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dernières paroles

Hourra, les gars, on les a!... On va les finir et rentrer à la maison.

Auteur: Custer George Armstrong

Info: mourut au milieu de ses hommes, défaits par les Indiens. Ses derniers mots légendaires sont devenu la plaisanterie américaine éculée: Mais d'où viennent tous ces foutus Indiens?

[ . ]

 

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langue française

Élu, ce Laval a épaté la Léona ; elle m'a gâté, David, à la carte, René retraça la Diva de ta gamelle à Noël, à l'étape à Laval, éculé.

Auteur: Massot David P.

Info:

[ palindrome ]

 

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motivation

Je suis intéressé par ce qui est normalement considéré comme les plus mauvais aspects de l'art commercial. Je pense que c'est par la tension entre ce qui semble être si rigide et éculé et le fait que l'art ne peut vraiment pas être comme ça.

Auteur: Lichtenstein Roy

Info:

[ art pictural ]

 

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consumérisme

La frénésie de consommation des produits les plus récents de la technique, (...) fait accepter la camelote la plus éculée et jouer le jeu de la stupidité programmée. Ne jamais se demander à quoi sert un produit, faire comme tout le monde, participer à la bousculade, voilà qui vient remplacer tant bien que mal les besoins rationnels.

Auteur: Adorno Theodor Wiesengrund

Info: Minima Moralia : Réflexions sur la vie mutilée

[ capitalisme ] [ mode ] [ obsolescence ] [ programmée ]

 

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paradoxe

On dit l'Amérique jeune, mais elle semble au contraire très ancienne, épuisée, dégénérée, grabataire, terriblement paulinienne, avec ses notions judéo-chrétiennes éculées de bien et de mal, son kitsch atroce, ses pulsions colonialistes et universalisantes, son racisme, sa junk food, sa répression sexuelle, sa politique étrangère criminelle. L'Amérique semble moribonde face au petit Eskimo éblouissant de vitalité, établissant des rapports authentiques avec son milieu naturel. Qui ne rêverait pas d'être un Eskimo, insensible au monothéisme, insensible à la morale sexuelle, insensible à la guerre, occupé de chasse et de chamanisme ?

Auteur: Thiellement Pacôme

Info: Economie Eskimo, p.56

[ double jeu ] [ Etats-Unis ] [ dénigrés ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

vacherie

Qu'est-il de plus abusif en fait de prédicante connerie, à part les films, qu'un roman anglais très prétentieusement littéraire, dans le genre de Lawrence ? Ou tout autre genre ? ... Hardy, Chesterton, Lewis et la suite ? Je vous le demande ? ... De plus fabriqué, de plus vain, bêtement bêlant ? ... de plus sottement vicelard ? Gaffeusement "tranche de vie" ? Chaotique par impuissance, que les Dos-Passos, les Faulkner, les Cohen et complices ? ... Fadasseries "montées force", outrances gratuites "montées délires", ressassages de nos plus désuets naturalistes, des plus cartonnées, des plus éculées "mea âneries", resservies, travesties, "sauce gangster" ?

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Bagatelles pour un massacre, Sur William Faulkner

[ littérature ]

 

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conservatisme

Racisme et littérature : Des propos véritablement scandaleux n'ont pas bénéficié de l'écho qu'ils méritaient. C'était quelques minutes après l'annonce du prix Goncourt, l'un des jurés avouait sans scrupule sur France Culture qu'en raison de "ses manières d'être, le rythme, l'écriture africaine", Ahmadou Kourouma ne pouvait prétendre au Goncourt. Relents coloniaux et racisme pas mort dans ce pays où un certain nombre de forces résistent toujours et encore pour préserver un fantasme de langue pure et un petit roman éculé "à la française". Kourouma, grand écrivain de langue française, inventeur de style, rebelle aux fourches caudines du "bon usage", s'est tout de même vu remettre, pour Allah n'est pas obligé, Seuil, le prix Renaudot, en lot de consolation?, et le Goncourt des lycéens.

Auteur: Kantcheff Christophe

Info: Politis, 5 juillet

 

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unicité

[La notion de dualité] n'a plus aucun sens tant elle est ridicule. C'est un héritage qu'on continue à mâcher comme des ruminants! Parmi les scientifiques, nous sommes presque tous d'accord sur la question de l'unité de l'âme et du corps. Il n'y a donc rien d'original, tout le monde le dit! Pour un scientifique, c'est devenu politiquement correct d'affirmer cette unité. La grande question est de savoir comment cette unité se fait. [...] Concernant l'unité de l'âme et du corps, il faut donc aller au-delà d'un discours général. Pour vous dire les choses brutalement, cette opposition âme/corps telle qu'on la connaît depuis des siècles est pour moi un faux problème. Les mécanismes de l'émergence ont mis un point final à toutes ces questions éculées. La question est résolue, n'en parlons plus !

Auteur: Varela Francisco

Info: Autopoïese et émergence, p.169, in La Complexité, vertiges et promesses, Le Pommier/Poche, 2006

[ bipolarité ] [ chair-esprit ]

 

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femme-par-homme

Moi, de mon côté, je balançais entre la satisfaction d’avoir une petite amie et la honte de son genre miteux et inexpérimenté. Elle me disait qu’elle aurait aimé savoir taper à la machine, travailler dans un grand magasin, gagner de quoi pouvoir prendre des vacances à la mer. Une fois, je lui avais acheté un bâton de rouge qui l’avait remplie de joie, et c’est cette fois-là que je m’avisai qu’on peut entretenir une femme, l’éduquer, l’amuser, mais qu’alors qu’on sait de quoi est faite son élégance, il n’y a plus de plaisir. Cate avait une robe usée et un sac éculé : il était touchant de l’écouter, si grand était le contraste entre sa vie et ses désirs ; mais la joie que lui donnait ce bâton de rouge m’agaçais, je comprenais bien que pour moi elle n’était que sexe. Sexe disgracié, sexe ennuyeux. Il était pénible de la savoir si mécontente et si ignorante. Elle se retenait parfois, mais d’autres fois elle avait des enthousiasmes stupides, de soudaines répugnances ou naïvetés, qui m’irritaient. L’idée d’être lié à elle, de lui devoir quelque chose, du temps, par exemple, me pesait à chaque fois.

Auteur: Pavèse Césare

Info: Dans "Avant que le coq chante", La maison sur la colline, trad. Nino Frank, éd. Gallilmard, 1953, pages 237-238

[ amour-répulsion ] [ lassitude ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

La fonction du fantasme, duquel se soutient notre désir, est de nous protéger de la fatale attraction du désir de l'Autre, originellement représenté par la mère - que me veut-elle? quel sorte d'objet suis-je pour elle? que voit-elle en moi? - sans le fantasme, qui est un séquence narrative originelle produite pour colmater le vide de l'inquiétante question, le sujet est sans recours...

Le phantasme originel est un scénario à partir duquel s'articule notre propre désir, mais il reste toujours référent du désir de l'Autre, voilà pourquoi notre désir, c'est toujours le désir de l'Autre, au double sens du génitif objectif et subjectif: ce que l'Autre désire de moi - ce que je désire en l'Autre.

Le désir de l'Autre, par delà le fantasme, reste toujours une question, une énigme, un mystère (sauf pour le sujet pervers qui s’imagine qu’il sait comment faire jouir l’autre...)

Comment se manifeste la différence sexuelle à partir de la formule lacanienne "le désir est toujours le désir de l’Autre ?"

Du côté masculin, pour le dire vite, les choses sont plutôt simples, voire simplistes : "le désir c’est toujours le désir de l’autre" signifie d’abord la compétition, l’envie, la concurrence : je veux ça parce que toi tu veux ça, tant que tu voudras ça, je le voudrai aussi, ce qui confère a priori sa désirabilité à un objet, c’est que quelqu’un d’autre le veuille ; l’objectif final est ici la négation de l’Autre (ce qui in fine ferait perdre toute valeur à l’objet, mais c’est précisément le paradoxe du désir envisagé du point de vue masculin).

Du côté féminin, "le désir est toujours le désir de l’Autre" s’entend plutôt : ce que je désire, je le désire à travers l’autre, à la fois dans le sens de: "laisser le soin à l’autre de le faire, posséder et jouir pour moi..." (mon mari, mon fils, mon amour, qui réussissent pour moi...) ; et aussi dans le sens de "mon désir est ce qu’il désire, la satisfaction de son désir comblera mon désir..." (Antigone, par exemple, qui désire satisfaire au désir de l’Autre en accomplissant le rituel funéraire pour son frère...)

La thèse qui en découle: que l’homme tendrait à agir directement en assumant son acte, tandis qu’une femme préfère agir par procuration, laissant l’autre faire à sa place (ou manipulant l’autre pour qu’il fasse...) peut apparaître ici comme un cliché donnant corps à la fameuse image de la femme dissimulée derrière chaque homme qui agit...

Et si pourtant ce cliché éculé était malgré tout ce qui pointe le plus sûrement vers la nature originellement féminine de la notion même de sujet ?

Et si le geste constitutif du sujet émergeant de sa gangue subjective n’était pas cette forme revendiquée d’autonomie de "faire quelque chose", mais bien plutôt la substitution primordiale qui laisse l’Autre faire pour moi, à ma place ?

Les femmes, bien plus que les hommes, ont cette capacité de "jouir par procuration", éprouver une intense satisfaction dans la conscience aiguë que leur "bien-aimé" jouit ou réussit d’une manière ou d’une autre à atteindre ses buts.

En ce sens précis, la "ruse de la raison" hégélienne repose sur la nature constitutivement féminine de ce que Hegel a appelé "raison".

La raison qui se cache tout en se réalisant elle-même dans l’apparente confusion des motifs et des actes égoïstes apparaît donc comme une variante hegelienne de la célèbre formule: "Cherchez la femme!", nous permettant ainsi de restituer sa complexité originelle à l’opposition courante entre l’homme "actif" et la femme "passive" ; la femme peut bien continuer à paraître passive tout en étant réellement active à travers l’Autre, tandis que l’homme peut bien se montrer actif alors qu’en vérité, il subit sa passivité, déniée, à travers l’Autre...

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info:

[ mimétisme ] [ mâles-femelles ] [ femmes-par-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel