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pauvreté

Aujourd'hui que je vis loin des bidonvilles et que j'ai parfois un peu l'impression de perdre patience, je m'interroge : qu'est-ce qui, là-bas, pouvait expliquer cet incroyable sentiment de bonheur qui m'animait ? Je crois que c'était le fait d'avoir rompu avec toute espèce de privilège, ces privilèges qui, finalement, nous éloignent de la nature de l'homme, nous éloignent aussi de ce que vit une bonne moitié de l'humanité. Dans les ordures, il n'y a rien de superficiel, rien d'artificiel. Sans masque, sans oripeaux, on est renvoyé à la vérité de sa vie.

Auteur: Soeur Emmanuelle

Info: Le paradis, c'est les autres, Récit, Entretiens avec Marlène Tuininga

[ bonheur ] [ confort ] [ égalité ]

 

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beaux-arts

(...) l'art contemporain est le théâtre d'une étonnante inversion au terme de laquelle il est plus facile d'être "artiste" que spectateur. L'hermétisme et l'élitisme qui le caractérise lui viennent, paradoxalement, d'une démocratisation du geste de l'artiste qui, remplaçant le talent par le seul courage de cracher ce qu'il porte en lui, dispense de tout effort, à commencer par celui de se rendre intelligible. Quand tout le monde peut devenir artiste, l'art ne s'adresse à personne. L'art contemporain, c'est un réalisme démocratique né du dévoiement de l'égalité des droits en équivalence (imaginaire) des talents.

Auteur: Enthoven Raphael

Info: Matière première

[ égalité ] [ facilité ]

 

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féminisme

Si vous regardez dans les journaux de l'époque, le gouvernement utilisait les médias pour dire aux protestantes: "Vous, les femmes protestantes, vous ne devriez pas soutenir cette grève parce qu'elle a été organisée par l'Eglise catholique et le pape de Rome." Ils ont commencé à utiliser la religion pour diviser le sentiment d'appartenance de classe qui se développait chez les hommes et les femmes. La leçon est claire pour nous: peu importe l'église où on va le dimanche, concentrons-nous plutôt sur la lutte des classes. Ce qui nous rapproche, c'est la classe et les salaires plutôt que la religion.

Auteur: Perrignon Judith

Info: Le jour où le monde a tourné, pp 133-134, Grasset.

[ égalité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

homogénéité idiomatique

L’étude approfondie des langues parlées sur toute la terre convainquit les linguistes qu’il n’existait en fait nulle part de langues primitives. Ils considèrent pratiquement tous l’ensemble des langues humaines existantes comme étant de complexité équivalente (...). Pendant la même période, les biologistes parvinrent à la conclusion qu’il n’existait pas non plus sur Terre de peuples primitifs. Tous les être humains font montre de capacités cognitives et langagières très semblables, cela dans l’espèce entière ; les différences entre langues ne sont pas liées à des différences de structure du cerveau, et il est bien connu que tout enfant humain est capable d’apprendre n’importe quelle langue.

Auteur: Ruhlen Merritt

Info: Origine des langues

[ égalité ] [ historique ]

 

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rapports humains

Oui au désir mais avec respect. Oui à la force mais avec douceur. Oui au corps, mais avec l'esprit. Oui à la prise, mais avec l'offrande, avec le partage. Oui à l'altérité, mais il faut un accord. Oui à la différence, mais il faut l'harmonie. Autrement c'est raté. Il faut avoir de la patience, accepter la longueur du travail que suppose l'approche de l'autre, qui est toujours très différent ou très différente. Être honnête, avoir de la probité, ne pas tricher, ne pas mentir. Être très attentif à l'autre. Se livrer au dialogue sans mensonge. Autrement c'est raté. Ne pas compter. S'ouvrir à l'autre. Souhaiter faire équipe avec l'autre. Autrement c'est raté.

Auteur: Serres Michel

Info: Petites chroniques du dimanche soir, L'amour, chronique du 14 février 2010

[ sagesse ] [ égalité ] [ honnête ] [ équilibre ]

 

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beaux-arts

Voilà bientôt deux siècles que nous vivons avec la conception de l'artiste - qu'il soit sculpteur, poète, écrivain, peintre, compositeur (ou interprète) - en tant que héros romantique et isolé, marginal et souvent paria, un chaman sans portefeuille, un individu doté d'un souffle impressionnant, réel ou truqué, qui lui permet de gonfler son ego jusqu'aux dimensions d'un dirigeable afin de se prémunir contre les coups, réels ou imaginaires, que lui assènent ses concitoyens. Ce n'est pas le genre de personne prompte à reconnaître que nous sommes tous "comme des moutons sortis du droit chemin". Souvent doté d'un aplomb évident, il se croit unique, mais c'est en définitive le cas de tout le monde, à des degrés divers.

Auteur: Harrison Jim

Info: En marge : Mémoires

[ artisan ] [ être humain ] [ légende ] [ illusion ] [ égalité ]

 

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femmes-hommes

Mais on ne peut négliger ce fait essentiel, déjà souligné pour le travestissement : une femme qui se masculinise s'élève dans la hiérarchie des valeurs. Elle gagne un pouvoir symbolique. Un homme qui adopte un habit féminin descend la même échelle, perdant volontairement un peu de son pouvoir, en s'approchant du statut féminin. L'une se fait sujet, l'autre se fait objet. Et il en sera ainsi aussi longtemps que notre culture reconnaîtra la " valence différentielle des sexes" comme un des principes organisateurs. La différence des sexes est en effet également une hiérarchie des sexes. L'universalisation de la jupe, après celle du pantalon serait un signal fort de réduction de la différence des sexes. On en est encore loin.

Auteur: Bard Christine

Info: Une histoire politique du pantalon

[ vêtement ] [ égalité ]

 

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diptères

Les hommes ne faisaient que passer. Ceux qui restaient avaient tendance à mourir. À la saison sèche, la chaleur était étouffante et la soif qu’elle engendrait exigeait d’être étanchée avec diligence. Durant les pluies, de novembre à mars, l’endroit était un véritable marécage. Les moustiques se rassemblaient en hordes, bourdonnant comme un orchestre allemand, la trompe si pointue qu’elle pouvait percer le cuir d’un éléphant : des anophèles, énergiques et sans discrimination. (...)

Dans ces parages, flemmards, lords et malotrus étaient traités avec une stricte impartialité, car le moustique est un vrai démocrate qui ne se soucie guère de savoir par quel hasard de naissance vous vous trouvez là ou si le sang qu'il siffle est rouge ou bleu.


Auteur: Namwali Serpell

Info: Mustiks : Une odyssée en Zambie

[ insectes ] [ nuisibles ] [ égalité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

élitisme

Il [l'État] lui faut, quand même il devrait consacrer des siècles à son oeuvre d'éducation, mettre fin à l'injustice qui consiste à mépriser le travail corporel. Il devra avoir pour principe de juger l'individu non pas d'après son genre de travail, mais suivant la qualité de ce qu'il produit.
Ce principe pourra paraître monstrueux à une époque où le plus stupide écrivain à la ligne est plus prisé que le plus intelligent des ouvriers mécaniciens qualifiés, simplement parce que le premier travaille avec une plume. Cette fausse appréciation ne vient pas, nous l'avons dit, de la nature des choses ; c'est un produit artificiel de l'éducation, qui n'existait pas autrefois. L'état contre nature dans lequel nous nous trouvons actuellement fait partie de ces phénomènes morbides généraux qui caractérisent la décadence matérialiste de notre époque.

Auteur: Hitler Adolf

Info: Mein Kampf

[ paresse ] [ égalité ]

 

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société

Il était un pays où il n'y avait que des voleurs.
La nuit, tous les habitants sortaient avec des pinces-monseigneurs et des lanternes sourdes pour aller cambrioler la maison d'un voisin. Ils rentraient chez eux à l'aube, chargés, et trouvaient leur maison dévalisée.
Ainsi tous vivaient dans la concorde et sans dommage, puisque l'un volait l'autre, et celui-ci un autre encore, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'on en arrive au dernier qui volait le premier. Le commerce, dans ce pays, ne se pratiquait que sous forme d'embrouille tant de la part de celui qui vendait que de la part de celui qui achetait. Le gouvernement était une association de malfaiteurs vivant au détriment de ses sujets, et les sujets, de leur côté, avaient pour seul souci de frauder le gouvernement. Ainsi, la vie suivait son cours sans obstacles, et il n'y avait ni riches ni pauvres.

Auteur: Calvino Italo

Info: La Grande Bonace des Antilles

[ idéal ] [ utopie ] [ égalité ]

 

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