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grandir

Les années écoulées sont pareilles à des rêves… si l’on pouvait continuer à dormir et à rêver… mais se réveiller et découvrir… enfin ! peut-être est-il préférable de se réveiller après tout, même pour souffrir, au lieu de rester dupe de ses illusions toute sa vie…

Auteur: Chopin Kate O'Flaherty

Info: L'éveil

[ affronter ]

 

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fiction

Le conte appartient à ce genre : fabuleux, inhabituel, surprenant. Parce qu'il est étranger à la vie normale, il est souvent transféré dans des pays étrangers ou dans des époques lointaines, écoulées depuis longtemps. Chaque pays, chaque peuple possède de tels contes, les Turcs aussi bien que les Perses, les Chinois comme les Mongols. Même au Frangistan, on dit qu'il y en a beaucoup, du moins un savant giaour m'en a parlé.

Auteur: Hauff Wilhelm

Info: Contes : Version intégrale

[ imagination ] [ récit ] [ mythologie ]

 

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enfance

Quatre longues années s'étaient écoulées depuis son départ. Était-il mort ? Était-il vivant ? Elle l’ignorait. De ces années passées à l’ombre des vertes allées du domicile des Boissont, au-dessus du fleuve Sanaga, un souvenir paternel ne désertait pas sa mémoire. Il était lié à la succulence des baies sauvages cueillies par son père lors de leurs promenades sur les berges de la rivière. Ce souvenir, probablement le plus précieux de tous ceux qui tapissaient sa boite à nostalgie, l’apaisait.

Auteur: Ebodé Eugène

Info: Brûlant était le regard de Picasso

[ papa ] [ âge tendre ] [ manque ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déclaration d'amour

Je ne chante que parce que tu m'as aimée
au fil des années écoulées.
Sous le soleil, présage d'été,
ou sous la pluie, ou sous la neige,
je ne chante que parce que tu m'as aimée.

Seulement parce que tu m'as tenue dans tes bras,
une nuit, et que tu m'as embrassée sur les lèvres,
par cela seul, je suis belle comme un lys éclos
et un frisson parcourt mon âme encore,
Seulement parce que tu m'as tenue dans tes bras.

Auteur: Polydouri Maria

Info:

[ reconnaissance ] [ gratitude ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

syllabe

Chat et Pas-Chat coabritent en chat-qu'un. Chat-qu'un avec sa chat-qu'une. Le chat avec la chatte dont ils s'enfarouchat, laquelle chatoyante déjà s'échatte : le Pas-Chat en châtelain avachi, qui compte ses chatons comme on dompte ses a-chats, achis près d'une chattemite sans charme qui, mais-chat-ment, machouille ses chaveux chat-teints.
(...)
Elle le chair-chat. Aile le doux-chat. Île la cou-chat. Aile le tout-chat. Ils étaient comme drap et peau, pattes écoulées sur museau. Ils chat-huttèrent dans une prairie de couette, la hutte devint tanière, chaleur et chalet, datchat, chateau fourré et rond, rond, rond...

Auteur: Damasio Alain

Info: Aucun souvenir assez solide, les Hauts Parleurs

[ mème ]

 

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thérapie

Une fois de plus, je m'émerveille devant la capacité de Nell à apprendre, à absorber et à traiter une grande quantité d'information sur un sujet quelconque, n'importe quand. Je me demande toujours si sa passion pour l'information a un rapport avec la mort de son fils, si la constante absorption des faits est un ultime recours pour remplir un vide qui ne s'et jamais comblé. J'imagine son chagrin comme un trou noir, toujours béant, qui engloutit la connaissance à une vitesse effrayante. C'est le même trou noir en perpétuelle expansion qui a envahi mon esprit et mon coeur tout au long des semaines écoulées depuis la disparition d'Emma. Tandis que Nell nourrit sa souffrance par l'apprentissage, je nourris la mienne d'interminables recherches.

Auteur: Richmond Michelle

Info: L'année brouillard

[ deuil ] [ enfant ] [ tristesse ]

 

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perdu

Il se déshabilla, s'allongea, éteignit la lumière. Il murmura deux noms dans son oreiller, les quelques chastes syllabes nordiques qui signifiaient pour lui sa façon véritable et native d'aimer, de désirer et d'être heureux ; qui signifiaient pour lui la vie et le foyer, qui impliquaient des sentiments simples et sincères. Il se remémora les années écoulées. Il pensa aux aventures merveilleuses des sens, des nerfs et de l'esprit dans lesquelles il avait été impliqué ; il se vit rongé par l'intellect et l'introspection, ravagé et paralysé par la perspicacité, à moitié épuisé par les fièvres et les frimas de la création, impuissant et dans l'angoisse d'un conscience entre deux extrêmes, ballotté entre rigueur et volupté ; raffiné, appauvri, épuisé par des extases glaciales et artificiellement renforcée ; égaré, abandonné, martyrisé, malade -- sanglotant de nostalgie et de remords.

Auteur: Mann Thomas

Info: Tonio Kröger

[ solitude ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

temps

— Comment ? Il y a un intervalle de 14 heures réel-les écoulées et j'ai seulement l'impression que 4 heures se sont passées ? C'est extraordinaire. Ça me paraît tout à fait irréel que des jours qui sont relativement mornes — je trouve que 4 heures c'est déjà long et elles équivaudraient à 14 heures réelles ? Ah, non, ce n'est pas possible. Je t'assure que je me trouve là devant un problème intellectuel terrible. Moi, je ne peux pas imaginer ça. Mais, est-ce que tu te rends compte ce que c'est ? Penser, vivre pendant 4 heures alors que tu en as vécu 14 ? Ça fait : trois fois quatre égalent douze, ça fait plus de trois fois plus, c'est-à-dire mon temps abstrait est trois fois plus court que le temps réel qui est mesuré par les horloges, dans cet exemple-là, dans l'exemple de la journée d'hier. Dans l'ensemble, mon temps abstrait vaut la moitié de la durée réelle.

Auteur: Siffre Michel

Info: Hors du temps , p. 260

[ relatif ] [ spéléo ]

 

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hindouisme

Le matin je baigne mon intelligence dans la philosophie extraordinaire de la Bhagavad Gita - plusieurs années des dieux s'étant écoulées depuis sa composition, et comparés à elle, ce monde moderne et sa littérature paraissent bien dérisoires et triviaux -, je doute que ces choses-là ne se réfèrent pas à un autre état de l'existence que le nôtre, tant cette religion sublime est éloignée de nos conceptions. Je pose le livre pour aller chercher de l'eau à mon puits, et voilà que j'y croise le serviteur du prêtre brahmane de Brahma, Vishnou et Indra, toujours assis dans son temple au bord du Gange en train de lire les Védas - le descendant de l'adepte religieux qui vivait parmi les racines des arbres avec son quignon de pain et sa cruche d'eau.
J'y croise son serviteur venu puiser de l'eau pour son maître, et nos seaux s'entrechoquent dans le même puits.
L'eau pure de Walden se mêle à l'eau sacrée du Gange. Des vents propices la transportent jusqu'aux deux cent dix-sept îles fabuleuses de l'Atlantide et au îles des Hespérides. (...)

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Walden ou la vie dans les bois

 
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médias

Les hommes du jour ont à peine fini leur geste que les actualités cinématographiques nous le restituent. Si promptement et si fidèlement que c'est comme si, dans un miroir grisâtre, l'instant se répétait. Et pourtant, entre les deux moments de l'image vécue et de l'image reproduite, quelle que soit la hâte du bélinogramme ou la vitesse de l'avion transporteur de pellicules, plusieurs heures se sont écoulées. Pendant ces heures-là, les premiers articles de journaux ont eu le temps d'émerger du flot des télégrammes d'agences; les premiers sourires et les premières colères ont eu le loisir d'apparaître sur les visages de l'opinion publique. Choc en retour, souvent plus stupéfiant que le choc initial lui-même. De sorte que, lorsque les actualités passent à l'écran devant nos yeux, elles sont déjà aussi inactuelles, aussi férocement immobiles, aussi définitives et sans merci que l'histoire qu'on écrira dans cent ans. Et pourtant l'image de ce qui fut hier nous attire, nous la recherchons. Elle a sur nos idées, sur nos sentiments qui commencent à se définir, une influence certaine. Nous lui demandons une preuve a posteriori de la validité de nos jugements. Le film d'actualité décongestionne la pensée; en remplaçant par l'image concrète tout ce qu'une passion peut avoir d'abstrait, de douloureux, d'insaisissable, il fait descendre la température. Le film d'actualité se situe quelque part entre l'action et l'histoire, là où s'asseyait jadis le journalisme ; il est le centre de la dépression météorologique de ces pot-au-noir qu'on nomme le cerveau du lecteur, la cervelle de l'électeur.

Auteur: Morand Paul

Info: Chroniques 1931-1954 (2001, 651 p., Grasset)

[ société de l'urgence ] [ modernité ] [ immédiateté de l'information ]

 
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