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souffrance

Au chaudron des douleurs, chacun porte son écuelle.

Auteur: Estienne Henri

Info:

 

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couple

L'écuelle ne se trouve pas loin du bord de la jarre

Auteur: Proverbe africain ngbaka

Info: Si tu es marié ta femme ne dois pas s'absenter toujours

[ proximité ]

 

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triade

Trois bonnes choses sont tournées vers le bas : l'ombrelle, la bannière de victoire et la clochette. Trois mauvaises choses sont tournées vers le haut : les pots cassés, le bol du mendiant et l'écuelle du chien.

Auteur: Proverbe Tibétain

Info:

[ bipolarité ]

 

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animal domestique

Je déteste avoir des invités. Ils s'installent sur les fauteuils les plus confortables. Ils laissent leurs bagages dans tous mes coins préférés. Ils suspendent leurs vêtements dans les placards où j'aime faire la sieste. Et ils trébuchent sur mon écuelle.

Auteur: Fine Anne

Info: Le Noël du chat assassin

[ perturbation ] [ humour ]

 

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départ

Elle était si chargée qu'elle ne pensa même pas à regarder une dernière fois sa maison. Si elle l'avait fait, elle aurait vu une pièce vide au parfum d'exode, la caraille encore pleine de graisse sur le plan de travail, le thé refroidi, la gazinière éteinte, l'écuelle de Mérou, le lit sur lequel, dans une existence déjà lointaine, elle avait aimé et donné la vie.

Auteur: Laurent Caroline

Info: Rivage de la colère

[ s'en aller ] [ inventaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

christianisme

Un jour où elle nettoyait les ulcères d’une femme, atteinte d’un cancer du sein, qu’elle assistait, Catherine* eut le cœur soulevé par l’odeur suffocante de la suppuration. Décidée à vaincre toutes ses sensations corporelles, elle recueillit soigneusement le pus dans une écuelle et le but entièrement. Cette nuit-là, Jésus lui apparut et l’invita à boire le sang qui coulait de son flanc perforé : ce fut grâce à cette consolation que son estomac "en fut à la fois rassasié et altéré".

Auteur: Bell Rudolph

Info: L'anorexie sainte : Jeûne et mysticisme du Moyen Âge à nos jours. *Catherine de Sienne († 1380)

[ autoflagellation ] [ cilice ] [ mortification ]

 

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anecdote

Un pauvre passementier, dans ce faubourg Saint-Marceau, était taxé à dix écus pour un impôt sur les maitrises. Il ne les avait pas : on le presse et represse ; il demande du temps, on lui refuse ; on prend son pauvre lit et sa pauvre écuelle. Quand il se vit en état, la rage s'empara de son coeur : il coupa la gorge à trois enfants qui étaient dans sa chambre ; sa femme sauva le quatrième, et s'enfuit. Le pauvre homme est au Châtelet. Il sera pendu dans un jour ou deux. Il dit que tout son déplaisir, c'est de n'avoir pas tué sa femme et l'enfant qu'elle a sauvé.

Auteur: Sévigné Marie de Rabutin-Chantal

Info: Lettres, 1671-1696

[ drame ] [ folie ] [ fisc ] [ infanticide ]

 

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scène familiale

Les filles buvaient plus que moi. Elles étaient quatre. J’entends parler Miliota, celle qui portait à boire aux animaux. A vingt ans, elle avait la peau d’un homme de quarante : la même couleur que l’assiette épaisse dans quoi j’étais en train de manger. Elles avaient presque toutes les pieds nus, et sous la table, je gigotais dessus, aucune n’avait l’air de s’en apercevoir. La boustifaille, c’est une espèce de grand-mère qui nous la distribuait, c’était la mère de toute cette piétaille, Talino y compris, elle faisait le tour de la table pour remplir les écuelles de ses petits-fils ; on lui disait : "Asseyez-vous donc, mère", parce qu’elle geignait en se penchant et se cognait toujours à quelqu’un.

Auteur: Pavèse Césare

Info: Dans "Avant que le coq chante", Par chez nous, trad. Nino Frank, éd. Gallilmard, 1953, page 37

[ repas ] [ campagne ] [ description ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

hypersensibilité

Mais c'étaient surtout les images imperceptibles de mon esprit, les rares syllabes que je prononçais qui me faisaient peur. Il suffisait d'une pensée que je ne parvenais pas même à fixer, d'un simple frétillement de signification violacé, un hiéroglyphe vert de mon cerveau, pour que le malaise réapparaisse et que la panique croisse en moi. Qu'en certains recoins de la maison revinssent des ombres trop drues, humides, avec leurs murmures, les mouvements rapides de masses sombres et j'étais saisie d'épouvante. Alors, je me surprenais à allumer et à éteindre mécaniquement la télévision, rien que pour me tenir compagnie, à chantonner une berceuse dans le dialecte de mon enfance, ou l'écuelle vide d'Otto près du réfrigérateur me causait une souffrance insupportable, ou bien, en proie à une somnolence immotivée, je me retrouvais étendue sur le divan, occupée à me caresser les bras non sans les marquer du tranchant de mes ongles.

Auteur: Ferrante Elena

Info: Les Jours de mon abandon

[ angoisse ] [ déclic ]

 

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quête

Oui, vous me faites rire, hommes actuels et surtout quand vous vous étonnez de vous-mêmes. Malheur à moi si je ne pouvais rire de votre étonnement et s'il me fallait avaler tout ce que vos écuelles contiennent de répugnant ! Mais je vous prends à la légère, puisque j'ai des choses lourdes à porter ; et que m'importe si des mouches se posent sur mon fardeau. En vérité mon fardeau n'en sera pas plus lourd. Et ce n'est pas de vous, mes contemporains, que me viendra la grande fatigue. Hélas ! Où dois-je encore monter avec mon désir ? Je regarde du haut de tous les sommets pour m'enquérir de patries et de terres natales. Mais je n'en ai trouvé nulle part : je suis errant dans toutes les villes, et, à toutes les portes, je suis sur mon départ. Les hommes actuels vers qui tout à l'heure mon coeur était poussé, sont maintenant pour moi des étrangers qu'excitent mon rire ; je suis chassé des patries et des terres natales. Je n'aime plus que le pays de mes enfants, terre inconnue parmi les mers lointaines : et c'est elle que je demande à ma voile de chercher et de chercher encore, afin de me racheter aux yeux de mes enfants d'être le fils de mes pères, et de tout avenir, je veux racheter... ce présent !

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Ainsi Parlait Zarathoustra - 1885

[ espoir ] [ misanthropie ] [ lucidité ]

 

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Ajouté à la BD par Neshouma