écologie

Mais en 1897 - et en 1947 pas davantage -, aucun écrivain de SF ne nous a montré cette désolation que nous avons nous-même créée. Nous étions trop occupés par les invasions ET et les attaques nucléaires, ces fausses apocalypses, pour voir que les promoteurs et leurs bulldozers dévastaient le monde qui nous entoure.

Auteur: Simmons Dan

Info: conférence aux Galaxiales de Nancy, 1997

[ consumérisme ] [ propagande ] [ extraterrestre ] [ aveuglement ]

écologie

Il est vrai que le nucléaire sur le papier, c'est formidable ! mais sur une vraie planète avec des tremblements de terre, des ouragans, des tsunamis, sans oublier des êtres humains admirateurs de Milton Friedman, pour qui une firme travaille uniquement pour le profit de ses actionnaires, c'est une tragédie planétaire qui menace en permanence.

Auteur: Jorion Paul

Info:

[ nucléaire ]

écologie

L'évolution de la société vers une consommation facilitée de bien durables et non tangibles - qui ne se refusent pas à la complexité - semble de pur bon sens, alors que la qualité "finie" de notre planète terre entre en totale contradiction avec les logiques consuméristes "post lumière" : croissance, marchandisation et intérêts du capital.

Auteur: Mg

Info: 15 mai 2017

[ prospective ] [ avenir ]

écologie

Caleb pense que ce qui peut arriver de mieux à la planète, c'est que les humains disparaissent le plus rapidement possible, peu importe comment. Pour que tout soit parfait, il faudrait qu'il n'y ait aucun survivant, sinon un jour ou l'autre, on recommencerait les mêmes erreurs. L'homme a toujours réussi à faire mieux, en pire.

Auteur: Bouysse Franck

Info: L'homme peuplé

[ solution ] [ virus terrestre ]

écologie

La sauvegarde de la biosphère dépend d'abord et avant tout de la capacité des êtres humains à se comprendre mutuellement et à s'entendre sans contrainte sur des objectifs communs. Et cet accord intersubjectif ne se produit que dans la noosphère. Tout ce qui n'est pas conforme à cet accord noosphérique continuera à détruire la biosphère.

Auteur: Wilber Ken

Info: Sex, Ecology, Spirituality: The Spirit of Evolution, Second Edition, p.541, Shambhala Publications 200

[ espérance ]

écologie

Pour une seule calorie alimentaire qui aboutira dans notre assiette, dix calories industrielles ont été consommées. Trois pour les engrais et l'amortissement du matériel agricole, liées directement à la production; mais aussi sept calories industrielles pour le transport, la conservation, l'emballage la promotion du produit, et autres tâches annexes. L'absurde est bel et bien à nos portes.

Auteur: Hulot Nicolas

Info: Le Syndrome du Titanic

écologie

Seul à la proue, je me penche par-dessus le bastingage, l'écume me crache au visage, je m'agrippe au bois, le vent me gifle et il a raison, il me punit, pour mon confort, pour le grand péché de notre civilisation qui nie le principe de vie, puisque ne vit que ce qui produit davantage d'énergie qu'il n'en consomme.

Auteur: Trojanow Ilija

Info: Des oiseaux couleur de soufre, p 71

[ conscience ] [ économie ]

écologie

L'homme a une longue histoire d'unilatéralité et de conditions sociales qui ont toujours contenu un potentiel de destruction malgré ses réalisations technologique créatives. Le grand projet de notre temps doit être d'ouvrir l'autre œil : de voir depuis tous les côtés et en intégralité, et guérir et transcender le clivage entre humanité et nature issu de la sagesse ancienne.

Auteur: Bookchin Murray

Info:

[ humanité holistique ]

écologie

Dans les années 1980, un camion de tomates a quitté la Hollande pour livrer l'Espagne. Dans le même temps, un autre camion de tomates part de l'Espagne pour livrer la Hollande. Les deux camions ont fini par se percuter sur une route française ! Cette anecdote vraie est une caricature qui devrait nous faire méditer sur l'absurdité de notre système...

Auteur: Rabhi Pierre

Info: Manifeste pour la Terre et l'humanisme : Pour une insurrection des consciences

[ environnement ] [ capitalisme ]

écologie

Les paysans savent à quelle vitesse leur trace s’efface. La terre est un outil de travail qui donne tant qu’on a la force de le faire. Il reconnaissait que les dégâts mécaniques risquaient de pourrir la vie, mais la nature (...) n’avait pas besoin qu’on la défende. Elle nous boufferait tout cru si on lui tournait le dos quelque temps.

Auteur: Varenne Antonin

Info: Battues

[ bon sens ] [ Gaïa ]