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éducation

Rien n'influence plus un individu que son environnement psychologique et particulièrement, dans le cas des enfants, la vie que leurs parents auraient souhaitée avoir.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info:

[ inconscient ] [ famille ] [ compensation ] [ frustration ]

 

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croyances

Le point de vue religieux représente toujours l’attitude psychologique essentielle et ses préjugés scientifiques, même chez les hommes qui ont oublié leur propre religion ou qui n’en ont jamais entendu parler.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Psychologie et orientalisme

[ éducation ] [ biais cognitif ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

valeurs arbitraires

Pourquoi déduit-il précisément la souffrance du changement, de l’illusion, de la contradiction ? Et pourquoi pas plutôt son bonheur ? …

Le mépris, la haine pour tout ce qui passe, change, se métamorphose : - d’où vient cette valorisation de ce qui demeure ? 

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: OPC XIII 38-40

[ éducation psychologique ] [ accueil du réel ] [ question ] [ conservatisme rassurant ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

races

Ni les changements de milieu ni les conquêtes ne suffisent à modifier l'âme d'un peuple. Sa transformation n'est possible qu'au moyen de croisements répétés. Le sol, les institutions, la religion même ne changent pas l'âme d'une race.
Les croisements n'ont d'ailleurs d'influence que s'ils s'opèrent entre peuples de mentalité voisine. Entre peuples de mentalité trop différente, ils sont désastreux. L'union des blancs avec les noirs, des Hindous ou des Peaux-Rouges n'a d'autre résultat que de désagréger chez les produits de ces unions tous les éléments de stabilité de l'âme ancestrale sans en créer de nouveaux. Les peuples de métis, tels que ceux du Mexique et des républiques espagnoles de l'Amérique, restent ingouvernables par cette seule raison qu'ils sont des métis. L'expérience a prouvé qu'aucune institution, aucune éducation ne pouvait les sortir de l'anarchie.

Auteur: Lebon Gustave

Info: Lois psychologiques de l'évolution des peuples, Félix Alcan, 1927, Préface à la douzième édition, p 7-8

[ mélange ]

 

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La Rochefoucauld

Pourquoi ne lit-on plus jamais les grands maîtres de la maxime psychologique ? - car, soit dit sans aucune exagération, l'homme cultivé qui a lu La Rochefoucauld et ses parents en esprit et en art est rare à trouver en Europe ; et plus rare encore de beaucoup celui qui les connaît et ne les dédaigne pas. Mais il est probable que même ce lecteur exceptionnel y prendra moins de plaisir que ne lui en devrait donner la forme de ces artistes ; car même le cerveau le plus fin n'est pas capable d'apprécier suffisamment l'art d'aiguiser une maxime, s'il n'y a pas lui-même été élevé, s'il ne s'y est pas essayé. On prend, faute de cette éducation pratique, cette invention et cette mise en forme pour plus facile qu'elle n'est, on n'en ressent pas avec assez d'acuité la réussite et l'attrait.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Humain, trop humain, Oeuvres I, Laffont, Bouquins 1990 <35 p.465-466>

 

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éducation

Moins ils en savent, plus facilement ils seront taillables et corvéables à merci. Ajoutez à cela le poids psychologique des CDD, qui ont tendance à se généraliser, les facilités faites aux entreprises pour licencier ou délocaliser, et vous obtenez ce que nous avons aujourd'hui : une classe ouvrière parfaitement dépourvue de tout moyen de s'insurger.

(...) - parce que l'intelligence est moins l'adaptation que la contestation. (...) : on a orchestré la baisse de niveau en interdisant tout simplement de faire apprendre. (...)

Avec l'aval de l'institution, puisque l'élève est plus important que l'enseignant. La spontanéité érigée en dogme est le plus beau facteur d'aliénation moderne.

(...) On s'est contenté de remplacer le travail par le ludique. C'est un procédé vieux comme le monde, pour s'assujettir les consciences, et les couper de toute revendication.

Auteur: Brighelli Jean-Paul

Info: La Fabrique du Crétin : La mort programmée de l'école

[ castration ] [ formatage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-homme

Aujourd'hui que la société s'agite de façon plutôt futile à propos de la sujétion des femmes, n'y aura-t-il personne pour dire combien chaque homme doit à la tyrannie et à la prérogative des femmes, au fait qu'elles seules contrôlent l'éducation jusqu'au moment où l'éducation devient futile : car on n'envoie un garçon à l'école que lorsqu'il est trop tard pour lui enseigner quoi que ce soit ? Le vrai travail a déjà été fait et, grâce à Dieu, il est presque toujours fait par les femmes. Tout homme est féminisé par le seul fait de sa naissance. On nous parle de femmes masculines ; mais tout homme est un homme féminisé. Et si jamais les hommes marchent sur Westminster pour protester contre ce privilège féminin, je ne me joindrai pas à leur cortège. Parce que je me souviens avec certitude de ce fait psychologique précis : c'est au temps où j'étais le plus soumis à l'autorité d'une femme que j'étais le plus rempli d'ardeur et d'esprit d'aventure.

