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gai luron

Pauvre Oncle Pat ! Il eut une mort extrêmement douloureuse, mais il supporta sa maladie avec la gaieté rieuse que je lui ai toujours connue. J'aimerais mieux rôtir avec lui au purgatoire, en écoutant ses joyeuses histoires et en avalant peut-être, à l'occasion, quelques litres de bière qu'il trouverait bien moyen d'emprunter à quelque bon diable, où à Dieu sait quelle créature hante ce lieu, plutôt que de me prélasser élégamment au ciel, en écoutant de la musique avec les poltrons geignards qui paraissaient destinés aux régions supérieures.

Auteur: O'Flaherty Liam

Info: A mes ennemis ce poignard

 

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femme-par-homme

Elle était belle à voir. Elle avait sa robe bouton d'or, grand décolleté avec tous ses avantages en montre. Son haleine toujours parfumée au girofle quand elle se penchait au théâtre pour poser une question. Je lui racontais ce que dit Spinoza dans le livre du pauvre papa. Hypnotisée, écoutant. Avec des yeux grands comme ça. Elle se penchait. Un particulier au balcon, qui lorgnait son corsage tant qu'il pouvait. La beauté de la musique, il faut deux fois pour la comprendre. La femme et la nature c'est en un clin d'oeil.

Auteur: Joyce James

Info: In "Ulysse", éd. Gallimard, p.414-415 - trad. Auguste Morel

[ spectacle ] [ concert ] [ séduction ] [ référence philosophique ] [ temps d'appréciation ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

thérapie

Le meilleur pour les turbulences de l'esprit, c'est apprendre. C'est la seule chose qui n'échoue jamais. Vous pouvez vieillir et trembler, vous pouvez veiller la nuit en écoutant le désordre de vos veines, vous pouvez manquer votre seul amour et vous pouvez perdre votre argent à cause d'un monstre ; vous pouvez voir le monde qui vous entoure dévasté par des fous dangereux, ou savoir que votre honneur est piétiné dans les égouts des esprits les plus vils, il n'y a qu'une seule chose à faire dans de telles conditions : apprendre.

Auteur: Yourcenar Marguerite

Info:

[ découvrir ] [ assouvir sa curiosité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

lecture

Lisez-le lentement, ma chère enfant, Kipling se lit lentement. Guettez attentivement les virgules et vous découvrirez les pauses naturelles. C'est un écrivain qui utilisait une plume et de l'encre. Comme la plupart des écrivains qui vivent seuls, il devait souvent lever le nez de la page, laisser son regard errer par la fenêtre tout en écoutant les oiseaux. Certains ignorent le nom des oiseaux, ce n'était pas son cas. Votre oeil est trop rapide, trop nord-américain. Pensez à la vitesse de sa plume. Sinon, ce bon vieux premier paragraphe vous paraîtra horriblement ampoulé.

Auteur: Ondaatje Michael

Info: Le patient anglais

[ déguster ] [ lenteur ]

 

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thérapie

Le meilleur pour les turbulences de l'esprit, c'est apprendre. C'est la seule chose qui n'échoue jamais. Vous pouvez vieillir et trembler, vous pouvez veiller la nuit en écoutant le désordre de vos veines, vous pouvez manquer votre seul amour et vous pouvez perdre votre argent à cause d'un monstre ; vous pouvez voir le monde qui vous entoure dévasté par des fous dangereux, ou savoir que votre honneur est piétiné dans les égouts des esprits les plus vils, il n'y a qu'une seule chose à faire dans de telles conditions : apprendre. 

Auteur: Yourcenar Marguerite

Info: Sources II (Gallimard)

[ s'instruire ] [ découvrir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

peurs du lendemain

En fille adoptive de l’Italie, qui m’a donné beaucoup plus que le pain quotidien, et je ne peux que lui en être reconnaissante, je suis aujourd’hui profondément troublée pour mon pays et pour l’Europe, où souffle un vent pollué par de nouveaux fascismes, racismes, nationalismes, antisémitismes, que je ressens doublement : des plantes vénéneuses qui n’ont jamais été éradiquées et où poussent de nouvelles branches, des feuilles que le peuple dupé mange, en écoutant les voix qui hurlent en son nom, affamé qu’il est d’identité forte, revendiquée à cor et à cri, italianité pure, blanche… Quelle tristesse, quel danger !

Auteur: Bruck Edith

Info: Le Pain perdu, p 156

[ populismes ] [ replis communautaires ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

analogie

Dans le "Traité du zen et de l'entretien des motocyclettes", Phaedrus, l'alter ego de l'auteur Robert Pirsig, est assis à l'extérieur d'un motel de l'Ouest, buvant du whisky avec ses compagnons de voyage en écoutant son fils Chris raconter des histoires de fantômes. "Crois-tu aux fantômes ?" Demande Chris à son père. "Non," dit Phaedrus. "Ils sont immatériels, n'ont pas d'énergie et n'existent donc, selon les lois de la science, que dans l'esprit des gens." Puis il s'arrête, réfléchit : "Certes, les lois de la science sont immatérielles, n'ont pas d'énergie non plus et n'existent donc que dans l'esprit des gens."

Auteur: Johnson George

Info: Fire in the Mind: Science, Faith, and the Search for Order. Phaedrus’s Ghosts (p. 24) Alfred A. Knopf. New York, New York, USA. 1995

[ imaginaire ] [ spectres ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

suicide

Il savait tout du mal qui le rongeait et il comptait le baiser en se faisant sauter la caisse. Cette personnification de la maladie le séduisait : moyen de l'humaniser. La camarde, cette conne, avec sa faux, ses haillons et ses os...et si la salope, croisait, pur hasard, une bande de clébards affamés ?
L'idée le fit sourire. Il s'imaginait la mort hurlant impérative : "Je suis la Mort, bande de cons ! Du respect !" Et la bande de rantanplans faméliques ne l'écoutant même pas, fauchant qui un tibia, qui un humérus.
- Éclatement d'un concept ! murmura le commissaire [...]

Auteur: Fajardie Frédéric H.

Info: Gentil, Faty

[ fuite ] [ exit ] [ insulte ]

 

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couchant

Mariette déposa Diamantis sur le Vieux-Port, pas loin du Grand Bar Henri où il avait rendez-vous avec Nedim. Ils avaient roulé sans parler, en écoutant un chanteur italien qu'elle avait découvert tout récemment. Gianmaria Testa.

La chanson qu'elle préférait, c'était Come le onde del mare. Elle lui traduisit un couplet :

Certains soirs ont une couleur indéfinissable,

entre l'azur et l'amarante,

et ils vibrent d'un rythme lent, lent.

Et nous qui les attendons,

nous savons qu'ils sont prisonniers

comme les vagues de la mer.


Auteur: Izzo Jean-Claude

Info: Les Marins perdus

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

musique

La chanson était "Rusty Knife" du regretté Ishihara Yujiro, et le chant de Sakaguchi si mauvais qu'il conférait aux paroles un caractère étrangement pathétique et poignant. En écoutant sa version, Suzuki Midori se souvint que personne n'a jamais dit qu'il est facile de continuer à vivre dans ce monde. Takeuchi émit la noble vérité selon laquelle la vie n'est jamais  exclusivement constituée de moments heureux ; Henmi Midori se jura de garder en mémoire qu'il est préférable de garder le cœur ouvert et de pardonner même à ceux qui nous ont offensés ; et Tomiyama Midori dû se répéter que toucher le fond est en réalité  le premier pas vers un nouvel avenir plein d'espoir.

Auteur: Murakami Ryūnosuke

Info:

[ dissonante ] [ faux-bourdon ] [ tolérance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel