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curiosité

La meilleure façon de savoir ce qu'il y a en haut de l'escalier, c'est parfois de le monter.

Auteur: Bello Antoine

Info: Les éclaireurs

[ effort ] [ enquête ]

 

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renaissance

Léonard et Machiavel n'étaient pas de ces éclaireurs à l'avant-garde, mais au coeur de la bataille, dans la mêlée confuse, où rien ne se discerne nettement sinon la vérité du combat. Ils n'ont pas fait leur temps?; parce qu'ils furent si intensément du leur, ils sont toujours du nôtre. Il y eut entre eux un temps commun, qui les fit contemporains.

Auteur: Boucheron Patrick

Info: Léonard et Machiavel

 

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colonialisme

Les Indiens n'étaient pas immunisés contre l'alcool comme les Européens ; sur eux l'effet de l'ivrognerie était terrifiant. Tous les éclaireurs blancs étaient d'accord sur ce point : un Indien était capable de tout pour se procurer de l'alcool, et capable de n'importe quoi après en avoir bu ! (…) La recette de ce breuvage de contrebande est à elle seule révélatrice :
Un quart d'alcool pur
Une livre de tabac à chiquer
Une livre de piments rouges
Un quart d'extrait de gingembre
Un quart de molasses
Eau du Missouri à volonté

Auteur: Wilson Allen Henry

Info: L'Indien blanc

[ Usa ] [ drogue ]

 

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hommage posthume

Le 31 octobre s’achevait la carrière terrestre de celui qui fut à la fois et, si magnifiquement, un érudit et un voyant, un savant et un prophète, un homme et, peut-être aussi — pourquoi aurait-on peur des mots ? — un saint. En ces temps où règne partout la violence, alors que l’humanité, indécise, hésite encore à sortir de la préhistoire, il est bon que des avant-gardes, des éclaireurs, des figures de proue nous devancent, pour affirmer “cette compassion pour tout ce qui vit” ; hors de laquelle nos “civilisations” ne sont que des barbaries mal camouflées.

Auteur: Monod Théodore

Info: A propos de Louis Massignon en 1962

[ modèle ] [ legs ] [ éloge ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pessimisme

Je n'ai rien écrit de tout l'été. Dehors la campagne brûlait. Dans trois jours les enfants vont rentrer à l'école. En septembre, jadis, j'allais me baigner dans les deux rivières qui longeaient la vallée. Il y a cinquante ans qu'elles meurent sous les saules et les peupliers. En un demi-siècle nous avons exterminé plus de la moitié des espèces vivantes autour de nous. comment des truites et des écrevisses pourraient survivre dans quelques sombres mares d'eau croupie?

J'observais tout à l'heure un nid de frelons dans un amandier creux. Ils m'observaient aussi, envoyaient des éclaireurs tourner autour de ma tête. Leur colère vrombissait. Nous avons détruit tout ce qui nous gênait ou rapportait 30 centimes. Je vais marcher tous les jours sur une terre qui meurt. Je marche dans mes souvenirs. Dans mes souvenirs même les villes étaient bleues.

Auteur: Frégni René

Info: Carnets de prison

[ écologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

médicaments

Au début, je prenais de la paroxétine et des benzodiazépines, pas plus de quinze milligrammes ; mais quinze milligrammes, pour moi, c'était comme un éternuement au coeur de l'ouragan, une quantité insignifiante et sans effet, autant vouloir cacher le soleil derrière sa main ou instaurer la justice au pays des réprouvés, voilà pourquoi les doses avaient augmenté, atteignant soixante milligrammes, à l'époque il n'y avait rien de plus fort sur le marché, à l'époque les médecins vous lançaient les mêmes regards que les éclaireurs conduisant les caravanes dans les westerns, quand ils déclarent qu'ils n'iront pas plus loin, car ils arrivent sur le territoire des Comanches, font demi-tour et éperonnent leur monture après un dernier regard pétri de honte et de pitié sur les gens de la caravane, sachant qu'ils ne les reverront plus. C'est là que je pris aussi des comprimés pour dormir ; je tombais alors dans un état proche de la mort et mon esprit était traversé par des mots comme "estomac", "lampe" ou "albinos", sans filiation logique. Je les notais parfois, le lendemain matin, si je m'en souvenais, mais en les relisant, j'avais l'impression de feuilleter un journal d'un pays plus triste que le Soudan ou l’Éthiopie, d'un pays pour lequel je n'avais pas de visa et ne voulais pas en avoir, et je croyais entendre un camion de pompiers qui filait éteindre ces putains de flammes de l'enfer, le réservoir plein de carburant.

Auteur: Pron Patricio

Info: L'Esprit de mes pères

[ antidépresseurs ] [ délire ]

 

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