Auteur: Chesterton Gilbert Keith

Info: Orthodoxie

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

Pour ma part je préfère être carrément un grossier personnage plutôt qu'un plaignant. Les plus grossiers sont tout aussi bien les plus fins, bien souvent. Les plaignants sentent cela et ne pardonnent pas aux grossiers le solide emballage qui protège le trésor de leur délicatesse. Les raffinés recouvrent leurs grossièretés d'une couche de finesse. L'habit des grossiers se laisse moins facilement transpercer, il est mieux cousu, il tient plus longtemps, mais finalement cela revient au même, et il est peut-être permis de se dire qu'en fait de grossièreté et de finesse, éducation et milieu mis à part, nous nous ressemblons diablement. Mais il faut d'abord avoir fait pour cela l'expérience de la dispute, cela me semble être le point essentiel dans cette histoire de grossièreté et de finesse. Le brigand aimait bien les gens grossiers. Les finesses le poussaient aux grossièretés et à l'égard des grossiers il savait être charmant, conventionnel et à l'aise, et par conséquent très fin. Il avait le don de s'adapter et un certain besoin d'équilibre. Avait-il affaire à un délicat, il sentait aussitôt qu'il n'avait pas de surcroît à l'être lui-même, sans quoi ce serait vraiment trop pareil...

Auteur: Walser Robert

Info:

[ types psychologiques ] [ interactions ] [ paradoxes ] [ caractères ] [ adaptation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

surdité

L'histoire des sourds est une longue histoire de combat. Quand, en 1620, un moine espagnol a inventé les rudiments de la langue des signes, que l'abbé de l'Epée l'a développée plus tard, ils ne se doutaient pas que le formidable espoir qu'ils avaient donné au monde des sourds allait s'éteindre brutalement. L'abbé avait fondé un institut spécialisé dans l'éducation des sourds.
Au XVIIIème siècle, sa renommée fut si grande, que le roi Louis XVI vint admirer son enseignement. C'était une révolution, toute l'Europe s'y intéressait.
Au XIXème siècle, c'est l'interdit officiel. La "mimique", ainsi qu'on l'appelle, doit disparaitre des écoles. Refusée, parce que indécente et empêchant soi-disant les sourds de parler. Ecartée parce que cataloguée comme "langue de singe" !
On a ainsi obligé les enfants à articuler des sons qu'ils n'avaient jamais entendus et n'entendraient jamais. On a fait d'eux des sous-développés. Médecins, éducateurs, Eglises, le monde des entendants s'est uni avec une violence incroyable contre nous. Seule la parole était reine.
Il a fallu attendre le décret de janvier 1991 pour que l'interdiction soit levée. Pour que les parents aient le choix du bilinguisme pour leurs enfants. Un choix important, car il permet à l'enfant sourd d'avoir sa propre langue, de se développer psychologiquement, et aussi de communiquer en français oral ou écrit avec les autres. Il s'était écoulé un siècle de ce que j'appelle un terrorisme culturel de la part des entendants. Alors que durant de temps, aux Etats-Unis par exemple, la langue des signes était un droit et devenait une véritable culture à part entière.

Auteur: Laborit Emmanuelle

Info: Le cri de la mouette

[ historique ]

 

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psycho-sociologie

C'est ici que la culture entre en jeu, dans l'image de ce moi idéalisé qui peut prospérer dans le monde des prises de contrôle par emprunt. Cette personne idéalisée se dérobe à toute dépendance ; elle ne s'accroche pas à d'autres. Les réformateurs de l'État-providence craignent qu'il ait encouragé la dépendance institutionnalisée : précisément ce qu'espérait Bismarck. En lieu et place de la vie institutionnelle, les réformateurs veulent notoirement plus d'initiative individuelle et d'esprit d'entreprise : des coupons pour l'éducation, des comptes d'épargne individuels pour la vieillesse et les soins médicaux. Autrement dit, chacun devrait gérer sa couverture sociale comme un service commercial.

Il est trompeur d'assimiler la peur de la dépendance à l'individualisme pur et simple. Dans le monde des nouvelles affaires, ceux qui prospèrent ont besoin d'un réseau serré de contacts sociaux ; si des cités globales se forment, c'est, entre autres raisons, qu'elles offrent un territoire local pour le networking (travail en réseau) en face-à-face. Les gens qui ne sont rattachés aux organisations que par ordinateur, qu'ils travaillent chez eux ou se retrouvent seuls sur le terrain, ont tendance à se marginaliser, parce que leur manquent ces contacts informels que l'on appelle parfois des "refroidisseurs".

La peur de la dépendance désigne plutôt la crainte de ne plus être maître de soi et, sur un plan plus psychologique, la honte de se retrouver à la merci des autres. Un des grands paradoxe du modèle de la nouvelle économie est qu'en faisant voler en éclats la cage de fer elle n'a réussi qu'à réintroduire ces nouveaux traumas sociaux et émotionnels dans une nouvelle forme institutionnelle.

Auteur: Sennett Richard

Info: La culture du nouveau capitalisme, p 45

[ post-capitalisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel