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dynastie

Suis-moi donc au vieux château de la Pétardière, longtemps habité par une race de preux dont le plus anciennement connu mourut de peur du bruit qu'il fit lui-même, en s'asseyant, à Roncevaux, sur le cor de Roland ; dont le plus célèbre perdit glorieusement à Pavie, en prenant le premier la poudre d'escampette, ce que François Ier y avait gardé (*) ; sans omettre le fameux Gontran Pétaud de la Pétardière, grand oyseleur de Louis XI, spécialement préposé à la cage du cardinal La Balue (**), et Bernard Leloup de la Pétardière, nourrice sèche des petits chiens de Charles IX, et Guy Lechat de la Pétardière, qui rapporta de Palestine une gale dont trois femmes, les siennes, moururent successivement en se gratant. Cette suite non interrompue de héros avait porté très haut, dans les fastes nobiliaires, le nom des Pétaud de la Pétardière.

Auteur: Silvestre Armand

Info: "Histoire incongrue", dans "Histoires réjouissantes", éd. "A la librairie illustrée", p.244 - (*) François Ier, après avoir perdu la bataille de Pavie, écrivit : "Tout est perdu, fors l'honneur" (**) Jean de La Balue (1421-1491) : accusé de trahison, et emprisonné pendant 11 ans

[ généalogie ] [ hauts faits ] [ dérision ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

sodomie

Brandi en souriant fit pénétrer sa pine dans le trou élastique qui se trouvait entre les deux fesses du prince. Entré là, et tandis que les trois femmes le regardaient, il se démena comme un possédé en jurant :
- Nom de Dieu ! Je jouis, serre le cul, mon joli giton, serre, je jouis. Serre tes jolies fesses. Et les yeux hagards, les mains crispées sur les épaules délicates, il déchargea. Ensuite Mony se lava, se rhabilla et partit en disant qu'il reviendrait après dîner. Mais arrivé chez lui, il écrivit cette lettre :
" Mon cher Brandi,
" J'en ai assez d'être enculé par toi, j'en ai assez des femmes de Bucarest, j'en ai assez de dépenser ici ma fortune avec laquelle je serais si heureux à Paris. Avant deux heures je serai parti. J'espère m'y amuser énormément et je te dis adieu."

Auteur: Apolinaire

Info: Les onze mille verges

[ porno ] [ érotisme ]

 

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pourim

On écrivit au nom du roi Assuérus, et l’on scella avec l’anneau du roi. On envoya les lettres par des courriers, ayant pour montures des chevaux et des mulets nés de juments. Par ces lettres, le roi donnait aux Juifs, en quelque ville qu’ils fussent, la permission de se rassembler et de défendre leur vie, de détruire, de tuer et de faire périr, avec leurs petits enfants et leurs femmes, tous ceux de chaque peuple et de chaque province qui prendraient les armes pour les attaquer, et de livrer leurs biens au pillage, et cela en un seul jour, dans toutes les provinces du roi Assuérus, le treizième du douzième mois, qui est le mois d’Adar. Ces lettres renfermaient une copie de l’édit qui devait être publié dans chaque province, et informaient tous les peuples que les Juifs se tiendraient prêts pour ce jour-là à se venger de leurs ennemis.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Esther, 8,10-13

[ fête juive ] [ origine ] [ vengeance ] [ résistance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

archives

Le principal matériau utilisé pour la fabrique des livres consistait en peaux d'animaux — vaches, moutons, chèvres et parfois cerfs —, puisqu'on ne pouvait plus se procurer de papyrus et que l'usage du papier ne s'est pas généralisé avant le XIVᵉ siècle. Ces peaux devant être lissées, le bibliothécaire distribuait de la pierre ponce qui servait à éliminer les poils restants, les bosses et autres imperfections. Une tâche pénible attendait le scribe à qui était attribué un parchemin de mauvaise qualité. Les marges de certains manuscrits monastiques ont parfois conservé des témoignages de leur détresse : "Le parchemin est velu" ; "Encre diluée, mauvais parchemin, texte difficile" ; "Dieu merci, il fera bientôt nuit". "Qu'il soit permis au copiste de mettre un terme à son labeur", écrivit un moine épuisé sous son nom, précisant la date et le lieu où il travaillait. "J'ai fini, avouait un autre, pour l'amour du ciel donnez-moi à boire."

Auteur: Greenblatt Stephen

Info: Quattrocento

[ évolution ] [ recueil ] [ bouquin ] [ matières ]

 

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poltergeist

Chacun sait que les théoriciens de la physique sont incapables de manipuler le matériel de laboratoire : il se casse dès qu’ils y touchent. Pauli était si bon théoricien que, dès qu’il franchissait le seuil d’un laboratoire, quelque chose se brisait. Un évènement mystérieux qui, au premier abord, ne semblait pas lié à la présence de Pauli, se produisit un jour dans le laboratoire du professeur J. Franck, à Göttingen. En début d’après-midi, sans raison apparente, un appareil compliqué qui servait à l’étude des phénomènes atomiques s’effondra. Franck écrivit tout cela à Pauli, à son adresse de Zurich, et reçut quelque temps après une lettre dans une enveloppe portant un timbre danois. Pauli répondait qu’il était allé voir Bohr à Copenhague, et qu’au moment où l’accident s’était produit dans le laboratoire de Franck, son train s’était arrêté quelques minutes en gare de Göttingen. Vous pouvez croire ou non cette anecdote, mais il existe de nombreuses autres observations sur la réalité de l’Effet Pauli !

Auteur: Gamow George

Info: A propos de l'effet Pauli inspiré du physicien Wolfgang Pauli, "Thirty years that shook physics", 1966, p64

[ paranormal ] [ synchronicité ] [ humour ] [ coïncidence ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

injustice

Quinze jours avant l'attentat de Damiens contre Louis XV, un négociant provençal, passant dans une petite ville à six lieues de Lyon, et étant à l'auberge, entendit dire dans une chambre qui n'était séparée de la sienne que par une cloison, qu'un nommé Damiens devait assassiner le roi. Ce négociant venait à Paris ; il alla se présenter chez M. Berryer, ne le trouva point, lui écrivit ce qu'il avait entendu, retourna voir M. Berryer, et lui dit qui il était. Il repartit pour sa province : comme il était en route, arriva l'attentat de Damiens. M. Berryer, qui comprit que ce négociant conterait son histoire, et que cette négligence le perdrait, lui, Berryer, envoie un exempt de police et des gardes sur la roule de Lyon ; on saisit l'homme, on le bâillonne, on l'amène à Paris, on le met à la Bastille, où il est resté pendant dix-huit ans. M. de Malesherbes, qui en délivra plusieurs prisonniers en 1775, conta cette histoire dans le premier moment de son indignation.

Auteur: Chamfort Nicolas de

Info:

[ anecdote ] [ régicide ]

 

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confusion

"J'ai besoin de rester occupé" et "J'ai besoin de boire" étaient au coude à coude. Bon, pensa-t-il, je ne peux pas être sûr à cent pour cent de celle qui est arrivé en premier, mais je peux au moins réfléchir pour savoir laquelle a le plus de poids, ou de vérité. "J'ai besoin de rester occupé." C'était vrai. Il avait toujours été quelqu'un de très occupé... La question, maintenant, consistait à savoir si "J'ai besoin de boire" arrivait avant "J'ai besoin de rester occupé" ou s'il pouvait en toute sincérité le placer en deuxième. Il griffonna sur une feuille à part : "J'ai besoin d'être occupé tous les jours", et, à côté : "J'ai besoin de boire tous les jours." Il n'y avait malheureusement pas de contestation possible. La seconde de ces affirmations était la plus vraie. Il écrivit "J'ai besoin de boire" tout en haut de sa liste de besoins. "Je veux être Premier ministre" faisait bizarrement face à "J'ai besoin de boire", mais les deux étaient vrais.

Auteur: Campbell Alastair

Info: Tout est dans la tête

[ psychiatrie ]

 

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Éternel

Multiplié par les langues humaines - Ich bin der ich bin, Ego sum qui sum, I am that I am -, le nom sentencieux de Dieu, le nom qui, tout en comprenant plusieurs mots, est plus impénétrable et plus résistant que ceux qui tiennent en un seul, a grandi et rebondi à travers les siècles jusqu'à l'année 1602 où Shakespeare écrivit une comédie. Dans cette comédie nous entrevoyons, de façon accessoire, un soldat fanfaron et couard, un milles glorious qui est parvenu à la faveur d'un stratagème à se faire nommer capitaine. La ruse est découverte, l'homme est dégradé publiquement ; alors Shakespeare intervient et met dans sa bouche des paroles qui reflètent, comme dans un miroir tombé, ces autres paroles que la divinité à dites dans la montagne* : Je ne serai plus capitaine, mais je mangerai, je boirai et je dormirai tout comme un capitaine ; cette chose que je suis me fera vivre. En disant ces mots Parolles cesse soudain d'être un personnage secondaire de la farce**, pour devenir un homme, tous les hommes.

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: Enquêtes, Histoires des échos d'un nom, Folio, p 215. *En référence à l'Exode, où Moïse demande à Dieu son nom, et à la réponse : Je Suis Qui Je Suis ** In : Tout est bien qui finit bien

[ sapiens ] [ théologie ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

manipulation cognitive

[…] de nombreux ouvrages au XXe siècle, dont certains ont rencontré un immense succès, peuvent être qualifiés de "fortéens"* en ce qu’ils mobilisent des arguments puisant tout à la fois dans l’archéologie, la physique quantique, la sociologie, l’anthropologie, l’histoire, etc. La référence à ces disciplines est plus que désinvolte dans la plupart des cas, mais permet de constituer un argumentaire qui paraît vraisemblable au profane, impressionné par une telle culture universelle et pas plus compétent que motivé pour partir en quête des informations savantes qui lui permettraient de le révoquer point par point. Chacun des arguments pris séparément, est très faible, mais l’ensemble paraît convaincant comme un faisceau d’indices peut l’être. C’est cela qui fait l’attractivité de ces produits "fortéens" sur le marché cognitif : il est difficile de contester terme à terme chacun de ces arguments car ils mobilisent des compétences qu’aucun individu ne possède à lui seul. […] C’est la meilleure définition de ce que l’on peut appeler un effet Fort, et c’est sur un effet de ce genre que comptait explicitement Charles Fort lorsqu’il écrivit "Le Livre des damnés."

Auteur: Bronner Gérald

Info: Dans "La démocratie des crédules" pages 89-90. *voir sous Charles Hoyt Fort

[ convaincre ] [ association libre ] [ croyance ] [ vacherie ] [ surnaturel de pacotille ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

résumé

Tommaso Campanella a été un authentique personnage de roman et l'historien n'a besoin d'ajouter aucun détail au récit de sa vie pour révéler au lecteur un parcours biographique fait d'indépendance ombrageuse, de suspicions récurrentes, d'aventures dramatiques, de prisons et de tortures, de retournements surprenants et de dénouements imprévus. C'est pourquoi la première partie du présent livre est tout naturellement intitulée "Un personnage de roman", qui mériterait un film. 

Tel il fut en effet. Ce fils d'un Calabrais analphabète devint un philosophe de renom international. Il put faire des études grâce à l'ordre des Dominicains où il entra à quatorze ans, dans lequel il ne se sentit jamais à l'aise mais avec l'habit duquel il mourut dans un couvent parisien. Il écrivit une œuvre immense et touffue dont la plus grande partie fut rédigée grâce à une prodigieuse mémoire au cours de trente années de séjour en prison : à Padoue, à Rome, à Naples surtout (vingt-sept ans) et encore à Rome. Il aurait logiquement dû être condamné à mort comme hérétique récidiviste ; mais, soumis à une torture de près de quarante heures, il feignit la folie et échappa à la peine capitale.

Auteur: Delumeau Jean

Info: Le mystère Campanella

[ trajectoire ] [ biographie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel