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inquiétude

Petits signes de peur favorite…

Une voix crie…

Qui es-tu, masque et habit

De charogne, ou harmonie sémite ?



Autour de moi les tableaux telles des pages

D'un livre noir de mers.

En moi tu navigues, et sur le ciel

Aux yeux de tanagra* amers.



Le soleil mord... Frère, le pied

Fond sur l'asphalte.

Je pleure et jette dans l'air blanc

La mémoire vers la limpidité. 


Auteur: Kiropol Miron

Info: Le pont de l'Epée : Dieu me doit cette perte, Faveur, p 48 *statuette

[ égarement ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

blabla

Autant dire que le langage, non, ne tient pas.

Qu'un tambour crevé d'un coup de poing,

qu'un bris de feu solaire sur la peau du primate

Pourrait l'araser comme il veut.

il ne tient pas, le langage, il s'est trompé.

Il a crû avec l’âge du jour,

Suivi le rythme de la nuit,

Il s'est perdu, le langage, il s'est perdu.

Son pouls est tombé en deçà du seuil

Qui lui permettait de se libérer

De sa glaise primitive de vaincu.

Auteur: Defalvard Marien

Info: Narthex p 82

[ égarement sémantique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

langage

Nous attribuons généralement à nos idées sur l'inconnu la couleur de nos conceptions sur le contenu: si nous appelons la mort un sommeil, c'est qu'elle ressemble, du dehors, à un sommeil; si nous appelons la mort une vie nouvelle, c'est qu'elle paraît être une chose différente de la vie. C'est grâce à ces petits malentendus avec le réel que nous construisons nos croyances, nos espoirs - et nous vivons de croûtes de pain baptisées gâteaux, comme font les enfants pauvres qui jouent à être heureux.

Mais il en va ainsi de la vie entière; tout au moins de ce système de vie particulier qu'on appelle, en général, civilisation. La civilisation consiste à donner à quelque chose un nom qui ne lui convient pas, et à rêver ensuite sur le résultat. Et le nom, qui est faux, et le rêve, qui est vrai, créent réellement une réalité nouvelle.

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info:

[ signifiant créateur ] [ imaginaire ] [ égarement ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

humanité

Si nous avions pu refouler plus longtemps derrière nous les foules humaines et l’environnement non humain, nous aurions probablement pu continuer à croire que les temps modernes passaient en effet pour de bon en éliminant tout sur leur passage. Mais le refoulé est de retour. Les masses humaines sont à nouveau là, celles de l’Est comme celle du Sud et l’infinie variété des masses non humaines, celles de Partout. Elles ne peuvent plus être exploitées. Elles ne peuvent plus être dépassées car plus rien ne les surpasse. Il n’y a rien de plus grand que la nature environnante ; les peuples de l’Est ne se résument plus à leurs avant-gardes prolétariennes ; quant aux masses du tiers monde, rien ne les circonscrira. Comment s’en débarrasser, se demandent les modernes avec angoisse ? Comment les moderniser toutes ? On le pouvait, on croyait le pouvoir, on ne peut plus le croire. Comme un grand paquebot freiné puis empêtré dans la mer des Sargasses, le temps des modernes s’est finalement suspendu. Mais le temps ne fait rien à l’affaire. C’est la liaison des êtres qui fait le temps. C’était la liaison systématique des contemporains en un tout cohérent qui faisait le flux du temps moderne. Maintenant que ce flux laminaire est devenu turbulent, nous pouvons abandonner les analyses sur le cadre vide de la temporalité, et revenir au temps qui passe, c’est-à-dire aux êtres et à leurs relations, aux réseaux constructeurs d’irréversibilité et de réversibilité.

Auteur: Latour Bruno

Info: Nous n'avons jamais été modernes. Essai d'anthropologie symétrique. Une contre-révolution copernicienne. p 49

[ isolement ] [ rationalisme impuissant ] [ diversité non syntonisable ] [ égarement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel