Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 101
Temps de recherche: 0.0557s

économie

Les gouvernements essaient constamment de tromper les gens en dévaluant la monnaie. C'est pour cela que les gouvernements haïssent l'or : l'or révèle la vérité en exposant leur mauvaise gestion de l'économie. Le prix de l'or est aussi manipulé, surtout sur le marché papier, mais il reste encore la meilleure mesure de la performance réelle. Pour la simple et bonne raison que l'or est la seule monnaie qui ne soit pas produite par l'homme. L'or est la monnaie de la nature et continuera d'être la seule monnaie à survivre à travers l'histoire.

Auteur: Von Greyerz Egon

Info:

[ pouvoir ] [ argent ] [ métal ] [ valeur ] [ conservation ]

 

Commentaires: 0

économie

Jusqu'ici, tenir les cordons d'une bourse plate n'était pas considéré comme un bien grand privilège ; mais les doigts des épouses vont-ils se desserer si les porte-monnaie se remplissent ? Ce n'est pas certain du tout. Encore embarassés par leurs complexes de soldat vaincus, les hommes risquent longtemps encore avant d'oser, comme autrefois, frapper du poing sur la table. 

Déjà les plus lucides d'entre eux prédisent-ils que bientôt le Japon libéré de l'occupation américaine (le traité de San Fransisco a été signé en septembre 1951) retombera sans doute sous la tutelle... des épouses.

Auteur: Dufourcq B. Elisabeth

Info: Les femmes Japonaises (1969, 296 p.)

[ histoire ] [ après-guerre ] [ asie ] [ femmes vénales ] [ guerre des sexes ] [ défaite ]

 

Commentaires: 0

économie

On laisse trois grains de riz dans la boite à repas froid ; si des millions de personnes laissent chaque jour trois grains, combien de sacs de riz sont ainsi gaspillés ? Ou bien : si dix millions de personnes économisent un mouchoir de papier par jour, combien de pâte à papier gagnera-t-on ? Je me sentais intimidé chaque fois que je laissais un grain de riz ou chaque fois que je me mouchais. Je souffrais de voir, en imagination, une montagne de riz, une montagne de pâte à papier gaspillées. J'avais obscurément l'impression de commettre une faute grave.

Auteur: Dazai Osamu

Info: La déchéance d'un homme

[ maniaque ] [ nourriture ]

 

Commentaires: 0

économie

On ne doit pas plus régler les habits, du riche que les haillons du pauvre. Tous deux, également citoyens, doivent être également libres. Chacun s'habille, se nourrit, se loge, comme il peut. Si vous défendez au riche de manger des gelinottes, vous volez le pauvre, qui entretiendrait sa famille du gibier qu'il vendrait au riche. Si vous ne voulez pas que le riche orne sa maison, vous ruinez cent artistes. Le citoyen qui par son faste humilie le pauvre enrichit le pauvre par ce même faste beaucoup plus qu'il ne l'humilie. L'indigence doit travailler pour l'opulence, afin de s'égaler un jour à elle.

Auteur: Voltaire

Info: Idées républicaines, 1762, Mélanges, la Pléiade, Gallimard 1961<XXI p.508>

 

Commentaires: 0

économie

La gratuité : Ce mot exerce une force attractive d'une rare intensité. La gratuité, c'est non seulement un avantage matériel, mais une détente, une rupture des contraintes.
Mais la gratuité n'est jamais gratuite.
En régime capitaliste, si une catégorie sociale obtient la gratuité ou la semi-gratuité de tel produit ou service, elle y trouve le plus souvent son compte, au détriment des autres. La revendication est donc, sinon légitime, du moins logique.
Si, par contre, il s'agit d'une gratuité générale, par exemple les produits pharmaceutiques, le métro, il faut voir où la contrepartie. L'opération revient, en général, à faire payer le contribuable au lieu de l'usager.

Auteur: Valéry Paul

Info: Regards sur le monde actuel <p.78>

 

Commentaires: 0

économie

Je distingue le capitalisme du libéralisme et désespère qu'on confonde souvent les deux termes : le capitalisme est un mode de production des richesses dans lequel la rareté constitue la valeur; le libéralisme un mode de redistribution des richesses dans lequel le marché libre fait sa loi.
(...) En revanche, ce capitalisme se coefficiente : le capitalisme néolithique n'est pas le capitalisme financier, qui n'est pas le capitalisme antique des Gréco-Romains ni sa formule médiévale, encore moins celui qu'on prend souvent pour le seul, le capitalisme industriel.
Le problème est donc moins dans le substantif que dans son épithète : capitalisme, certes, mais quel capitalisme ?
Capitalisme libéral, non merci.

Auteur: Onfray Michel

Info: Abrégé hédoniste

[ régulation ] [ politique ]

 

Commentaires: 0

économie

La guerre et le commerce ne sont que deux moyens différents d'arriver au même but, celui de posséder ce que l'on désire. Le commerce n'est autre chose qu'un hommage rendu à la force du possesseur par l'aspirant à la possession. C'est une tentative pour obtenir de gré à gré ce qu'on n'espère plus conquérir par la violence. Un homme qui serait toujours le plus fort n'aurait jamais l'idée du commerce. C'est l'expérience qui, en lui prouvant que la guerre, c'est-à-dire, l'emploi de sa force contre la force d'autrui, est exposée à diverses résistances et à divers échecs, le porte à recourir au commerce, c'est-à-dire, à un moyen plus doux et plus sûr d'engager l'intérêt des autres à consentir à ce qui convient à son intérêt.

Auteur: Voltaire

Info: Idées républicaines <p.87>

 

Commentaires: 0

économie

Ce que vous appelez les seigneurs financiers sont pour majeure partie les bénéficiaires des prestation sociales de nos sociétés dites évoluées, via les gérants du pognon... jusqu'en haut de la hiérarchie financière...
La moitié de ces prestations sociales - au niveau mondial - est versée en Europe.
Cet édifice ne tiendra pas... et ce ne sont pas les banques les responsables - même si certains se goinfrent comme des vulgaires. Mais plutôt les occidentaux, vieux pour la plupart, qui ne sont pas près de baisser leur niveau de vie...
Aaaah, mais quand même, les brésiliens ou les indiens veulent tout de même pas atteindre notre standing ?!... Se prennent pour qui ceux-là ?
Dans le pré féodalisme que vous décrivez, votre position d'européens n'est pas claire...

Auteur: Mg

Info: 21 déc 2012, en réponse à Pierre Sarton du Jonchay sur le blog de Jorion

[ déséquilibre ]

 

Commentaires: 0

économie

Ainsi, des propriétaires fonciers vivant de fermages, des capitalistes vivant d'intérêts, et des travailleurs vivant de salaires, tels sont les trois types dont se compose la société au point de vue de l'économie politique, ou comme qui dirait les trois classes économiques de voyageurs emportées par le convoi social. Mais il faut le dire immédiatement : tandis que, sur les chemins de fer, chaque catégorie de voyageurs est séparée et doit demeurer distincte des deux autres, dans la société, tout au contraire, toutes ces catégories sont le plus souvent réunies et tendent de jour en jour à se mêler les unes aux autres, nombre d'entre nous appartenant déjà, et le reste s'efforçant d'appartenir, non point à une seule, mais à deux d'entre elles et même à toutes les trois.

Auteur: Walras Léon

Info: Les Associations populaires de consommation, de production et de crédit, 1865

[ sociologie ] [ mélange ] [ triade ]

 

Commentaires: 0

économie

Nous sommes dans cette époque où production de masse et profit à tous prix sont en train de tuer le travail, surtout ses composants d'humanisme et de tolérance. Efficacité, croissance continue, amélioration constante... c'est à dire souvent avec la remise en question incessante des produits et des habitudes, car le système ne peut ni se permettre de vendre des produits qui durent... ni perdre du temps, qui est de l'argent bien sûr. Et nous voilà dans l'ère des managers conseils et leurs préceptes, comme celui-ci du caricatural ricain Phil B. Cosby
"Pourquoi des entreprises devaient-elles gaspiller beaucoup de temps et argent pour le dépistage et le fait de définir et combattre des erreurs, s'il est possible d'empêcher leurs apparition dès le début ?
Le zéro erreur doit devenir le standard de la production!"
Ce genre de pensée fait froid dans le dos.

Auteur: Mg

Info: 27 juin 2012

[ entreprise ] [ perfection ]

 

Commentaires: 0