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cosmologie

La découverte de l'inflation éternelle a radicalement transformé notre compréhension de ce qui se passe dans l'espace aux plus grandes échelles. Je ne puis m'empêcher de penser que notre ancienne histoire ressemble à un conte de fées, avec sa narration unique dans une séquence simple : "Il était une fois l'inflation. L'inflation a donné naissance à notre Big Bang. Notre Big Bang a créé les galaxies". La figure 5.7 illustre pourquoi cette histoire est trop naïve : elle répète une fois de plus notre erreur humaine qui consiste à supposer que tout ce que nous connaissons jusqu'à présent est tout ce qui existe. Nous constatons que même notre Big Bang n'est qu'une petite partie de quelque chose de beaucoup plus grand, une structure arborescente qui continue de croître. En d'autres termes, ce que nous avons appelé notre Big Bang n'était pas le début ultime, mais plutôt la fin de l'inflation dans notre partie de l'espace.

Auteur: Tegmark Max

Info:

[ nouveau paradigme ]

 

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écriture

Dans le processus de la vie, bouillonnement sans fin, incessantes métamorphoses au sein d'innombrables échelles qui changent pareillement à des vitesses diverses, l'écrivain est peut-être de ceux qui approchent le moins mal le conte ou l'explication. Ainsi, par le biais de l'écriture, art figé mais qui peut aller loin dans le baroque en intriquant tout ce qu'on veut avec la conjonction des temps, il tente de  fixer son idée sur papier - maintenant devenu écran. Ainsi il produit, décrit, projette, sculpte, imagine, peint... des clichés-développements plus ou moins élaborés de la vie des hommes dans leur environnement.

Tout scribouillard ayant un peu d'expérience de vie, une bonne commande de sa langue, et qui prend bien son temps pour le faire en tenant compte de l'avis des autres, sera susceptible d'attirer l'intérêt du lecteur. Et celui des gens de FLP, qui se feront un plaisir d'en insérer des extraits dans ce corpus-dictionnaire, répertoire sémantico-lexicographique enchevêtré que la technologie permet d'organiser et de trifouiller de mille manières.

Auteur: Mg

Info: 29 août 2020

[ support mémoriel souple ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ chroniques ]

 

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cité imaginaire

Après sept jours de marche à travers les bois, le voyageur dirigé vers Baucis ne voit pas la ville et pourtant il est arrivé. Les échasses élancées qui sortent du sol à une grande distance les unes des autres et se perdent au-dessus des nuages soutiennent la ville. On les escalade avec des échelles. Au sol, les habitants se montrent rarement : ayant déjà tout ce dont ils ont besoin là-haut, ils préfèrent ne pas descendre. Rien de la ville ne touche la terre, sauf ces longues pattes de flamant rose sur lesquelles elle repose et, lorsque les journées sont ensoleillées, une ombre trouée, anguleuse, qui se projette sur les feuillages.

Il y a trois hypothèses concernant les habitants de Baucis : soit ils détestent la terre ; soit ils la respectent tellement qu'ils évitent tout contact ; soit ils l'aiment telle qu'elle était avant leur existence et, lorgnant vers le bas avec des jumelles et des télescopes, ils ne se lassent pas de l'examiner, feuille par feuille, pierre par pierre, fourmi par fourmi, contemplant avec fascination leur propre absence.

Auteur: Calvino Italo

Info: Les villes invisibles

[ localité suspendue ]

 

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appartenance

Ontologiquement et généalogiquement, d'ailleurs, chacun de nous n'a pu accéder à sa propre humanité que grâce aux paroles et aux soins de son entourage, de ses parents en premiers lieu, et ce dès le sein maternel. Les compétences que nous avons acquises sont elles-mêmes inséparables des sollicitations et des apports d'autrui, avec des échelles variables allant des proches jusqu'à la culture d'une société donnée, systématiquement en lien avec d'autres cultures. Ainsi l'individualité de la conscience, bien qu'absolument réelle, n'en a pas moins été portée par un réseau pensant antérieur, et qui continue à la porter. La conscience n'existe que pour autant qu'elle participe de ce réseau dont on ne saurait définir les limites. Elle s'inscrit dans la pensée comme le corps dans l'espace. Ainsi, aucun de nous n'est donc détenteur de sa propre humanité, laquelle n'est pas plus enfermée dans notre cerveau que dans notre individualité corporelle, et nécessite d'ailleurs un milieu. Je suis humain parce je relève de plus que moi. Une conception qui est en harmonie avec le fondement de la dignité humaine telle que nous l'avons envisagée précédemment. Et la pensée humaine elle-même s'enracine dans l'histoire profonde du vivant, tout en appartenant plus largement à l'ordre même du monde, lesquels nous dépassent.

Auteur: Bourg Dominique

Info: Une nouvelle Terre

[ grégarisme ]

 

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cité imaginaire

Si vous voulez me croire, très bien. Je dirai maintenant comment est faite Octavie, ville-toile d’araignée.

Il y a un précipice entre deux montagnes escarpées : la ville est au-dessus du vide, attachée aux deux crêtes par des cordes, des chaînes et des passerelles. On marche sur des traverses de bois, en faisant attention à ne pas mettre les pieds dans les intervalles, ou encore on s’agrippe aux mailles d’un filet de chanvre. En dessous, il n’y a rien pendant des centaines et des centaines de mètres : un nuage circule ; plus bas on aperçoit le fond du ravin.

Telle est la base de la ville : un filet qui sert de lieu de passage et de support. Tout le reste, au lieu de s’élever par-dessus, est pendu en dessous : échelles de corde, hamacs, maisons en forme de sacs, porte-manteaux, terrasses semblables à des nacelles, outres pour l’eau, becs de gaz, tournebroches, panier suspendus à des ficelles, monte-charges, douches, pour les jeux de trapèzes et anneaux, téléphériques, lampadaires, vases de plantes aux feuillages qui pendent.

Suspendue au-dessus de l’abîme, la vie des habitants d’Octavie est moins incertaine que dans d’autres villes. Ils savent que la résistance de leur filet a une limite.

Auteur: Calvino Italo

Info: Les villes invisibles

[ localité suspendue ]

 

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points de vue

Pour Madame Univers l'espèce humaine n'existait pas. Parce qu'il aurait fallu que Médème Kosmos soit moins distraite, pour avoir la moindre chance de percevoir l'imperceptible et fugace trace/reflet laissé par Gaïa au sein d'un banal système stellaire en ceinture de la terne Galaxie BO-FIU29-83FSD878/5234//u, ainsi répertoriée dans les assommantes classifications de sa méta intendance. De plus selon les spécialistes, on trouvait très peu d'observations de ce genre consignées dans les annales des Dames Kosmos. Et Dieu, de ces mémères... de ces archives... Il y en avait.

De la perspective du Cervin l'humanité confinait au prurit : en général invisible, capable de vous agacer, démanger, se faire oublier... Pour revenir vous chatouiller au gré des cycles saisonniers. Des sortes de fourmis qui vous grimpent dessus, affirmait parfois l'énorme pic rocheux à cheval sur la frontière Italo-Suisse. Agréables même à l'occasion, comme si chacune avait un petit outil grattoir pour vous faire des guili-guilis, précisait-il.

Sous l'angle du virus asexué chaque homme se présente comme une multitude d'univers... Ouvertures, ouvertures, ouvertures... propices aux mutations, progressions, propagations... et autres développements de ses chapelets de soeurs-sphères à ventouses. Têtes-de-pont ; vite civilisation devenues. Et puis ces humains "univers agrégés-ouvertures" en croisent d'autres, de la même race donc. Parfois ressemblants... Ou pas. Souvent étranges, déroutants... Incompréhensibles.
Il faut s'adapter.

Auteur: Mg

Info: 28 avril 2020

[ rapports d'échelles ] [ science-fiction ] [ nano-monde ] [ fantaisie ]

 

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rapports humains

Les travaux fondamentaux antérieurs de Whitehead, Russell, Wittgenstein, Carnap, Whorf, etc., ainsi que ma propre tentative d'utiliser cette pensée antérieure comme base épistémologique pour la théorie psychiatrique, ont conduit à une série de généralisations : La communication verbale humaine peut fonctionner et fonctionne toujours à de nombreux niveaux d'abstraction contrastés. Ceux-ci vont dans deux directions à partir du niveau apparemment simple de description ("Le chat est sur le tapis").

Une série ou un ensemble de ces niveaux plus abstraits comprend les messages explicites ou implicites où le sujet du discours est la langue. Nous les appellerons métalinguistiques (par exemple, "Le son verbal 'chat' représente tout membre de telle ou telle classe d'objets", ou "Le mot 'chat' n'a pas de poils et ne peut pas gratter").

L'autre ensemble de niveaux d'abstraction, nous l'appellerons métacommunicatif (par exemple, "Le fait que je t'aie dit où trouver le chat était amical", ou "Ceci est un jeu"). Dans ceux-ci, le sujet du discours est la relation entre les locuteurs. On notera que la grande majorité des messages métalinguistiques et métacommunicationnels restent implicites ; et aussi que, en particulier dans l'entretien psychiatrique, apparait une autre classe de messages implicites quant à la façon dont les signaux métacommunicationnels d'amitié et d'hostilité doivent être interprétés.

Auteur: Bateson Gregory

Info:

[ complexes ] [ miroirs ] [ échelles mélangées ] [ sémiotiques ]

 

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évolution

Les décryptage de génomes comme ceux d'Emiliania Huxleyi ou du riz, montrent combien le plancton et les plantes sont bien plus évolués que nous. Ils se développent depuis bien plus longtemps que l'animal pour trouver des stratégies de survie. Ces organismes, avec beaucoup plus de gènes que l'humain, montrent ainsi des possibilités d'adaptation très supérieures.
Nous voyons là une fantastique intelligence de la matière, intelligence que notre propre esprit peut "apprécier" alors que nos capacités physiques de survie et d'adaptation à des conditions très contrastées restent dérisoire par rapport à ces organismes.
A la différence que nous saurons peut-être un jour trouver refuge ailleurs. Ceci grâce à notre esprit qui, s'inspirant de la matière, aura permis d'en avoir une certaine maîtrise. Et produire des spationefs, machines dématérialisantes... ou autres.
Ce qui est impressionnant ce sont les échelles de temps, si différentes dans ces processus évolutifs. Vu sous cet angle la race humaine apparaît comme une étincelle fugitive dans l'Histoire. Sommes-nous transitoires ? Un cul-de-sac, une simplification/spécialisation, destinée à être plus efficace dans un laps de temps plus court. Condamnés à nous démerder très vite ?...
Il semble ici que le temps n'a qu'une importance relative ou, dit autrement, qu'il a des valeurs changeantes en fonction des entités. Dans l'absolu l'organisme génère son temps propre.
On retrouve là d'une certaine manière la monade de Leibniz ou le Janus Holon de Koestler. Quelques-uns des horizons de nos conceptualisations.

Auteur: Mg

Info: 14 juin 2013

[ être humain ] [ spéculation ]

 

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subversion

Il s'agit de conserver intacte notre rage interne. Et de la transmettre.
Elle reste le meilleur des moteurs, un enthousiasme noir, pour dégommer les pseudo intellectuels qui tiennent le langage, les méthodes... la science. Il faut mettre en cause et reprogrammer ce "cerveau reptilien" de nos sociétés.
Nous assistons à une cooptation pluri centenaire des classes dominantes, via la connaissance. Dirigeants d'une civilisation qui ne font que transmettre les mêmes procédés, analyses, pauvres réflexions à base d'analogies... recettes... tout ça devenu stérile comme on peut le voir de nos jours, puisqu'à base d'efficacité, de rendement... compétitivité... résultats...
Il ne s'agit pas ici de la survie de personnes, mais de celle d'un système, qui, tel un automate aveugle, manque d'humilité et fait surtout part d'une stupidité petite bourgeoise.
Nos universitaires, sous couvert d'ouverture, restent les vrais conservateurs, sans remise en question de fond. Les penseurs et autres théoriciens issus de cette moulinette sont devenus les faux-nez, préformatées, d'un système qui n'a d'autre but que de rester en place.
C'est cette violence là qui manque, celle de dire non à un processus ancien qui se duplique mécaniquement.
C'est donc à eux-mêmes que ces gens devraient l'appliquer. Seul petit espoir de modifier un jour, à toutes les échelles, ce mécanisme global. L'inertie terrifiante d'une caste cooptée immuable.
Un effort cérébral énorme pour s'en sortir.
Un peu comme un mec avachi devant sa télé à qui on demanderai d'éteindre le poste.

Auteur: Mg

Info: 2 sept. 2012

[ révolte ] [ colère ] [ inertie ]

 

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science-fiction

Et puis il y avait eu l'arrivée de Piel Essiarf. Ce fou. Son excentricité essentielle et l'immense fortune héritée de ses parents avaient offert une ouverture incroyable, vrai coup de lumière dans la pénombre d'un solipsisme anthropomorphique sans issue.

Inspiré des travaux de Millar Gaichel, explorateur marginal du siècle précédent (un ufologiste passionné qui ingérait de très calculées doses de DMT tout en utilisant des lunettes spéciales afin d'élargir sa vision dans l'infrarouge et l'ultraviolet, tout ceci après s'être longuement rééduqué pour s'extraire au possible des préjugés culturels qui obstruaient ses sens), Piel Essiarf fit faire un bond immense à l'aventure du dépassement cognitif en combinant trois idées de recherches qu'il put faire développer "ensemble" via l'engagement de brillants chercheurs créateurs et l'intelligente utilisation des progrès technologiques de son époque.

Sa première idée, la plus originale et la plus difficile, déverrouillait tout. On la nomme encore aujourd'hui "Désyntonisation et reconversion syntones des formes de vie a-syntones." Les deux autres, non moins aventureuses, étaient plus facile d'accès puisque nous parlons des biens connues MTCC (Modélisations théoriques de civilisations non issues du carbone) et ERENAM (Etude des rapports d'échelles entre nano, anthro et macro monde.)

Dès les premières découvertes issues de cette tri-méthodologie la science des "techno-signatures non humaines" prit son envol. Et beaucoup d'autres disciplines. Énorme remise en perspective pour l'hubris des primates glabres de la 3e planète du système solaire. Mais c'est une autre histoire.

Auteur: Mg

Info: A la recherche de Zoul, 5 et 6 décembre 2018

[ dépassement ] [ anthro-syntonisation ]

 

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