avaient "écoutées".
Le top, le fromage affiné au hip-hop
"Nous avons fait deux enquêtes, l'une scientifique, l'autre avec un jury d'experts [culinaires] et les deux sont arrivées à la conclusion qu'il y a des différences de goût et de parfum, selon la musique avec laquelle le fromage a été affiné. Cela nous réjouit beaucoup que cette expérience produise un résultat si positif", s'est félicité Peter Kraut, directeur adjoint du département musique de la Haute école des arts de Berne et porte-parole du jury.
Depuis août dernier, les petites meules de fromage étaient installées dans des boîtes en bois ouvertes avec en dessous une enceinte leur diffusant de la musique en continu. Au programme : La Flûte enchantée de Mozart, de la techno, Stairway to Heaven de Led Zeppelin ou encore un morceau du groupe de hip-hop A Tribe Called Quest.
Un fromage non sonorisé servait de référence, tandis que d'autres étaient bercés par des sons continus de différentes fréquences. "Le groupe de fromages qui a écouté du hip-hop et de la fréquence basse était vraiment sur des notes beaucoup plus douces, beaucoup plus florales", a jugé le chef cuisinier suisse Benjamin Luzuy, qui faisait partie du jury d'experts. Selon le communiqué de presse de la Haute école des arts de Berne, "le fromage soumis au hip-hop se révèle particulièrement fruité tant en termes d'odeur que de goût et se distingue donc clairement des autres échantillons".

Auteur: Internet

Info: franceinfo avec AFP, le 14 mars 2019, à Berthoud, en Suisse

[ végétaux ] [ animaux ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par miguel

intelligence artificielle

Les réseaux neuronaux profonds (DNN) sont analysés via le cadre théorique du principe du goulot d'étranglement de l'information (IB). Nous montrons d'abord que tout DNN peut être quantifié par l'information mutuelle entre les couches et les variables d'entrée et de sortie. A l'aide de cette représentation, on peut calculer les limites théoriques d'information optimales du DNN et obtenir des limites de généralisation d'échantillons finis. L'avantage de se rapprocher de la limite théorique est quantifiable tant par la généralisation liée que par la simplicité du réseau. Nous soutenons que tant l'architecture optimale, le nombre de couches et les caractéristiques/connexions de chaque couche, sont liés aux points de bifurcation de l'arbitrage du goulet d'étranglement de l'information, à savoir la compression pertinente de la couche d'entrée par rapport à la couche de sortie. Les représentations hiérarchiques du réseau en couches correspondent naturellement aux transitions de phases structurelles le long de la courbe d'information. Nous croyons que cette nouvelle perspective peut mener à de nouvelles limites d'optimalité et à de nouveaux algorithmes d'apprentissage en profondeur.

A) Stade initial : La couche de neurones 1 encode toute l'information qui rentre (input data), y compris toutes les étiquettes (labels, polarités) Les neurones de cette couche étant dans un état quasi aléatoire, avec peu ou pas de relation entre les données et leurs étiquettes.
Ainsi chaque neurone artificiel qui se déclenche transmet un signal à certains neurones de la couche suivante en fonction des variables d'entrée et de sortie. Le processus filtre le bruit et ne retient que les caractéristiques les plus importantes.

B) Phase de montage : à mesure que l'apprentissage en profondeur commence, les neurones des couches (layers) suivantes obtiennent des informations sur l'entrée qui s'adaptent mieux aux étiquettes.

C) Changement de phase: la couche (calque) change soudainement de vitesse et commence à "oublier les informations" de l'input.

D) Phase de compression: les couches supérieures compriment leur représentation des données d'entrée en ne conservant ce qui est le plus pertinent pour les infos de sortie. Elles précisent l'étiquetage.

E) Phase finale : la dernière couche obtient le meilleur équilibre entre précision et compression, ne conservant que ce qui est nécessaire pour définir l'étiquette.

Auteur: Tishby Naftali

Info: Bottleneck Theory of Deep Learning, abstract

[ classification ] [ tri ] [ informatique ] [ discernement ] [ pattern recognition ]

 

Commentaires: 0

anti-actinifère

Des champignons qui absorbent les radiations se développent dans toute la centrale de Tchernobyl

Depuis longtemps, les scientifiques savent que certains types de champignons sont attirés par les radiations et peuvent en fait aider à les neutraliser et à les décomposer dans certains environnements. Le site radioactif de la centrale nucléaire abandonnée de Tchernobyl a servi de laboratoire réel à bien des égards au fil des ans, permettant aux chercheurs d'étudier l'impact physique des radiations sur la vie végétale et animale.

En 1991, alors qu'une équipe de chercheurs fouillait la zone de Tchernobyl, à distance avec des robots, ils ont remarqué des champignons à points noirs qui poussaient sur les parois de l'un des réacteurs nucléaires. Ils ont également observé que les champignons semblaient décomposer le graphite radioactif du cœur même du réacteur. Les champignons paraissaient également attirés par la source de rayonnement.

Une recherche ultérieure, menée en 2007 à l'Université de Saskatchewan, a révélé que différents types de champignons sont attirés par les radiations. Une équipe dirigée par le professeur Ekaterina Dadachova a observé que certains types de champignons se développent plus rapidement lorsqu'exposés aux rayonnements.

Les trois espèces testées sont Cladosporium sphaerospermum, Cryptococcus neoformans et Wangiella dermatitidis, qui ont toutes une croissance plus rapide lorsqu'exposées à des radiations. Les scientifiques pensent que, comme ces espèces possèdent de grandes quantités de mélanine pigmentaire, cela leur permet d'absorber des flux comme les radiations qu'ils convertissent en énergie chimique pour leur croissance.

Dans une autre étude, initiée en 2016 et pas encore publiée, huit espèces collectées dans la région de Tchernobyl ont été envoyées à la Station spatiale internationale (ISS). Les scientifiques attendent avec impatience les résultats de l'étude, étant donné que les échantillons sont exposés à des radiations entre 40 et 80 fois plus importantes que celles auxquelles ils seraient exposés ici sur Terre. Si cette étude est couronnée de succès, les experts espèrent que les connaissances acquises pourront être utilisées pour produire des médicaments qui pourraient protéger les astronautes des radiations lors de missions de longue durée. Il a également été suggéré que les résultats de cette étude pourraient conduire au développement de traitements contre le cancer à base de champignons.

Auteur: Internet

Info: https://truththeory.com/, 02/12/2020, écrit pas John Vibes

[ irradiations ] [ thérapie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel